Affronter La Réalité

I

12 Janvier 1915

Nous n'avons pas une grande famille comparent aux autres mais si je nous comparent encore , c'est beaucoup plus simple la vie à 5 que à 16. Maman dit que si nous étions trop nombreux l'amour serait moin présent dans notre famille. Je crois que elle a raison,Paul et sa famille sont 14, et ils ne parlent pas beaucoup entre eux . Paul est mon meilleur ami , il a le même âge que moi, on s'est rencontré il y a deux ans, dans le café où je travaillais , le romain .

-Jack, mère t'as appelé aux moin 3 fois pourquoi tu ne lui répond pas?
-Elle m'as appelé? Richard tu aurais du me le dire avant ! Tu sais que j'ai un problème auditif .
-Je ne m'en rappelais plus , excuse moi.
- Pas grave, je aller voir mère.

Je me dirige vers la cuisine , d'une oreille sourde j'avais entendu un bruit provenant de là, j'en déduis que c'était elle. L'escalier de vieux bois grince comme une porte rouillée, je déteste le bruit qu'il en sort.

-Oui mère ? Vous m'aviez appelé?
- Oui Jack , 3 fois , pourquoi n'étais tu pas descendu avant ?
- Veuillez m'excuser , je n'entendais pas.
- D'accord. Je voulais échanger quelques mots avec toi, ton père à eu une idée et je crois que cela pourrais te plaire.
- Á oui ? Quelle est cette idée?
- Je voulais juste t'avertir , Raymond devrait arriver d'ici peu.

18:46 pm

La porte d'entré se fait entendre, quelqu'un entre.C'est probablement père, j'irais voir après avoir fini de classer les pièces de mon échiquier. J'entre dans le cadre de la salle de séjour ou mon paternel s'est installé. Je m'avance vers lui , maman aussi est là, à ses côtés.

- Vien t'assoir chéri, dit maman.
Je m'assoie à la droite de papa , maman est à sa gauche.
- Jack , à mon avis s'est le moment pour toi de déterminer ce que tu va faire de ta vie.
- Oui, moi et ton père avons pensé que tu pourrais peut être songer à...
- Je crois que tu devrait t'inscrire à l'armée.
Ce n'est pas à ça que je m'étais attendu à avoir comme conversation avec père.
Moi , l'armée ? Je ne suis pas quelqu'un de "fort" . Je préfère largement la peinture, mais connaissant père , ce n'est pas lui qui m'achèteras des couleurs et cette palette de bois qu'utilise Giotto di bondone, célèbre peintre italien qui comble le mur du bureau de mère.
- l'armée .. mais père je ne crois p-
- Ce n'étais pas vraiment une question , je veux faire de mon aînée un homme fort et raisonnable. Je ne veux pas d'un artiste ou peu importe ce qui touche l'art.
- Raymond tu devrait peut être y aller mon fort ...
- Je crois que Jack avait besoin de se le faire dire, Eleanor, imagine tu ce qu'il aurait fait?
- Jack aurait été un bon architect je pense.
- mère-
- Non , la discussion est terminé , point finale. Ce garçon reviendra homme.
- D'accord. Dis-je pas du tout confiant que ça ira bien.

21:13

La soirée s'est passé normalement, Richard a mangé rapidement et est sorti voir Valeria, la jeune fille qu'il fréquente et Léonard n'a pas dit un mot du repas. Après le repas je me suis dépêché de terminé l'avant bras de ma sculpture en bois et je l'ai prudemment caché sous mon matelas avant que quelqu'un la trouve et je me suis dépêché de sortir les maisons fantômes, ma lecture favorite.

15 Janvier 1915

3 jours se sont écoulés depuis ma discussion avec père, évidement, il n'a pas changé d'avis, bien sûr je ne m'attendais pas à ce que cela se produise car il n'a jamais voulu changer de décision. Maman dit qu'il a toujours eu raison, il avait même prédit ma date de naissance, mais je ne crois pas que cela puisse prouver quoi que ce sois.

Ce matin, je me suis réveillé à l'aube pour aller aider père avec les chevaux.
Père me parle sans cesse de l'armée et de leurs offres, il n'en connais pas beaucoup puisque il n'y a jamais été mais il me raconte ce qu'il entend par monsieur Leopardi qui a un fils enrôlé depuis l'année dernière, le début de la guerre.

- Tu ne m'écoute pas quand je parle Jack. Quelque chose te tracasse, dit moi, à tu fais une rencontre récemment ?
- Non père je n'ai pas été souvent à l'extérieur dernièrement à part à la ferme, je n'ai rencontré personne.
- Alors quel est le problème, tu dois avoir le trac n'est-ce pas?
- Le trac ? Pourquoi aurais-je le trac?
- L'armée fils, n'as tu pas oublié? J'imagine que cela doit évidement te causer du stress, n'est-ce ?
-Oui père vous avez raison, veuillez m'excuser je n'avais pas pensé à ça. Vous avez raison, mais je crois que je serai capable d'affronter tout cela pour vous protéger , mère et toi , et puis aussi tout le Canada.
- Ça c'est mon fils, un homme fort et virile.
- Oui père

[...]

La neige est encore tombé. Mère dit que si ça continu comme ça on va être la nouvelle Antarctique. Je ne trouve pas qu'il fait froid , mais par contre marcher jusqu'à la ferme n'est point amusant.

Je rédige encore une fois un nouveau paragraphe de mon livre, le bouilleur, il parle d'un cuisiner qui tombe dans une soupe et voit le future à travers, il voyage dans le future. J'aimerais faire ça moi aussi, j'irais loin, en l'an 2000 peut être! C'est loin dans notre future... J'ai toujours adoré visionner le future dans mon esprit. Tout peut être possible..

Paul croit que ce n'est que des sottises, mais je crois que cela deviendra réalité un jour ou l'autre.