Sous une ombrelle

Chapitre lll : Mariage et compagnie...

       Quelques jours après le rendez-vous avec Adam - qui à était un calvaire, qu'on se mette d'accord - mes parents eut une entrevue avec ceux de Adam. Ils sont tout de suite tomber sous le charme du couple. C'est ce que eux m'ont dit mais le soir mais je les ai entendu parler de leur après-midi et je crois qu'ils sont plus tomber amoureux de la somme astronomique qu'il pourrait gagner grâce à notre union.

       Je le savais rien qu'à leur sourire en rentrant à la maison que le mariage aurait lieu. Ils l'annoncerai sûrement demain étant donné que toute la famille est invitée pour un grand buffet. Le motif de cette festivité c'est qu'ils ont une grande nouvelle à annoncé et il faut que tout le monde soit présent.

       Lorsque je me suis rendue compte que cette « grande nouvelle » était que les épousailles se produiraient la seule chose dont j'avais envie était de hurler dans un coussin. Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fais. Je secouais en même temps les pieds frénétiquement. Dès lors que mes forces se dissipèrent, les larmes commencèrent à couler. Il faisait froid ; mes larmes étaient comme congelées. Du moins c'était mon impression.

       Je ne voulais point que l'hymen se prépare. Je réclamais de le briser tel un vase qui tombe au sol. Le faire disparaître. Qu'il se volatilise. Je souhaitais qu'il se perde dans le tréfonds des idées idiotes de mes parents. Je ne pensais qu'à fuir. Loin. Très loin. Je détestais le fait qu'on contrôle ma vie ; je ne suis point un pantin ! On ne tire point des fils pour que je réponde aux attentes de chacun !

- Bonjour mademoiselle. Je n'ai pu m'empêché d'entendre que vous étiez entrain de grogner. Je m'en excuse.

       Visiblement je ne m'étais point rendu compte que je manifestais mes lamentations autre que seulement dans ma tête.

- Oh, bonsoir Lysandre, ma réponse était saccadée à cause des pleurs.

- Puis-je me permettre d'entrer ?

- Oh euh oui bien sûr.

       Il s'installa sur le bout de mon lit. Il était d'ailleurs mouillé à cause de mon chagrin. Il ne fixait que le mur en face de lui ; il était donc dos à moi et j'avais une vu sur celui-ci. Un petit temps de silence suivit. Il décida de l'arrêter en prononçant cette phrase :

- Vous savez un jour on m'a dit quelque chose « il ne faut point vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ». Vous vous doutez bien que je n'ai pas compris ; quand il s'agit d'expression je ne comprends pas grand chose. Je trouve d'ailleurs ce concept sot. On m'a ensuite expliqué ce que cela signifiait. Et j'ai trouvé que c'était une très bonne leçon de vie et que je devais vous la proférer.

- Comment ça ? Mon visage exprimait l'incompréhension.

- Ce que je veux laisser transparaître par cette expression est le fait que vos parents peuvent encore changer d'avis à propos du mariage.

- Ils ne peuvent point changer d'avis. C'est trop tard ; ils ont signé le contrat. À moins de passé devant un tribunal il est impossible de le briser. C'est fini, mon âme va être vendu aux mains d'un homme.

- Je m'en excuse mademoiselle.

- Vous n'y êtes pour rien Lysandre.

       Je vis qu'il bougeait sa main pour essayer d'attraper la mienne. Il fait des efforts ; il n'aime pas beaucoup le contact. Sa peau contre la mienne, c'était là où je me sentais le mieux. C'était pourtant très furtif, très rapide mais ça en valait bien la peine.

       Je m'endormis quelques instants après qu'il ait pris la porte tout en repensant à ce moment de douceur.

       Le lendemain ce n'est point avec le gazouillis des oiseaux que je me réveilla mais bien avec un accueil en fanfare. Sept heures et demie indiquait ma pendule et j'entendais déjà mère ordonner aux domestiques de bien mettre les couverts à poisson, à salade, au plat de résistance, au fromage et au dessert. Rien ni personne ne changera le caractère irritant de mère.