Clans opposés [fanfic Aonung]

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Le chef, Tonowari coupait enfin ce long silence « Qu'est ce que le peuple des cendres vient faire ici ? »

« Nous voulons vous aider et vous apporter notre soutien après la terrible bataille que vous avez menés il y a peu de temps. Le peuple des cendres est avec vous. Nos parents, le chef et la tsahik des cendres nous ont donc envoyé ici » Lirol me donnait un léger coup dans le dos car j'étais pour lui trop froide.

La femme du clan de la forêt semblait parler à son conjoint, son regard en disait long. Elle n'avait pas l'air de nous apprécier.

« Bien. Notre peuple vous accueillera comme si vous étiez l'un des nôtres. Mon fils vas vous mener à votre Marui, le voyage a dû être long. Aonung si tu veux bien » il faisait signe à son fils de se rapprocher, c'était celui qui nous avait dévisagé. Il sifflait nous faisant bien comprendre qu'il n'était pas très heureux de cette décision.

Nous le suivons donc à travers les tentes, Lirol semblait émerveillé. Son regard était rempli d'étoile face à la diversité de poissons présents dans l'eau.

Je souriais et attrapais sa tête pendant que nous marchions. Il est heureux et c'est le principal.

Aonung s'arrêta dans une petite tente « Voici votre Marui » son ton était froid

Lirol tenta de poser une main sur son épaule « Nous sommes désolés pour ce qui vous est arrivé »

Aonung poussa violemment la main de mon petit frère ce qui me fît sortir de mes gonds « ne te permet pas de toucher mon petit frère de la sorte ! Il a essayé d'être gentil avec toi ! Cesse de faire l'enfant ! »

Aonung me fixait, un sourire narquois apparaissant sur son visage « c'est qu'elle pourrait morde la dame du feu »

Lirol laissait échapper un rire face à cette remarque.

« Crois moi que t'as pas envie de voir ce qu'elle pourrait te faire la "dame du feu" »

Mon regard était glacial.

Aonung partit de notre Marui et je commençais à installer nos affaires
« Je suis sûr qu'il est gentil en vrai » me disait Lirol « vous pourriez bien vous entendre »

« Pourquoi dis-tu ça ? » je m'exclamai

« Vous vous ressemblez. Du peu que j'ai vu de lui, il à l'air d'être une personne sûre d'elle, qui n'a peur de rien » il réfléchissait

« Ne réfléchis pas trop, ton crâne vas exploser » je riais

« C'est un peu une version masculine de toi » il continuait en ne prêtant pas attention à ma remarque

« Avec une tête de poisson » lui répondais je

« Luney... Tu demandes aux gens d'arrêter de se comporter en enfant mais tu ne comporte même pas en tant que tel » il me tapait le haut du crâne, je lui répondais en sifflant.
Mon petit frère se montrait parfois plus mature que moi.

Le voyage à été long, nous étions donc partis nous reposer.

Je ne vis pas le temps passer, quand j'ouvris les yeux, je vis deux pupilles jaunes m'observer.

« Elle est pas morte » s'écria la petite fille. Son doux visage et sa petite voix me fît sourire, elle est adorable.

« Tuk, ne crie pas » chuchota une jeune fille à côté de la prénommé Tuk.

Je me relevais et m'étira « ce n'est rien » je souriais aux deux jeunes filles.

« Je m'appelle Tuk ! » la petite fille me tendait la main

« Enchanté Tuk, je suis Luney » je regardait la plus grande qui me souriait légèrement avant de se présenter à son tour « Kiri, enchantée »

La petite fille me demandait « C'est vrai que votre peuple est méchant ? »

Sa remarque me faisait rire contrairement à Kiri qui semblait gêné.

« Alors... Il est vrai que nous ne sommes pas les plus accueillants mais nous faisons des efforts » je souriait à la petite Na'vi

« Toi tu as l'air gentille » elle me souriait

« Les Metkayina font une fête ce soir, ils veulent accueillir le renouveau »

Lirol lui coupait la parole « Nous sommes conviés ? »

« Mais bien sûr ! » Tuk sautillait partout, cette petite me rendait heureuse.

« Cela pourrait nous changer les idées... » Kiri souffla et attrapa Tuk par le bras « on y vas »

Nous les regardons partir sans dire un mot
« Assez dormi, un peu d'entraînement Lirol ! » je pris ma dague, ma massue et un espèce de bâton que j'avais façonné quand nous étions encore dans notre clan. J'étais la seule à avoir eu cette idée, désarmé l'ennemi était beaucoup plus facile mais personne ne me croyait.

« Non...! » Lirol soupirait « pas aujourd'hui je t'en supplie ! »

« Ce n'est pas parce que nous ne sommes plus au peuple des cendres qu'il ne faut plus s'entraîner Lirol. Nous ne devons pas baisser la garde » je lui lançait ses armes et parti sur la plage, Lirol me suivait avec un pas lourd.

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