~.•°•.•Chapitre unique•.•°•.~

936 49 31
                                        


~•————————~•°•.•°•~————————•~

  Chuuya rentrais tranquillement chez lui en faisant un détour dans les couloirs de l'immeuble du Port-Mafia.

  Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'il fonçait droit sur Dazai, qui sortaient du bureau du boss d'un air sombre et froid.

  Dazai ne l'avais pas non plus remarqué, donc il n'eut pas le temps de s'éloigner de la trajectoire du roux, qui le percuta de plain fouet et tomba sur le sol, tandis que le brun se rattrapa au mur.

  Chuuya se prépara à se relever et à protesté brillamment comme à son habitude, et il releva la tête pour rencontrer les yeux de son partenaire, mais en croisent son regard d'un noir sans fond et parsemer de braises brûlantes, il n'arriva pas à émettre un son, comme figé par ces yeux à faire fuir le diable en personne.

  Dazai était en colère.

  Une colère noire et sombre, une de celle que le roux avait si souvent entendu être décrite par les autres employés de la mafia.

  Il avait toujours crû qu'ils exagéraient. Après tout, comment cette momie pouvait-elle être si terrifiante lors d'une simple colère ? Il était lui même tout le temps en colère, cela ne rendais pas son regard mortel pour autant.

  Mais maintenant qu'il l'avait en face de lui, Chuuya compris enfin pourquoi ce jeune homme de 16 ans, celui qu'il appelait généralement "momie", "maquereau", ou "machine à gaspiller des bandages", avait pour pseudonyme dans la mafia "Le démon prodige".

  Car seul une quelconque créature sortie tout droit de l'enfer pouvait avoir un regard aussi vide, et pourtant aussi violent, aussi inhumain.

  Il résista de toutes ses forces à son instinct qui lui hurlait de partir en courant face à la menace imminente qu'il y avait en face de lui, et osa prendre la parole :

- Dazai, qu'es-ce qui t'arrive ?..

  Le brun lui jetta un regard agacer, et marmonna d'un ton énervé :

- Tsk. Formidable. Et maintenant, il fallait que je tombe sur un chien.

  Vexé par la remarque et oubliant pendant quelques secondes la menace que représentait actuellement Dazai, Chuuya objecta avec un air grognon :

- Hey ! Je suis pas un-

- Ferme la.

  Plus que soulé, le brun attrapa le plus petit par son collier et le releva, étranglant Chuuya au passage, qui, surpris, ne put retenir un gémissement douloureux.

- A-Arrête ! Dazai, tu me fais mal !

- Je t'ai dit de la fermée. D'ailleurs, tu devrais t'excuser non ? C'est toi qui m'a bousculer après tout.

  À cause de sa position actuelle, et du regard glacial que lui lançais Dazai, Chuuya se retint de lui répondre "oui, mais c'est moi qui suis tombé à cause de toi", même si son égo lui interdisait de s'excuser.

- Dazai, lâche moi, j'arrive plus à respirer-

  Le brun fronça le nez de mécontentement, et il tira plus fort sur le collier.

- Excuse toi. Tu es un chien, les chiens doivent obéir à leurs maîtres.

  Chuuya ne pouvait vraiment plus respirer. Il ne pris même pas la peine d'enregistrer la seconde partie de la phrase, et il attrapa la main de Dazai pour lui faire lâcher prise, mais n'y arriva pas, le plus grand faisant preuve d'une force qu'il ne lui connaissait pas.

~•Bad Mood•~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant