Psycho - OUTERBANKS

55*

Elle l'embrasse tendrement sur la bouche et
sourit en le regardant, il plonge amoureusement dans ses yeux. 

Ils foncent immédiatement à la douche, elle
rentre en premier et Rafe la rejoint.

Seulement en voyant son corps nu elle
fronce les sourcils, il y avait des traces sur
son torse et son dos.

— C'est quoi ça ? Elle pause une main dessus et il grimace, elle lui lance un regard inquiet.

— J'ai fait un tour chez mon père, c'est rien.

— C'est pas normal, vraiment pas normal Rafe,
elle est déconcerté.

— Je sais, mais fallait que je mette les choses aux clairs avec lui. Je vais plus jamais retourner
là-bas, c'était la dernière fois, je vais trouver un boulot et prendre un appart.

— On en à déjà discuté tu peux rester ici tant
que tu le souhaite.

— Tu en fais déjà assez pour moi, il refuse.

Elle soupire en regardant ses hématomes,
cherchant une solution, puis d'un coup une
idée lui vint en tête.

— Et si on prenait un appart ensemble?
Un tout nouveau départ ? Elle propose.

— Tu.. tu parle sérieusement ? Il est surpris.

— Sérieusement, depuis qu'on habite ensemble,
tout est parfait pour notre relation. Plus de drogue, plus de jalousie ou d'inquiétude, plus personne pour ce mettre entre nous, tout ces facteurs de disputes effacés parce qu'on est ensemble tout le temps.

Il lui offre un grand sourire puis prend son visage entre ses mains pour l'embrasser.

— Alors c'est vraiment officiel nous deux ?

— Oui, je veux croire que tu as réellement changé, elle hoche la tête.

— Je t'aime, il dit sincèrement.

— Je t'aime aussi, elle le serre fort
contre lui.

Ils finissent de se doucher, et commence à ce préparer.

Toute contente Joyce traine Rafe dans la chambre
en lui cachant les yeux, ce qui était compliqué vu leur différence de taille il était courbé et elle sur la pointe des pieds.

Elle enlève ses mains et il découvre une tenue de soirée, une chemise noir avec un pantalon de la même couleur et des chaussures vernis, il y a
avait aussi une chevalière.

— C'est pour moi ?

Il est flatté, bien qu'il avait eu de nombreux cadeaux dans sa vie, là c'était différent.

Première il était un peu gênée dans son ego d'homme que ce soit sa copine qui lui offre
des cadeaux, il était plutôt habitué à l'inverse,
- patriarcat quand tu nous tiens-.

Mais bizarrement il aimait ça, qu'elle soit attentionnée envers lui.

Il s'approche et prends la bague en premier, effectivement il portait toujours des chevalières
et ça veut dire qu'elle avait remarquée ce petit détails.

Elle était en or elle avait aussi fait attention à
ça. car il ne portait jamais d'argent.

Il l'a contemple et remarque qu'elle est gravé
« J & R », c'était sûrement le plus beau cadeau qu'on lui avait fait, il l'a met directement sur son annuaire.

— Maintenant on à tout les deux notre bague, elle pose sa main sur la sienne et il l'attire vers lui pour l'embrasser et la remercier.

Il s'habille avec sa nouvelle tenue, elle lui allait parfaitement bien, il était très classe.

De son côté Joyce mis une longue robe bleu
pastel qui rappelait la couleur de ses yeux avec avec des longues manches en voile.

Ils s'en vont dîner, Joyce avait réservée un restaurant italien 5 étoiles, c'était très
romantique, leur couple avait l'air si sérieux.

Elle remarquait que Rafe avait l'air beaucoup plus calme et serein, mature. Elle se demande si c'était uniquement la drogue qui le rendait ainsi au paravant, où si c'était aussi l'amour qui l'avait
rendu meilleur.

Après le restaurant qui était un délice elle avait
loué un chalet en plein milieu de la forêt, c'était magnifique et d'un convivial.

Il y avait un grand balcon en bois avec un jacuzzi chauffé, à l'intérieur une odeur de sapin, une cheminée à l'entrée.

Au milieu de la pièce une grande toile pour un projecteur juste en face du lit si immense qu'on aurait pu y rentrer à 3.

Il pouvait clairement affirmer que c'était
la plus belle surprise qu'on lui ai jamais faites.

Lui qui n'avait jamais connu l'amour de
quiconque, désormais il se sentait le plus aimé
de cette planète.

Comme quoi il suffisait de si peu, si peu
pour changer quelqu'un en bien.