CHAPITRE 16 : Watch People Die Inside

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À peine que tu venais d'entrer que tu regrettas immédiatement ton geste.

T'as pas du tout réfléchi enfait.
S'il y a un cafard tu fais comment ?

Ceci dit, l'heure n'était pas à nos amis de la nuit.

L'armoire se situant près de la porte, tu plaques d'instinct ta main sur ta bouche pour ne pas faire de bruit.

Cette dernière, elle, s'ouvre lentement.
N'oubliant surtout pas (eh oui) d'émettre ce petit grincement sonore hyper flippant.
Comme si la mort elle même entrait.

À ce bruit, tout ton corps se raidit.

Dans une obscurité si profonde, avec un silence si distinct, tu avais comme une impression d'étouffer.
Que tout ton être entier suffoquait.

Comme si tu étais dans un film d'horreur.
Traquée par lui.

Tu entends ses pas qui s'éloignent petit à petit de là où tu es, allant à l'opposé de ta direction.
Ces derniers sont lents, fluides. Comme s'il prenait le temps de peser chacun d'entre eux.

Toute l'angoisse que tu avais accumulé depuis tout à l'heure avait malheureusement décidé de se manifester.
Le stress t'envahit de la tête aux pieds.

Ton cœur résonne tellement fort dans tes oreilles que tu te demandes même s'il n'y a pas quelqu'un à côté de toi dans l'armoire.

Tu bouges quand même ta tête pour vérifier (évidemment).

Tu regardes autour de toi, tremblotante, confinée dans ce petit espace restreint, jusqu'à ce que tu sens quelque chose sur ton oreille.

...

Nooooooooooon.

Bon, j'ai deux options.
Soit, je meure maintenant, soit je meure après.

Ou soit je...eh attend un instant... il a arrêté de marcher en dirait non ?

Oubliant ton oreille, tu avances ta tête sur la porte de l'armoire pour pouvoir mieux écouter.

Il doit peut-être être à côté du chevet ?

Mais tu n'entends rien.
Tu penses à entrebâiller légèrement la porte mais tu oublies aussitôt cette idée sous peine de décéder.

Tu prends une grande inspiration. Et s'il t'avais repéré ?

Mais nooooooooooon. Tout va bien ! On est pas dans un thread d'horreur de Squeezie ici, donc, todo va muy muy muy bien.

Soudain, les pas reprennent se dirigeant vers la porte.

Tu entends cette dernière se refermer puis plus rien.

La sueur perlant sur ton front, tout ton corps soupir de soulagement.
Tu reprends une inspiration et laisse ton corps se détendre.

C'était moins une.

Le danger enfin partit tu sors délicatement de l'armoire en refermant la porte.

Ouuuuuuuuuuuuuuf.
Ma phrase fétiche pendant tout mon séjour dans Mha.

Bha du moment que je m'en sors vivante.

Bon disparaissons avant que...

Ton âme quitte ton corps à ce moment précis.
Et ton corps faillis quitter la terre dans la foulée.

Shigaraki x Reader Where stories live. Discover now