Mariama: Coups et Honneurs

Le secret devoilé

- Hein ! Mais comment t'as deviné ?

- Je te connais mieux que personne et ça commence à se voir sous tes habits de femme enceinte

- Ça veut dure que tout le monde l'a vue ?

- Non je ne crois pas, mais moi je suis ta mère alors je vois tout ! Mais Félicitations ! Tu...

- Maman maman !! Ne crie pas s'il te plaît : personne ne le sais encore

- Même pas ton mari ?

- Non maman même pas lui

- Mais pourquoi ?

- Je ne sais pas encore comment lui annoncer et puis au début je n'étais pas sûre de vouloir le garder...

- Comment ça tu veux pas le garder ?!

- Mais si maman je le garde, mais avant je n'étais pas sûre de pouvoir ... L'aimer. " Ma mère me prit dans ses bras et murmura à mon oreille :

"- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis fière de la jeune femme que tu es devenu, je t'aime tellement !

- Maman, je ne suis pas prête à être mère, lui dis-je en pleurant

- Oh, mon bébé tu verras, cet enfant tu ne pourras pas t'en passer. " Mes larmes coulèrent de plus belles et j'espérais vraiment avoir fait le bon choix en le gardant.

Grâce entra dans la cuisine à ce moment et me voyant ainsi dans les bras de ma mère elle demanda :

"- Qu'est-ce qui ne vas pas Mariama ?

- Oh rien elle est un peu malade. " Répondit ma mère, et ce n'était pas un mensonge je m'écartai d'elle et vomis tout ce que j'avais pu manger aujourd'hui, ma belle s'écarta choqué et hurla :

"- Appeler un médecin vite !

- Non, non c'est bon ça va ! Articulai-je avec peine en essayant de me relever

- C'est mort Mariama, ce n'est pas la première fois que t'es malade comme ça ! Intervient Kyméo en entrant dans la cuisine

- C'était il y a deux semaines, c'est bon ! Lui répondis-je remise de mon malaise

- Ça dure depuis 3 mois ! Putain arrête de jouer la chaude, ça pourrait être grave !

- Je l'ai appelé, elle arrive dans une demi-heure. " Dit mon beau-père.

Pendant cette longue demi-heure je sentais qu'à chacun de mes mouvements, j'étais observé. Je stressais de plus en plus ; le médecin remarquera que je suis enceinte et tout le monde le saurait alors. Quand le médecin arriva, nous montâmes dans la chambre, suivit de ma mère et de ma belle-mère.

Arrivées en haut, je commençai :

"- Je sais pourquoi je vomi...

- Ah bon ? Me demanda le médecin

- Oui... Je suis... Je suis... Enceinte

- Quoi !!! Hurla ma belle-mère

- Mesdames pourriez-vous nous laisser s'il vous plaît

- Oui pardon. " Dit ma mère en entraînant Grâce avec elle. Une fois la porte refermée, le médecin me demanda de retirer ma robe afin de pouvoir m'examiner. Une fois qu'elle eue finie elle me dit :

"- Alors Mariama tu es arrivée au tiers de ta grossesse, as-tu déjà fais une échographie ?

- Non, pas encore

- Très bien alors je vais prendre un rendez-vous pour toi avec le docteur Malot, c'est une amie à moi et un très bon gynéco.

- Merci

- Très bien, je vais prendre ton numéro et je t'appellerai dans la semaine. " Quand la consultation fût terminée, nous descendîmes rejoindre tout le monde au salon. Tous les regards se braquèrent sur moi et quelques personnes que je ne connaissais pas virent me félicité. Je cherchai Kyméo du regard mais ses yeux étaient littéralement devenus noirs de colère. Pendant toute la soirée tout les invités virent me posé toutes sortes de questions idiotes. À la fin de la soirée pendant que Kyméo remerciait les derniers invités je montai dans la chambre pour me changer, quelques minutes après la porte s'ouvrit en trombe et Kyméo se jeta sur moi, me prit par les par les avant-bras et me secoua dans tous les sens en criant :

"- Tu m'as fais un gosse dans le dos ! " Ma vue se brouillait à cause de mes larmes, il me secouait encore et encore en disant :

"- Tu me l'aurais dit quand ? Le jour de l'accouchement ? Répond merde ! " Il me lâcha, ne tenant pas sur mes jambes je m'écroulai, fou de colère il frappa dans le mur et ouvrit la porte en disant :

"- De toute façon maintenant qu'on peut plus rien y faire tu te débrouilles avec ta ... Ta chose ! Ne comptant pas le laisser me dominer aussi facilement, je lui répondis la voix pleine de larmes

- Je te rappelle que c'est ta faute ce qui m'arrive et que ce Bébé est aussi le tien. " Il claqua la porte, se retourna, et s'accroupit à ma hauteur d'un air menaçant et me dit : "juste la ferme". Puis il parti en claquant de nouveau la porte derrière lui. Je fondis en larmes et me relevai quand j'aperçus un énorme trou dans le mur de la chambre à l'endroit où il avait frappé. La porte s'ouvrit de nouveau mais sur Kenza qui apparemment n'étais pas parti, elle vint et s'assied sur le lit puis attrapa ma main et me tira dans ses bras, je l'entendais dans sa voix elle pleurait et me demanda: 

"- Pourquoi il a réagis comme ça c'est une bonne nouvelle pourtant, je comprend pas pourquoi il s'est énervé, mais t'inquiètes pas ça va aller tout va s'arranger." 

Ne voulant pas la voir pleurer je me ressaisi et me levai en disant: 

"- Allez, viens on va se changer les idées en nettoyant cette maison

- Ok, allons y " dit-elle en relevant aussi. Nous descendîmes donc et mîmes de la musique avant de nettoyer ma maison tout en rigolant. Quand nous eûmes fini, nous regardâmes un film avant d'aller dormir dans le lit de Kenza. Kyméo ne rentra pas de la nuit. Le lendemain Kenza et moi passâmes la matinée a discuté de tout et de rien au salon , vers 13h Kyméo rentra sans nous adresser un regard , monta dans la chambre, puis redescendis et demanda :

"- Pourquoi, tu m'as rien dit ?

 - ... Je ne lui répondis pas

- Mariama ! Je te parle

- T'as vu comment t'as réagi hier ? Lui demanda sa sœur

- Kenza ne t'en mêle pas ! La stoppa-t-il

- Tu crois que c'est facile pour moi ? TU crois que c'était voulu ? Que je t'ai piégé ? Mais souviens, toi dans quelle circonstance cet enfant a été conçu !" Finis-je, il ne me répondit pas et se leva prêt à prendre de nouveau la fuite, mais je l'arrêtai :

- Tu ne vas pas fuir cette fois, cet enfant, c'est aussi le tien

- Pourquoi t'as pas avorté quand t'en avais l'occasion ?

Voilà voilà, j'espère que cette partie vous a plu et je promets que si j'ai plus de 10 votes sur cette partie, je publie la suite avant Mardi !

A.