Prologue

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Il est 7h58 le soleil se lève Le bruit des feuilles mortes sous mes pieds me rappelle pourquoi je suis venue ici. La forêt en automne est mon endroit préféré. Personne ne sort à part moi car "il fait froid" . Ça m'arrange. Je trouve ça apaisant... C'est entre la nature et moi . Je ne suis pas comme tous les gens de cette société. Je m'appelle Noise. Mes parents ont voulu m'appeller ainsi car ca veut dire noisette. C'est assez bizarre ou stupide ou intéressant... Je ne sais pas trop quoi en penser. Je m'appelle donc Noise ,j'ai quinze ans et j'ai les yeux vairons l'un vert et l'autre marron, comme un appel à la nature , j'ai aussi une malformation au niveau des oreilles elle sont un peu pointues tout le monde se moquait de moi quand j'étais petite de mes yeux et de mes oreilles on disait que j'avais les oreilles d'une gargouille d'un elfe ou encore d'une chauve souris . La nature c'est un peu comme ma deuxième maison ; j'y avais ma cabane : quelques branches rassemblées comme un tipi, une vieille couverture jetée par-dessus et j'étais coupée du monde. Je m'appelle Noise et j'ai fugué de mon foyer d'accueil à dix ans et demi et depuis 5 ans je suis portée disparue.

Un jour, Adeline m'a attrapé par les cheveux et m'a traîné par terre. Ensuite, elle a commencé à monter les escaliers. J'ai essayé de me relever, mais elle m'a forcé à rester allongée. Alors, elle a traîné mon corps dans les escaliers jusqu'à la chambre de Christophe. Quand on a passé la porte de la suite parentale, je l'ai vu. Il était torse nu, toujours une bière à la main. Il regardait Adeline, qui me tenait toujours par les cheveux, puis me fixait. J'étais à genoux sur la moquette jaunie, car celle-ci avait fait son temps. "Qu'est ce que...Qu'est-ce qu'elle a fait..." dit-il, un sourire railleur aux lèvres, en parlant comme les hommes saouls d'une voix traînante, en bégayant.

"Elle s'est permis de sortir pour acheter de stupides livres avec notre argent ! " avait crié ma mère d'accueil Christophe m'avait regardé avec ce regard noir et insistant les lèvres pincer et les poings serrés je me suis empressé de dire que c'était l'argent que mes parents biologiques m'avaient donné dans l'enveloppe qui m'était dédier, Liselle est arrivé et m'a observé,un sourire incertain aux lèvres accouder dans le cadre de la porte. Et m'a tout simplement dit que mes parents étaient morts et que c'était désormais l'argent de ses parents à elle . Je l'ai suppliée du regard. "Pourquoi..." ai-je chuchoté, d'une voix à peine audible et d'un ton amer, les larmes aux yeux. Ils se sont tous mis à me fixer. J'ai cru voir de la pitié dans les yeux de Lise, mais Christophe m'a attrapé par la jambe, s'est mis à m'infliger d'énormes coups de pied. J'ai commencé à hurler de douleur. Liselle a détourné le regard. Adeline s'est retournée vers sa fille et lui a dit : "ressens-tu de la pitié pour cette chose, ma fille ?"
Christophe ne s'est pas interrompu pour autant.
"Arrête ! Arrête, s'il te plaît" ai-je crié, les larmes coulant sur mes joues.
Mais ils ne semblaient pas m'entendre. Je sentais mes forces me quitter peu à peu Lise à prononcer ses mots que je n'oublierais surement pas "jamais je ne serais peinée de ce monstre" j'avais ressenti une si grosse douleur au coeur "S'il te plaît. tu me fais mal ..." ai-je supplié, ma voix tremblante. Pourtant, mes paroles semblaient tomber dans un vide total d'indifférence. Ils étaient tous les trois complices dans cette violence insensée.

Soudain, Christophe s'est arrêté net.

Pendant quelques secondes, mes yeux étaient toujours fermés et mes dents étaient serrées. Doucement, j'ai relevé la tête et ouvert les yeux, m'attendant au pire. C'est alors que j'ai vu son regard figé dans le miroir qui ornait le mur. Ses yeux se sont écarquillés, son corps a tremblé. J'ai vu la prise de conscience se dessiner sur son visage. Il réalisait qu'il infligeait à Noise la même souffrance que son père lui infligeait autrefois. Un silence lourd s'est installé dans la pièce, brisé seulement par les battements de mon coeur meurtri. Mais malgré cette prise de conscience, la violence n'a pas cessé. Les mots que j'ai prononcés semblaient se perdre dans l'indifférence de leur regard.

Quand j'étais qu'un nourrisson mes parents m'avaient déposé sur le palier de mon ancienne famille d'accueil.

Dans mon berceau, il y avait une enveloppe avec beaucoup d'argent. Ma famille d'accueil en avait pris la plupart, c'est dans cette enveloppe que j'ai pris un billet de vingt , le seul qui restait pour m'acheter des livres et c'est ce simple choix, se simple geste qui m'a fait atterrir sur le sol de la chambre du "père" qui est sensé m'éduquer gémissant de douleurs due aux bleus dessiner sur mon corps et au sang qui coule le long de mon arcade pour cette simple action , désormais Christophe tournait en rond dans cette pièce, en s'agrippant les cheveux et en répétant "je suis comme lui" ou "qu'est-ce que j'ai fait", Adeline m'a ordonnée de sortir la poubelle. C'est là que, sur le même palier, j'ai remarqué une enveloppe. J'ai levé la tête pour voir si la personne qui l'avait posée à quelques centimètres de ou je me trouvais, la poubelle à la main que je devais jeter malgré mes souffrances, était là quelque part, mais je ne voyais personne. J'ai jeté un coup d'il derrière moi et j'ai tendu l'oreille. Adeline, ma mère d'accueil, et Liselle, ma grande sur de mon foyer d'hébergement, étaient en train de rire aux éclats par-dessus le son de la télé. Ils ne m'entendraient pas et ne me verraient pas, ai-je pensé. Je me suis retourné, ai baissé la tête. L'enveloppe était toujours là. Je l'ai ramassée l'ai glissée dans le manteau trop grand de ma sur d'accueil, usé et déchiré. Puis, j'ai pris la poubelle, traînant mes pieds douloureux et gémissant de douleur. Chaque pas était une torture, chaque vêtement me brûlait la peau. J'ai jeté la poubelle avec un cri de douleur, sentant l'humidité du sol à travers mes boots trouées.

J'ai ensuite sorti l'enveloppe de mon mentaux , je l'ai ouverte, il y avait énormément d'argent dans celle-ci ainsi qu'une lettre :

Ma chère et douce Noise dans cette enveloppe tu trouveras assez d'argent pour t'enfuir comme tu las toujours souhaite, on a toujours voulu te protéger, mais pas dans ces genres de conditions de vie affreuses, plusieurs personnes ne te veulent pas que du bien, fuis avant qu'ils te trouvent on t'aime fort oublie jamais, ne cesse jamais de te battre

tu es la clef Noise.

Ce jour la je suis partie , mon tipi est désormais cabane en rondins. Ma deuxième maison est devenue la seule. J'y ai tout ce dont j'ai besoin, à savoir une douche que j'ai crée avec de l'eau de source et un système en bois de chêne. Je suis douée pour le bricolage a vrai dire quand tu fugue a seulement 10ans et que tu vis seule pendant maintenant 5 longues années tu t'endurcis au fil du temps et apprends a te débrouiller sans laide de personne . Pour la cuisine, j'ai une casserole sur un feu de camp ainsi qu'un processus de filtrage. Je cueille des baies, je chasse à l'arc puis j'ai quelques boîtes de conserve pour les fins de mois.. (ne me demandez pas d'où elles viennent). Je m'appelle Noise, je n'ai pas de parents et tout ce qu'il mon laissé, c'est ce fichu collier à breloques pourvu d'une clé. Ils m'ont abandonnée quand j'avais à peine trois mois et sont apparemment morts dans un incendie. Je dis « apparemment » car je sais que ça ne peut pas être vrai. Quand le moment sera venue, je les rencontrerais.

Dans mes souvenirs, ma famille d'accueil était plutôt.. originale . Ils m'assénaient des coups de bâton sur les bras, les jambes, les cuisses, les fesses et le dos. Je m'appelle Noise et j'ai été victime de violences de la part de ma famille d'accueil. Un couple avec deux enfants, du moins un car la deuxième ne comptait sûrement pas à leurs yeux. Au final, votre seule amie c'est vous.
Ou la nature.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 14, 2023 ⏰

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