Class Codes - Ancienne Version

40 ⚜ homework nightmare

-Je suis au courant. Il faut absolument qu'on le termine! Avec tout le retard que j'ai, je peux pas me permettre de faire l'impasse sur mes devoirs, il faut que j'obtienne mon putain de diplôme. Grognais-je.

-C'est bon du calme... On va... On va le terminer, on a qu'à aller chez..."

Il se met à réfléchir et secoue la tête.

"Euh non. Pas chez moi. Chez toi ça ira?

-Pourquoi pas chez toi?

-Parce que... Mauvaise idée. Ma famille va nous déranger, et j'ai besoin d'être concentré pour être productif".

Je hausse les sourcils et croise les bras.

"Je parle de philosophie bien-sûr.

-Évidemment".

Je finis par céder et appeler mon chauffeur complètement crevée.

"T'as pas entraînement de foot?

-Non pas ce soir. Heureusement. Mais je dois pas trop tarder, ce soir ma copine va rencontrer mes parents".

Il semble légèrement stressé mais je souris pour le rassurer.

"C'est génial non?

-Bah... Je pense. Je suis plus très sûr de rien. Alors on va dire que... Oui.

-Moi je suis sûre que tout va bien se passer. Tu t'inquiètes pour rien".

Il hausse les épaules.

"J'espère que tu as raison".

Ma limousine se gare devant nous et on monte à l'intérieur.
Caleb semble surpris que je n'attende pas qu'on m'ouvre la porte, mais ne réplique rien à ce sujet.

Il me parle plus en profondeur de sa relation avec sa petite-amie, de pourquoi elle souhaite rencontrer ses parents, etc...

Apparemment, c'est très important pour elle et c'est une nouvelle étape dans leur couple.

Moi c'est le genre de choses dont je n'ai pas à me préocupper étant donné que mes parents rencontrent mes prétendants avant moi.

Enfin... En temps normal.

"Et toi?"

Je relève la tête, peu sûre de la question qu'il venait de me poser.

"Quoi, moi?

-Bah... Comment tu vas... Depuis ce midi?"

Je me pince la lèvre et hausse les épaules.

"Je ne sais pas vraiment. Je crois que je me sens plutôt bien par rapport à ce que je croyais. Mais... J'ai de mauvais pressentiments.

-Pourquoi?

-J'en sais rien... Maintenant que je suis seule... Je...

-Tu n'es pas seule. Me corrige t'il. On est là nous.

-Je sais... Et merci. Merci beaucoup".

Pourquoi est ce que je mens comme je respire, hein?

Je n'ai pas juste des pressentiments, à l'heure actuelle, je sais pertinemment que je dois m'attendre à quelque chose dans la semaine et ça ne me donne pas réellement confiance.

Je suis même terrifiée.

Le chauffeur se gare devant Waw Prison et on descend tous les deux calmement, marchant jusqu'à l'entrée.

Je suis obligée de faire des pieds et des mains pour que la vieille de l'accueil accepte Caleb.
Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre que l'on a un devoir très important à terminer avant demain matin.