How To Be A Working Girl

Chapitre 2 : Tacos

1 heure 45. J'avais finis de manger depuis longtemps, je regardais par la fenêtre.

"- Mademoiselle, vous allez bien ?

Je me retournai et vit l'homme qui m'avait servi. C'était un jeune homme qui avait de court cheveux châtains qui s'alliait parfaitement avec ses petits yeux marrons. Il avait l'air plutôt costaud. Un teint bronzé avec une bouche charnue et souriante. Des joues creuses avec un menton carré. L'homme avait de largues épaules.

- Pardon ? Demandais-je perturbée par son physique. Vous dîtes ?

- Est-ce que vous allez bien ? Vous avez fini de manger et vous regarder la fenêtre comme si vous attendiez quelqu'un. Dit-il en posant la main sur la table.

Même ses mains paraissaient musclées.

- Ah, si ça va ! Je rigolai nerveusement. Je viens d'arriver à New York alors je profite de la vue.

Il me sourit. Son sourire lumineux m'inspirait confiance.

- Je peux ? demanda-t-il, en montrant la place libre en face de moi.

- Oh, oui ! Bien sûr. Acceptais-je, heureuse d'avoir de la compagnie.

Il ôta son tablier, le lança de l'autre côté du comptoir et s'assit en face de moi. Je retournai mon intention vers la fenêtre. Je me sentais coupable d'avoir quitté ma mère comme ça, elle doit être bouleversée.

- Vous êtes sur que vous allez bien?demanda-t-il, Vous semblez déboussolée.remarqua-t-il, en me regardant avec insistance.

Je ne sais pas pourquoi mais son sourire, son visage me mit en confiance tout de suite.

-Je me retrouve éjectée de chez moi, parce que mes parents ne veulent plus de moi, à cause de mes bêtises trop répétés. Je suis partie vivre avec ma meilleure amie. Je suis restée deux semaines chez elle, je n'ai pas trouvé de travail ni d'appartement donc elle m'a aussi chassée. Enfin, j'ai aussi gâché son plan d'un soir, donc elle m'en veut beaucoup. Elle me reproche de ne pas me rendre compte de la chance que j'aie d'être moi. Je ne comprends pas trop. Je me suis excusée mais elle ignore mes messages. Alors je suis à New York pour rencontrer ma marraine. Dis-je d'un trait.

Je soupirai. Cela faisait du bien de me confier avec un inconnu et en plus il était mignon.

Vu qu'il ne réagissait pas, je dis :

- Tu t'en fous, hein ?

- Non, non, mais je ne peux pas trop t'aider car mes parents me reproche mon "manque de maturité", plaisanta-t-il avec une voix hautaine.

On explosa de rire devant son imitation. Nous avons parlé toute la matinée avec quelques verres de vodka...

- Et tu t'appelles comment ? demandai-je, lorsqu'il but un verre de vodka.

- Andrew Baxton,se présenta-t-il en faisant une mini-révérence.

- Ariane McBowen,dis-je en faisant de même.

On continua de parler sans voir le soleil se lever.

Je me réveillai dans un bon lit. Je ne suis pas retournée chez Tania, alors où suis-je ? Je me levai énergiquement du lit.

- Calme-toi, Ariane, tu es chez moi.

Je me retournai et vit un jeune homme s'approchait de moi avec un plateau. Il le pose pas très loin de moi, sur une table pour deux. Je m'assis et en profita pour jeter un coup d'œil autour de moi. C'était un grand loft avec beaucoup de fenêtre. C'était vraiment mignon mais je le trouve un peu grand pour un simple serveur dans un restaurant mexicain.