Si le mot déveine avait été inventé, c'était bien pour toi. Une jeune fille travaillant au quartier des plaisirs, vouée à satisfaire, et un démon incapable d'éprouver le moindre sentiment, c'était votre histoire insolite. Entre indifférence, meurtre...
— foreskelt. (n.) The euphoriayouexperiencewhen you are first falling in love.
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Pdv externe :
En lisant cette lettre, un air de fureur collait ton visage et déformait tous tes traits. Tu la chiffonnais et jetais violemment la boule de papier sur le sol.
- (?), tout va b- La voix de la rouquine se tue complètement en voyant l'expression qu'abordait ta face.
Ça aurait été mentir que de dire qu'Hana n'avait pas peur de toi à ce moment-là.
Tes mains devenaient moites, et tes ongles s'enfonçaient tellement fort dans la paume de ta main que du sang sortait de minces brèches. Tout ton corps tremblait tandis qu'une moulte d'émotions s'entrechoquaient dans ton cœur. Tes yeux (c/y) et rouges étaient écarquillés, on aurait même pu croire qu'ils allaient sortir de leur orbite. Tes dents grinçaient et tu mordais les peaux mortes de ta lèvre ébréchée.
Tes mains venaient se loger dans tes cheveux, et tes doigts les arrachaient de colère par poignées. Hana s'écartait de toi avec une peur submersive en voyant la haine incomparable qui prenait place sur ton visage.
- Comment ose-t-il ? Demandais-tu d'une voix féroce qui tétaniserait n'importe qui.
Tu jetais un brief regard à la fenêtre, elle était toujours bel et bien recouverte de cette paire de rideaux de satin, signifiant qu'il n'était pas encore l'heure de sortie.
Le problème étant, tu voulais chasser, tu voulais refouler ta haine sur un homme en lui dévorant ses entrailles. Néanmoins l'heure n'était pas au rendez-vous, et celà ne fit qu'accentuer ta colère.
Et pendant un court instant, un très court instant, tes yeux se dirigèrent vers Hana, avec l'idée de goûter rien qu'un peu à sa peau. Aussitôt un sentiment de honte recouvrit ton âme flamboyante. Et la pensée qui venait de traverser ton esprit te fit prendre conscience de l'état pitoyable et ingérable dans lequel tu te trouvais.
- Hana, il faudrait que tu partes. Lui annonçais-tu gravement.
- Mais m-
- Je t'en conjure, quitte cette pièce avec hâte. Tu insistais plus sévère.
La jeune fille eut un moment de doute avant de t'écouter et de s'enfuir vite de ta chambre.
Tu ne savais que faire, tout te tourmentait, cette lettre avait l'effet d'une bombe à retardement dans ton cœur. Puis, tu te résignais à aller voir Dōma, non pas par dépit, mais par confiance. Malgré les récents événements, tu étais persuadée qu'il trouverai les mots pour t'aider à soulager l'énervement incessant que tu ressentais.
Alors d'un pas lourd et certain, tu t'en allais vers sa chambre, en espérant qu'il s'y trouve. Et honnêtement tu ne savais pas si c'était une si bonne chose qu'il soit dans sa chambre à cette heure-ci.
Pdv interne :
J'ouvrais doucement la porte, et à ma grande surprise j'interrompais une sorte de rituel. Des hommes et des femmes, évidemment des adeptes, qui étaient assis en train de faire la queue devant Dōma. J'ai hésité, puis je me suis agenouillée à mon tour, trop confuse pour prendre une décision.
Je mis relativement du temps à comprendre ce qui se passait en réalité ici. C'était un moment pour les confessions, ils avouaient leurs péchés à Dōma en pensant que l'honnêteté les sauverait de tout préjudices.
- MonSeigneur, s'il vous plaît ayez pitié de moi... Implorait un pauvre homme. Il y a un mois de celà j'ai volé dans un marché local trois belles pommes qui venaient d'Europe...
Ouuuh c'est nasty...
- Pourquoi as-tu volé ces pommes ?
- Pour nourrir ma famille, j'étais dans une impasse. Poursuivait le quarantenaire.
La conversation continuait son cours, et au fur et à mesure, l'écart entre moi et Dōma se réduisait. Même si il fallut au final une bonne demi-heure avant que je n'arrive au confessionnal.
En tombant nez à nez avec moi, je pouvais voir ses yeux s'écarquiller. Je suppose qu'il est très étonné de me voir aussi peu de temps après notre altercation.
- Euh mon Seigneur, j-je viens me confesser.
- Je t'écoute. Me dit-il attentif.
- J'ai récemment été déçue de quelqu'un qui a une rancœur envers moi. Le problème étant, j'éprouve de la haine pour ce quelqu'un, mais au fond une partie de moi m'en empêche car je comprends sa rancœur et-
- Je te manque déjà ? Tu reviens me voir juste après notre dispute ? M'interrompt Dōma en chuchotant pour éviter que les autres ne l'entendent.
- Arrête deux minutes. Je suis venue parce que j'étais énervée, et je le suis encore d'ailleurs, j'avais surtout besoin de me changer les idées.
- T'es énervée ? Il me demande pour une confirmation.
- Évidemment que oui, tu m'as écouté ?
Il a l'air de réfléchir pendant un court instant.
- Votre attention ! S'exclame Dōma en se levant. Je suis désolée mais dû à un imprévu, je vais devoir couper court à la séance d'aujourd'hui. Vous m'en voyez sincèrement désolé. Il s'excuse en s'inclinant.
Il joue bien son rôle le bâtard.
- N'ayez crainte mon Seigneur, nous reviendrons plus tard. Lui informe un d'eux avant qu'ils ne quittent tous la pièce.
Il ne restait donc plus que lui, et moi.
- Si tu es si énervée, je te promets d'aller faire un carnage soir. Faisons couler du sang et nourrissons-nous jusqu'à être repus.
Sa main saisissait la mienne et la caressait, tandis qu'un sourire timide s'affichait sur mon visage.
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Je poste tard désolée, j'avais complétement oublié qu'on était mercredi mdrr 😭
Plus le temps passe plus je suis dans la merde pour mes devoirs, sad 💀
J'espère vous avez passé un bon Halloween <3
À dimanche pour une double update !! Et merci pour les 4k vues je suis trop contente !! 🤭💕
