Class Codes - Ancienne Version

2⚜ A New Emotion

Mon père est riche, il emploiera toute l'armée s'il le faut, il me retrouvera rapidement.

Qu'est ce que ce cafard compte faire contre une centaine de millier de soldats hein?

Comme toujours, j'ai gagné avant même d'avoir jeté le dé.

"Je ne te cache pas la haine que j'éprouve pour toi et ta famille de bourges. Sincèrement, si j'avais une autre solution je l'aurais choisie".

Je hausse les épaules pour lui faire comprendre que je m'en fichait et que de toute façon, je ne pouvais pas répondre.

"Si tu me cause le moindre problème, c'est toi qui meurs".

Je frémis en entendant sa phrase et il allume une cigarette.
Il lâche le volant quelques secondes, pour poser son briquet, et j'en profite pour mettre un coup de pied ce qui le fait tourner d'un seul coup.

La voiture est déviée brusquement mais il freine fortement et l'arrête avant qu'elle ne tombe dans le fossé.

"TU TE FOUS DE MA GUEULE SALOPE? JE VIENS DE DIRE QUOI LÀ ?"

Ce que je craignais arriva.
Il attrape une nouvelle fois mes cheveux et cogne ma tête si fort contre le tableau de bord, que je perd connaissance.

En me réveillant je suis attachée à un arbre pendant qu'il bouffait un paquet de chips face à moi.

Je tourne la tête des deux côtés et fronce les sourcils.

"On est où ? Demandais-je en remarquant qu'il avait enlevé le scotch.

-Quelque part. J'avais besoin d'une pause pour me dégourdir les jambes." Sourit-il.

Je sentais ma figure être collante et mon front me faisait horriblement mal.

Donc il souriait en voyant mon état?
J'imagine que ce schizophrène possède multi-antécédents dans le meurtre.

"Je veux juste retourner chez moi. Vous allez vous faire jeter en prison et tout rentrera dans l'ordre.

-Il n'y a pas d'ordre chez moi. Pas plus qu'en prison. Tu ne rentrera pas de sitôt. Mais c'est pas plus mal parce que j'ai toujours rêvé d'avoir une blonde avec un beau cul pour me tenir compagnie".

Je mime une expression de dégoût.

"Bon, le seul bémol c'est que tu es la reine des salopes, et qu'en plus t'es de la haute société.

-Tu veux combien? Demandais-je en ignorant ce qu'il dit.

-Moi?"

Il éclate d'un rire franc et masculin. Apparemment ce que j'ai dit était drôle.

"J'ai pas besoin d'argent. J'en ai assez. Alors essaie pas de m'acheter, tu me feras juste pitié".

Bon j'avais tort.
L'argent ne peut pas être une solution à tous les problèmes de la planète.
Pas pour cette situation en tout cas.

"Et moi? Dans tout ça... J'y gagne quoi?"

Il se met à réfléchir tout en bouffant une poignée de chips.

"Absolument rien. Si ce n'est de pouvoir avoir une place VIP à côté de moi.

-Qu'est ce que j'en ai à foutre?"

Il fronce les sourcils.
Et voilà, je l'ai remis en colère.

"Si tu préfère, tu peux rester attachée dans mon lit, en attendant que je revienne pour m'occuper de ton cas. Donc évite de faire des remarques comme ça".

Je tourne la tête vers la voiture, garée en contrebas.
C'était vraiment la forêt perdue ici. Je n'irai pas bien loin.

Je grogne.