𝟔𝟏 - sześćdziesiąt jeden

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PDV MATHIEU

14 avril 2020 - Maison de Ken, Paris, France - 19H45

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14 avril 2020 - Maison de Ken, Paris, France - 19H45

Je sors les deux cosys qui étaient attachés puis les posent par terre le temps de fermer la voiture. Nana prend le sac de ce que l'on ramène chez le Fenek.

Il y aura grave du monde, Yvick, les gars du 92, certains rappeurs, enfin bref, il a décidé de remplir sa maison. Heureusement que la présence de Lucie à réussi à calmer les fauves, on n'aurait pas pu venir avec les garçons. 

Est-ce que je suis prêt psychologiquement à passer du pote cool qui ne fait que des conneries en soirées au père de famille hyper sage ? 

Très clairement, non, j'ai peur de me faire juger. Peut-être qu'ils vont penser que c'est trop tôt, peut-être qu'ils ne vont pas les considérer comme mes fils, et ça craint grave, car ce sont un peu les tontons des jumeaux, donc en vrai ouais, je stresse là, je crois. 

Je jette un regard à ma Nana, et ça suffit à me détendre quand je vois son sourire, il illumine tout sur son passage. Mais son regard dévie, et ce qui vient d'atténuer ma panique disparaît.

- Valentina : Oh non merde. 

Elle remonte vite les couvertures sur Hiram et Barak, je tourne la tête pour voir des journalistes s'approcher en masse. 

J'avance très vite en essayant de cacher les cosys. Heureusement que le portail les bloque, mais bon un appareil photo est vite passé entre les barreaux. 

Elle toque à la porte, mais bien évidemment personne n'attend derrière, donc ça prend bien 30 bonnes secondes, dans lesquelles on est éclairés par la lumière extérieure, et donc complètements vulnérables face aux paparazzis. 

Trois plombes plus tard, un Maghrébin tout sec ouvre, une cigarette à la bouche, heureusement, non allumée. 

- Sneazzy : Polak ! Mon frère ! Valentina ! Ma sœur ! Comment vous all- c'est quoi ça ?

Ses yeux passent des jumeaux à nous. Et son sourire se fane. Merde. Je savais. 

- Sneazzy : Vous... Vous avez volé des bébés ? 

Après les grands-mères, lui aussi ? On a des têtes de voleurs de bébés ? 

- Non, et si tu veux des explications laisse nous entrer.

Il se décale très rapidement, comme s'il ne voulait pas être touché par un nourrisson. 

- Sneazzy : Décale ces monstres remplis de vomi et de caca de moi. 

Je m'approche, et le vois partir en faisant de grand enjambés, ses genoux remontant très haut. 

- Mec, tu ressembles à une autruche. 

J'enlève les petits manteaux, puis les accroches aux portes manteaux. 

- Valentina : T'es prêt ?

Pour seule réponse, je commence à avancer. Quand on passe la porte, tout les regards se posent sur nous avant de descendre. 

C'est reparti. En espérant qu'ils soient plus intelligents que Sneazz. 

Elyo prend une chips, les yeux écarquillés, avant de la mettre dans sa bouche et de mâcher exagérement. Il recommence, encore et encore, tandis que le silence s'alourdit de secondes en secondes. 

- Assaf : Sinon moi aujourd'hui, j'ai vu la bite d'Aladin, et vous votre journée ? 

Nek, vient très vite à notre rescousse, s'avance et se baisse tandis que je pose les cosys, sentant mes bras me tirer. Le voir s'émerveiller me fait tout bizarre, je suis plutôt habitué à le voir défoncé. 

- Ken : Viens, je vais t'emmener dans la pièce où se trouve Lucie, j'ai un deuxième lit. 

Nana nous suit, ne voulant sûrement pas subir l'interrogatoire seule, et je la comprends totalement. Je jette un bref coup d'œil à ma filleule, elle est plus vielle de deux semaines, mais est toute petite par rapport à eux. 

- Nana : Comment cela se fait que tu aies deux lits pour bébé ? 

- Ken : Beh, j'en ai acheté un juste avant pour la petite de Flav, mais j'avais oublié qu'il y avait celui de ma nièce pour quand ma sœur vient.

Elle acquiesce et il nous dit qu'il nous laisse tranquilles, qu'on revienne quand tout sera ok de notre côté. 

Je prends Barak, elle prend Hiram et on les pose cote à cote pour qu'ils puissent se rassurer l'un l'autre. Avant que l'on ne puisse sortir, mon manager passe la porte pour la refermer derrière lui. 

- Flav : Je crois que j'ai raté un très gros épisode de ta vie Polak. On m'explique ? 

- Très clairement mec, je t'avoue que je vais avoir la flemme de raconter une fois, alors deux c'est encore pire. Je vais tout vous dire, mais en une fois. 

Celui-ci prend le trajet retour, que nous suivons. On est attendus comme si nos noms étaient Neymar et Messi. Enfin sauf pour Elyo.

- Elyo : Attendez, je suis le seul à ne jamais avoir vu l'engin d'Aladin ? Polak même toi, tu l'as déjà vu ? 

- Bah oui, y a longtemps même.

- Elyo : Mais ! Montre le moi ! 

- Yvick : Pourquoi tu veux le voir ? 

Oh, ça promet d'être une discussion des plus matures. Notez mon ironie. 

- Elyo : C'est mon meilleur ami. 

- Yvick : Ok, donc, pourquoi tu veux le voir ? 

- Elyo : Imaginez y a un accident, et tout ce qui reste de son corps, ce sont ces bijoux de famille, comme je fais pour l'identifier ? Je serais là, comme un con, "non désolé monsieur l'agent, je ne peux pas vous aider, car j'ai jamais vu sa queue."

- Yvick : Bon, je recommence, pourquoi tu veux le voir ?

- Bref. Taisez-vous que je vous annonce des choses. 

Tous se remettent droit, correctement dans le siège dans lequel ils sont assis. Comment je pourrais résumer 15 jours de vacances en 1 minute ? Je crois que c'est impossible. 

Malgré tout, je commence à parler, et plus j'avance, plus le soulagement se lit sur les visages. À la fin, une exclamation se fait entendre de la bouche de Doums, ce qui nous fait tous tourner vers lui. 

- Doums : Donc c'est bon, vous ne les avez pas kidnappés ? 

Je soupire fortement en levant les yeux. 

- Écoutez les gars, ce sont mes fils maintenant, et j'espère que vous ne ferez aucune différence car ils sont adoptés. 

- Yvick : Frère, bien évidemment que non, quand est-ce qu'on pourra rencontrer nos neveux ? 

- Par contre on vous prévient, j'ai trop de potes, Nana aussi. Donc pour les parrains marraines, on va faire Enzo et Léna pour les deux, ce sera large, plus simple. 

- Elyo, Assaf : Tu ne peux pas savoir comment ça nous soulage.

Je souris, la joie me montant à la tronche. Je n'y crois toujours pas. Je suis papa.

•••

Bonne lecture mes petits Joro' !

Koeur, Lulu <3

🧡🧡🧡

𝑴𝒂 𝑵𝒂𝒏𝒂 | 𝑷𝑳𝑲 | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant