La Reine des Pestes

Un malentendu

- Je t'ai dit que tu lui plaisait ! Dit ma meilleure amie en avalant une énorme bouché de glace à la vanille.
- Je trouve ça bizarre quand même !

C'était la première fois de ma vie que je plaisait non pas à un mais à deux garçons.

- Peut-être qu'ils ont des goût similaires ? Dit-elle toujours en vidant sa coupe de glace.
- Je te signal que je ne pas ressemble aux filles qui leurs colle au fesses.
- Qu'es-ce que t'en pense Marco ?

Ce dernier assis contre ma meilleure amie ne la lâchai pas du regard.

- Je ne sais pas trop. C'est vrai que j'ai vue Jake avec des filles pulpeuses quelques fois.
- Bah tu vois.
- Pulpeuses il a dit, pas obèse ! Rétorquais-je, tandis que Marco s'étrangle avec sa glace.
- Ça va mon chéri ?
- Oui ma puce.

Puis ils se remirent à s'embrasser langoureusement.

- Si vous recomancer je m'en vais. Menaçait-je.
Ils avait déjà passé la majorité de l'après-midi à s'embrasser.
- Désolé. Dit Marco gêné.
- Je suis sûr que tu te fais des films. Dit violette en attrapant ma glace.
- Comment tu fait pour manger autant sans prendre un gramme ? Dis-je jalouse.
- C'est parce que je me dépansse beaucoup. Tu devrais essayé au lieu de te lamenter sur ton sort !
- Tu sais que je déteste le sport. Bon je pense que je vais entrer. Dis-je blasé.
- Mais tu n'a rien acheté.
- C'est pas grave, on s'appelle plus tard ok ?
- Attend je vais te raccompagner. Dit-elle en se levant.
- Non t'inquiète on est vraiment proche de la maison. Dis-je en me levant.
- Bon bah à tout à l'heure dit-elle avant de reprendre la bouche de Marco.

Punaise elle a l'aire vraiment accro !

Quand j'arrive devant chez moi je suis en pleine réflexion lorsque Matias arrive lui aussi sur le palier. Je décide de l'ignorer et je vais pour ouvrir la porte de chez moi lorsqu'il m'interpelle.

- Ça va ? Demande-t-il timidement.
- Ouais. Répondis-je froidement.
- Je voulais te parler à propos d'hier.
- Je pense qu'il y a rien à dire. Dis-je en voulant ouvrir ma porte, mais il attrape mon bras me forçant à me retourner.
- Je suis vraiment désolé. Dit-il l'air sincères.
- C'est pas grave.
- Je ne me suis pas mis à ta place sur le moment et je voudrais qu'on en discute.
- Il n'y a rien à dire, c'est juste des trucs de gamins.
- Tu ne veux pas venir chez moi pour discuter ? Me propose-t-il.
- J'ai des tonnes de devoir à faire.
- S'il-te-plaît.

Il faut vraiment que je demande à un psy pourquoi je suis incapable de refuser quand les gens me supplient.
Matias m'entraîne chez lui. C'est bien mieux que la dernière fois. Avec tout ce qui se trouvait par terre je n'avais même pas vue qu'ils avaient du parquet.

- Tu veux quelque chose à boire ?
- Non merci. Dis-je tandis qu'il va se servir une bière.

Je pris place sur le canapé à l'extrémité tandis qu'il revient avec sa boisson.
Il s'installe trop proche de moi alors qu'il y a plein de place.

- Qu'es-ce que tu me veux ? Demandai-je franchement.
- Es-ce que tu es toujours aussi direct ?
- Oui.
- Je suis désolé pour hier.
- J'espère bien.
- Je voudrais qu'on efface tout et qu'on reprenne du début.
- Ça va être difficile !
- Je veux juste passer du temps avec toi.
- Pourquoi ?
- Parce que tu me plaît. Dit-il en mode séducteurs avant de prendre une gorgé de sa boisson.
- J'aime pas les mecs facile !
Il recrache sa bière et s'étouffe presque tandis que je m'empresse de lui donner des mouchoirs.
- Moi je suis un mec facile ?
- Oui. Dis-je honnêtement.

Il passe la main dans ses longs cheveux brun avant d'enlever sa veste de motard.

- Qu'es-ce qui te fait dire ça ?
- Tu as des plans culs.
- Et ça fait de moi un mec facile ?
- Oui.
- Je suppose que toi tu n'a jamais eu de plan cul ? Demande-t-il outré.
- J'ai l'air d'être une fille facile ?
Il prend un moment avant de répondre.
- Non.
- Donc vue que j'ai rien à voir avec les filles que tu fréquentes, qu'es-ce que tu me veux ?
- Tu me plaît.
- Pourquoi ? Demandai-je vraiment curieuse.
- Parce que tu es toi.
- Qu'es-ce que tu attend de moi ? Dis-je troublé.
- Je veux juste apprendre à te connaître.
- Donc tu me demandes pas d'être en couple avec toi là ?
- On se connait à peine. On peut sortir ensemble et voir où ça nous mène.
- Tu veux qu'on soit un genre de couple libre ? Pcq je suppose que tu va pas arrêter de voir tes plans cul.
- Pas tant que c'est pas sérieux entre nous deux. Dit-il très honnêtement.

Il doit être magicien pour réussir à m faire accepter ça.

- Donc tu veux sortir avec moi ?
- Disons plutôt qu'on se fréquentes.
- Tandis que tu vois d'autres filles ?
- Pourquoi se prendre la tête ? La vie est courte.
Dit-il avant de se coller à moi.
- T'es conscient que je ne suis pas une fille facile ?
- Oui madame.
- Donc je ne coucherais pas avec toi !
- J'espère que tu changeras d'avis. Dit-il en s'approchant dangereusement de moi.
- Tu peux toujours courrir.
Il m'embrasse avec fougue et je me dit que je me suis mise dans de sacré beau drap.