Partie 2 ~ Cotton Candy ~

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Malgré le faite que nous ne sommes qu en mai, l air est deja lourd. Les episodes de chaleur se sont a nouveaux manifestés et le soleil a finalement percé a travers le froid. Autour de moi, les gens rient et raconte leurs impressions sur le manege qu ils viennent de faire en parlant fort pour essayer de se faire comprendre a travers le vacarne ambiant.
Apres le restaurant, j avais finalement decidé de lui envoyer un message, curieuse et n avant rien a perdre. Il m avait alors proposé un sortie a la fete foraine que j avais accepté. Et voila qu aujourd hui, a 19h, heure anglaise, je me trouvais pres d un manege a coté de l entrée qui se trouvait etre notre point de rendez vous.
La musique qui sort des enceintes forte mais ne reussit pourtant pas a couvrir le rire des enfants, tenant dans une main une glaces et faisant des coucous a leurs parents de l autre. Je les regarde rire aux eclats et je ne peux m empecher de sourire.
Soudain, j entend quelqu un rire doucement derriere moi. Je me retourne alors, et tombe nez a nez avec Joe qui sourit :
- Bonjour, me dit il.
- Bonjour
- Tu ne m a pas trop attendu, j espere ?, me demande t il.
- Non non. Je viens juste d arriver, je repond en souriant.
Il me sourit en retour et dirige son regard quelque part derriere moi. Et alors que je me retourne pour voir ce qu il observe.
- On y va ?, demande t il.
- Oui. Oû ça ?
Il rigole.
- J aimerais te faire essayer un manege. Partante ?
- Oui pourquoi pas, dis je en essayant de cacher ma petite inquietude en vers ce manege.
J ai toujours eu peur des maneges. Je veux dire des vrai manege : ceux qui vous donnent des frissons et qui vous obligent a fermer les yeux pour que ça passe plus vite. Enfaite, la peur qu ils me procurent me fascine tout autant. Avoir peur et sentir l adrenaline monter. J aime ça.
Sur le chemin, je manques de le perdre pluisieurs fois a cause de la foule. A un moment, Joe est emporté par le courant de gens et je suis forcée de l appeler pour qu il m attende :
- Joe attends !, je m exclame.
Il m entend, s arrete et ce retourne. Je met quelques secondes a arriver jusqu a lui tellement il est loin. Quand je l ai enfin rejoind, il me sourit :
- Tu m a appeler comme une enfant appelerais ses parents si elle etait perdue, me declare t il avec un sourire eclatant.
Cette remarque lui vaut alors un petit coup de poing dans le bras. Je rigole et nous nous remettons a marcher. Alors, il laisse tomber son bras a coté du miens et prend doucement ma main. Je le regarde en souriant, surprise de son geste mais contente qu il l ai fait. Soudain, Joe s arrete. Devant se dresse une roue immense composé de nacelles de quatre avec des ceintures. Je comprend alors que c est celui ci... c est ce mange là. La roues est pour le moment immobile est des gens sont entrain de s attacher dans les sieges. Quand le manege démarre, les nacelle ne vont pas d arriere en avant comme on pourrait s y attendre mais d avant en arriere. La roue prend peut a peut de la vitesse et plus elle va vite plus mon stresse augmente. Joe me regarde et semble remarquer mon inquietude. Il me demande :
- On est pas obligé tu sais ? Si tu ne veux pas on peut...
- Nan...nan c est bon je veux le faire, dis je avec un sourir mal assuré.
- Tu as des écouteurs ?
- Euh oui. Pourquoi ?
- La musique ça detend, repond t il en souriant.
Je souris a mon tour et sort mes ecouteurs. La roue s arrete enfin. C est notre tour. Alors que les gens quitte la plate forme, un homme - ou plutôt un grand malabar - nous fait signe d avancer. Joe passe en premier et sans me lacher la main, il avance vers les sieges. Je le suis et a mon grand etonnement, sentir la chaleir de sa main dans ma mienne me rassure. Je remarque alors que l air s est rafraichît depuis que nous sommes arrivés. J ai la chair de poule.
Je m assois dans le siege a coté de celui de Joe, attache ma ceinture et sort mes ecouteurs. Je les branche a mon telephone et met la premiere musique qui viens. Par chance, je tombe sur une bonne musique : Bang Bang de Mani. Alors que "Malabar" verifie nos ceintures, je tend un des deux ecouteurs a Joe. Il s en saisit, le sourir aux levres. D une main legerement tremblante, je met l ecouteur dans mon oreille. La musique envahit mon esprit. Elle me donne l impression de pouvoir tout faire. Joe reprend ma main dans la sienne. Et a ce moment la, je n ai plus peur. "Malabar" appuit sur un bouton et la roue demarre. Nous commençons a monter et la musique continue de se deverser dans mes oreilles. J ai envie de crier a cause de l adrenaline. La nacelle est presque tout en haut de la roue. Je ne tiens plus. J ai envie que ça aille plus vite, sentir le vent fouetter mon visage, crier a s eteindre la voix et sentir l adrenaline deferler dans tout mon corps. Nous arrivons finalement en haut. Les battements de mon coeur couvre presque la musique. Le temps semble s arreter. Soudain, la nacelle bascule en arriere et nous tombons. Nous tombons avec une telle force et une telle vitesse que si la nacelle ce decrochait, nous atteririons au centre de la Terre, directement en l enfer. Je crie tellement fort. Quand la roue remonte, elle prend encore plus de vitesse. Comme si elle exausait mes desirs. La musique jaillit des ecouteurs elle rend l adrenaline plus puissante que jamais. Nous retombons et remontons encore et encore. Mes cris ont laisser place a des rires incontrolabes. J ai male au zigomatiques a force de sourire. Je rejete la tete en arriere. Vers le ciel. Je regarde Joe qui semble etre dans un etat parreille au mien. Il sourit tellement qu on pourrait croire que plus jamais ce sourire ne le quitteras. Nos mains ne se sont toujours pas quitter. La roue perd de la vitesse. Je profite alors au maximum de ce dernier instant, me jurant de ne pas l oublier. La nacelle arrive finalement au niveau de la plate forme et se stabilise doucement. J enleve ma main de celle de Joe et detache ma ceinture. L adrenaline me fait trembler comme une feuille. Je suis epuisée. Avant de me lever, je me demande meme si mes jambes vont tenir le coup. A coté de moi Joe se leve et se passe la main dans les cheveux. Ce geste le rend encore plus sexy. Je le regarde faire. Observant la façons dont ses doigts s ecartent, la façons dont ses muscles ce tendent. Soudain, "Malabar" me ramene brutalement a la realité :
- Y a des gens qui attendent ma petite dame , dit il d une voix rauque.
Je me met debout sur mes jambes vacillantes, rougissant pour avoir detailler ainsi Joe. Ce dernier me prend la main - un grand sourir aux levres me faisant oublier ma gêne - et ensemble, nois descendons du manege. Je suis tellement heureuse que j aimerais que ce bonheur reste avec moi pour le reste de mes jours. Je suis tellement heureuse, là maintenant, que je souris comme si ma vie en dependait. Je suis la, acompagné d un garçon incroyablement sexy, qui me tient la mains et qui sourit comme si plus rien n avais d importance. Cela doit probablement sonné terriblement naïf, non ? De toute façon c est le bonheur qui nous rend naïf... le bonheur et l amour.

More Than My Own LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant