Epilogue

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QUELQUES MOIS PLUS TARD

J'étais dans l'avion en direction de New York, rejoignant Beck pour le week-end. C'était le week-end de notre premier anniversaire, et j'avais hâte de le voir. Ça faisait des semaines que nous ne nous étions pas vus. Après les cours, nous avons passé notre été ensemble pour profiter avant qu'il ne parte pour New York et moi pour San Francisco. André et moi avons quitté Los Angeles, mais nous ne sommes pas très loin. Nous sommes retournés à Stanford, donc nous avons pris un appartement à San Francisco et nous rentrons les week-ends. Nous voyons souvent Cat et Jade qui sont restées à Los Angeles, et nous n'avons plus trop de nouvelles de Robbie et Rex, partis en Europe. Ils nous envoient des cartes postales de temps en temps. André et moi avons eu beaucoup de projets de groupe ces temps-ci pour plusieurs cours différents, alors cela a été difficile de ne pas voir Beck. Je n'avais pas trop le temps à lui accorder s'il venait, et je n'avais clairement pas le temps de venir moi. Nous avons convenu d'attendre que je termine mes projets, ce qui tombait très bien car j'ai fini et notre premier anniversaire arrive à point nommé pour que nous puissions enfin nous voir. En arrivant à New York, je me suis dirigée directement vers sa résidence universitaire. J'espère qu'il est là, j'aurais l'air maline s'il est sorti. J'ai toqué, mais pas de réponse. Puis j'ai entendu la porte s'ouvrir, mais j'ai vu une fille complètement décoiffée en t-shirt et culotte. Euh... pas de conclusion hâtive, je demande.

Fille : Oui ?

Moi : Euh... qui es-tu ?

Fille : Je m'appelle Monica, et toi ? D'où viens-tu comme ça ?

Moi : De Los Angeles. Je peux savoir ce que tu fais dans la chambre de mon copain ?

Garçon : C'est qui ? Oh, tu ne serais pas la copine de Beck, toi ? C'est toi sur les photos sur le bureau.

Moi : Euh, oui, c'est moi.

Garçon : Désolé, il est parti ce matin. Il a été travailler à la bibliothèque avec des amis. Il ne rentrera que vers 17h. Il m'a prêté la chambre, mais j'ai ordre de partir à 16h30 maximum. Je ne savais pas que tu venais.

Moi : Il n'est pas au courant. Est-ce possible de laisser ma valise ici ? Je ferai un tour dans la ville.

Garçon : Ouais, laisse ça sur son lit.

Moi : Merci beaucoup. Et surtout, ne lui dis rien.

Monica : Aucun problème, à bientôt.

Je décidai alors de faire un tour en ville. Pour ne pas éveiller de soupçons, je lui envoyai un message pour lui demander comment ça allait, exprimant mon désir de le voir pour cette occasion spéciale, tout en exprimant ma haine envers les cours. Je me posai dans un café avec mon ordinateur, revisitant mes cours, car j'avais du temps avant son retour. Environ une heure plus tard, il répondit à mon message, expliquant qu'il passait l'après-midi à la bibliothèque et qu'il aurait clairement préféré le passer avec moi. J'étais vraiment impatiente de le retrouver et de voir sa réaction. À ce moment-là, je reçus un appel d'André.

André : Salut, bien arrivée ?

Moi : Oui, mais il révise à la bibliothèque jusqu'à environ 17h, donc je me suis installée dans un café près de sa résidence en attendant.

André : Ça va, tu n'attendras pas trop longtemps.

Moi : Non, ça va. Je suis arrivée vers 14h, avec le temps de sortir de l'aéroport et d'arriver ici, ça a pris un moment. Alors, je regarde un peu mes cours pour tuer le temps.

André : C'est une bonne idée. Au fait, je ne sais pas si tu as vu, mais on a reçu un e-mail.

Moi : Oui, j'ai vu dans l'avion. On repart pour bosser sur un projet pendant des semaines dès que je rentre. Pour l'instant, je veux juste profiter.

André : Exactement, on a le temps de toute façon. Profite, ça fait longtemps que tu ne l'as pas vu, et surtout, c'est votre premier anniversaire !

Moi : Ouiiiii, j'ai vraiment hâte de voir sa réaction !

André : Tu me raconteras tout à ton retour.

Moi : Bien sûr.

Grand-mère Harris : ANDRÉ ! IL Y A UNE AUTRE VERSION DE MOI SUR LE MUR !

André : Fais sa connaissance, je suis sûr qu'elle est vraiment sympathique.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

André : Elle vient de se refléter dans le miroir.

Nous avons ri. Profitant de notre conversation téléphonique, nous avons commencé à réfléchir à notre nouveau projet à rendre. Le temps passe rapidement, il est maintenant 17h15.

Moi : Génial, nous avons déjà quelques idées, ça devrait aller vite.

André : Je trouve le sujet très intéressant, cela m'inspire.

Moi : Parfait ! Bon, il est 17h15, il doit être sur le point de rentrer, je vais aller l'attendre devant sa porte.

André : D'accord, allez bisous.

Je me suis dirigé vers sa porte et j'ai frappé. Aucune réponse. Il doit être en chemin. J'espère qu'il arrivera bientôt, car attendre devant une porte peut être vraiment désespérant. J'ai patienté pendant une dizaine de minutes lorsque j'ai entendu quelqu'un arriver. J'ai adopté une position aussi naturelle que possible devant la porte et je l'ai vu approcher. Il montait les escaliers en regardant son téléphone, et une fois en haut, il s'est arrêté net en me voyant, levant la tête.

Beck : Est-ce que je suis en train de rêver ?

Moi : Eh bien non, c'est bien moi !

Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras.

Beck : Tu es venue.

Moi : Oui, je suis là.

Beck : Et ton projet ?

Moi : On l'a fini, on a bien travaillé dessus et on s'est assurés de le terminer pour que je puisse venir tranquillement ce week-end. Surtout qu'on a reçu un e-mail ce matin, on en a un nouveau, donc je veux profiter de ce week-end pour souffler avant de reprendre. Je ne pouvais pas rater notre premier anniversaire.

Il m'embrassa.

Beck : Je suis content de te voir, tu m'as manqué.

Il ouvrit la porte mais ne cessa pas de m'embrasser pour autant.

Nous avons pleinement profité de ce week-end en amoureux, créant des souvenirs précieux

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Nous avons pleinement profité de ce week-end en amoureux, créant des souvenirs précieux. Par la suite, je suis retourné à San Francisco pour reprendre ma vie mouvementée. Ces moments passés ensemble resteront gravés dans nos cœurs, et bien que la distance puisse être difficile, l'amour partagé continue à être le fil conducteur qui unit nos vies.

VictoriousWhere stories live. Discover now