Psycho - OUTERBANKS

53*

— Alors dégage si tu crois ça, lance John B.

— John B, Sarah le rappel à l'ordre.

— JJ, tu vas laisser tout le monde me traiter
comme ça ? Blessée elle s'adresse à lui directement
avec un dernier espoir.

Il l'a regarde les yeux brillants, mais il contracte sa mâchoire en repensant à ce qu'elle avait dit peu
avant.

— JJ, dis quelque chose ? Elle insiste.

— Vas-t-en, il répond sèchement, s'il te plaît.

Elle est outrée, tout ça ne pouvait pas être vrai, elle ne s'était jamais senti aussi rejetée de toute sa vie, elle pensait vraiment qu'elle comptait pour eux, mais on dirait qu'elle n'était qu'un pansement.

— Vous êtes les gens plus ingrats que j'ai jamais rencontré, elle dit en essuyant ses yeux rapidement et s'en allant à son pick-up.

Quand Joyce rentre, Rafe est entrain de cuisiner et
il voit qu'elle se précipite immédiatement dans la chambre sans rien dire, il devine immédiatement que quelque chose ne va pas, il l'a suit.

— Est-ce que tout vas bien? Il demande la voyant assises sur le lit la tête dans les mains, fébrile.

Elle repense à tout ça, encore et encore.
Le problème avec JJ c'est qu'il lui avait donné tellement d'amour puis plus rien, et ça avait créé un manque chez elle, parce qu'il lui avait donné ce que Rafe n'avait jamais su lui donner.

— Je crois que tu es le seul à me comprendre
Rafe Cameron, certes tu as fait des erreurs mais parce que tu es vraiment toi avec moi, quelqu'un sans défauts ça n'existe pas.

Rafe est un peu choqué de recevoir une
déclaration comme ça, soudainement, au point
qu'il ne sait pas quoi répondre tout de suite.

— J'ai compris, que t'as toujours voulu me
protéger, et je te pardonne. J'ai beau me tenir loin
de toi, j'ai beau te fuir, tout me ramène à toi, nos chemins ne finissent jamais de se croiser et je refuse de croire que ce sont des coïncidences.

Il ne savait pas vraiment comment interpréter ses paroles, ils se demandait même si il n'était pas entrain de rêver, ou si elle avait bu même si ça ne semblait pas être le cas. Il l'écoute attentivement pendant que son rythme cardiaque accélère.

— Je sais que ça partira pas, c'est encore le cas,
c'est toujours là, encrée en moi, elle pose sa main sur ds poitrine.

Elle avait compris que la réponse se trouvait en
face d'elle, et qu'il fallait qu'elle arrête de le réfuter.

— De..De quoi tu parles ? Il veut être sûr de comprendre.

Elle se lève et se rapproche de lui, les yeux
remplis de larmes.

— Je t'aime encore, j'ai jamais cessez de t'aimer, pourtant je devrais pas et je m'auto déteste pour ça , mais je t'aime.

Il y a un grand blanc rempli d'émotion.

— Tu.., ses yeux se remplissent de larmes lui aussi.

Il pensait l'avoir perdu pour toujours, ce sentiment le rongeait chaque jour. Il ne pouvait pas vivre sans elle, il n'avait jamais été plus heureux que depuis qu'il c'était réconcilié avec elle, et qu'il vivait avec elle. Savoir qu'elle l'aimait encore, c'était ouvrir la possibilité qu'il cherchait désespérément depuis tant de temps, refaire sa vie avec elle.

Il n'était plus question de contrôle, de profit ou de jouer, il n'y avait plus aucun doute, il était réellement amoureux d'elle, ce serai elle et personne d'autre, la femme de sa vie, la future mère de ses enfants.

Il le pensait mais ne serait pas à l'aise de lui dire tout de suite, il avait déjà mis sa fierté de côté pour lui avoir déclaré ses sentiments.

Il n'avait jamais dit je t'aime avant parce qu'il n'avait
jamais connu l'amour, et c'était la plus belle sensation qu'il ai jamais ressenti et il ne voulait jamais que ça s'arrête quand il était avec elle.

Elle hoche la tête et il l'enlace aussi tôt, leur accolade dur plusieurs minutes.

Joyce se sent en sécurité dans ses bras, elle
oublie tout ses tracas pendant que Rafe profite
de la douceur de la blonde et ressent son parfum enivrant, c'est comme si il ne voulait jamais se décoller l'un de l'autre.

Mais Rafe est le premier à lâcher prise en mettant une main dans sa poche et fouillant celle-ci, pour ressortir un petit objet bien particulier.

La fameuse bague qu'il lui avait offerte à son anniversaire, et qu'elle lui avait rendu lors de leur rupture.

— Tu l'as encore ? Elle est agréablement surprise, tout ça lui remonte de nombreux souvenirs.

— Je l'aurai gardé jusqu'à ma mort, il sourit, mais je préférai que ce soit toi qui l'a garde, tu veux bien ?

Elle hoche la tête, et lui tend sa main il place le
bijou sur son annuaire gauche.

Pendant ce temps les deux jeunes c'était
fortement rapprochés, leur visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre il pouvait ressentir leurs souffles chaud.

— Tu me rends fou Joyce, il l'a regarde intensément puis passe une main tendre sur son coup.

La tentation est palpable, la blonde aimerait que
tout s'arrête mais il l'attire comme un aimant, elle n'arrivait plus à résister à cette distance.

Elle s'approche et l'embrasse langoureusement, il lui rend intensément ses baisers et vient les éparpiller sur son visage puis son cou.

Il passe une main sur ses fesses et les sert,
elle gémit, puis ils basculent sur le lit.

Il prend sa main et entre lasse ses doigts, puis soupire dans son oreille.

— Je laisserai plus personne nous séparer maintenant, c'est toi et moi.