12 juin 2019

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La musique de mon réveil sonne avec le Cds de « Queen ; Radio Ga Ga ; The Works) » indiquant que je dois sortir du lit, étant donné l'heure : six heure quarante cinq.

Alors j'ouvre mes yeux, tape mon réveil pour arrêter le titre qu'il lit, j'étire tous mes muscles en prenant soin de ne pas me faire une courbature dans l'une de mes jambes, car je trouve cela très désagréable, encore plus dès le matin. Je noue les dreadlocks de mes cheveux châtain clair en chignon je me munies de mes habits. Ensuite je descends l'escalier et retrouve ma mère, je lui embrasse le front, croque dans une pomme. Puis par en route vers la maison de Zéphyr.
Arrivé chez lui, je toque à l'entrée et aperçois sa mère. Poliment je lui dis bonjour, elle me répond la même chose ; je la questionne pour savoir si son fils est à la maison. Elle me répond négativement et rajoute : « Non désolé Oscar mais et dit qu'il n'est pas non plus rentré dormir hier ». À cet instant là, je me dis qu'il est peut-être encore aller au skate parc se fumer un join ; encore une fois...

Sans m'inquiéter d'avantage, je souhaite à sa mère une bonne matinée et reprends ma route vers le lycée. Six cents mètres plus loin j'entr'aperçois le portail du bahut ; alors je m'avance d'une allure plus rapide vers ma bande de copains. Je leurs checke à tous la main et les interroge sur leurs soirées dernières ; ils me disent tous, non tranquille de la situation ; qu'ils sont allés au skate parc avec Zéphyr, qui ne l'on pas vu regagner sa bâtisse.

Je ne les sollicite pas d'avantage et me dirige vers mon premier cours de la journée ; puis les heures passent les leçons passent, les exercices passent. Et plus le temps passe plus mon agenda scolaire se remplit de devoirs, ce qui ne me rend pas très heureux car en rentrant chez je n'ai pas très envie de me mettre à travailler. Malgré la flemme et le manque d'énergie je sors mon cahier de mathématiques. Tout à coup mon téléphone se met à tintinnabuler (sonner). Je vois que la police de la ville m'appelle. Naturellement je réponds. Durant cet appel, les policiers commencent par me dire « écoute petit... Zéphyr est... est... mort... ». Je découvre que mon élu, mon amant, mon para bataille, mon frère, celui qui connaissait toutes mes peines et tous mes secrets, celui que j'aimais celui qui me prêtait toujours une épaule pour pleurer... est mort ! Zéphyr est mort comment est-ce possible ? Comment lui peut avoir perdu la vie ?

Furax, et énervé j'arrache tous les posters qui étaient accrochés aux murs de ma chambre, je casse tous les cadres où il y avait tous nos souvenirs de vacances, je déchire toutes nos photos... cette affreuse révélation m'a bouleversée, je m'effondre alors brutalement sur le sol de ma chambre et pleure toutes les larmes de mon corps ; je laisse s'échapper toute la tristesse qui s'est tu en moi pendant toutes ces années. Je laisse déloger tout le malheur que j'éprouve... Il était un béguin, un frère un allier. Il était tout pour moi, tout mais maintenant je vais devoir avancer sans lui, sans ses sourires, sans le son de sa voix, sans son regard apaisant, sans ses blagues à la con qui me remontaient toujours le moral, sans ses grimaces qui me lançait en cours quand il s'ennuyait... sans tout cela ; cette phrase se répète constamment dans ma tête pendant de longues minutes. Jusqu'à ce que je m'endorme. 

Derniers instants...Where stories live. Discover now