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Le déni ? Je crois que c'est mon meilleur ami. Demain je pars.

Les médicaments me rattrapent, ils font leurs effets et je finis par m'endormir sans m'en rendre compte...

Le lendemain..

Je me réveille avec un mal de tête, horrible. Non c'est pas possible c'était quoi ça. Il s'est vraiment passé ce qu'il s'est passé ? C'était pas un rêve.

Mon Dieu..

Non non non... Je vais me suicidée.

Je me lève et je ressens une grosse boule au ventre, je stresse trop. J'ai peur de le voir, je sais pas comment je dois agité maintenant .

Mais normalement il n'est pas là, il travaille aujourd'hui. J'espère qu'il est partit travailler. Je sors de ma chambre et je descends doucement les escaliers. Je regarde dans le salon, il n'est pas là. La cuisine, il n'est pas là.

Al hamdoulillah.

Je soupire profondément. Ça me rassure qu'il soit pas là la vie parce que je suis tellement stressée à l'idée de m'expliquer avec lui sur ce qu'il s'est passé.

J'ai trop envie de rester dans le déni. Ça me soule de stresser, j'en ai mal au ventre et ça me plombe le moral.

Je vais en profiter qu'il ne soit pas là pour me changer les idées. Je vais faire un grand ménage, rien de mieux pour oublier les problèmes.

Je mets mes écouteurs, musique de dépressive, et je fais le plus gros ménage de l'univers, salon, salle de bain, cuisine, chambre, couloir bref toute la maison. Puis quand je finis je vois qu'il est déjà midi, il ne va pas tarder à arriver.

Je vais dans la cuisine et je regarde ce que je peux faire à manger. Je trouve rien de spécial à part de quoi faire des lasagnes, simple rapide efficace, donc je m'y mets.

Vingt minutes plus tard je met le plat au four et je continue de m'ambiancer sur du Nej.

Cette musique je l'avais en boucle dans mes oreilles. Cette musique je la vivais, elle me faisait quelques choses de bizarre, j'avais l'impression que c'était ma musique. Elle correspondait bien à mon cas, et à mon humeur de cette période.

Moi: Inutile de te chercher t'es jamais très loin
Pour te ressentir, il me suffit d'un rien.

J'ai pas besoin du collier pour penser à lui. Il est toujours là, dans ma tête.

Moi: Comme un miroir je vois mes yeux dans les tiens comme une lueur d'espoir, je me voyais tienne.

Et ce moment que j'aime tant, où je crie comme une folle, où je vides tout l'aire de mes poumons, et où je laisse mes larmes couler sur mes joues.

Moi: MÊME quand on me fait la cour ! Moi, je n'ai d'yeux que pour ton amour ! ... Même quand on me fait la couHouhoure ! Tu m'as dit "vas, l'amour ne fait pas tout" !

Et là c'est le moment où j'attrape le balai en guise de micro, où je fermes les yeux et que je donne le meilleur de moi-même.

Moi: TOUUUUT ! Me ramène à toi, me ramène à nous ! On s'aime mais on s'abîme, on s'aime mais on s'abîme, Aaaaahhhh !

Je la chantais a gorge déployée, je me retenais pas, vraiment pas du tout. Quand d'un coup je sens quelqu'un me toucher l'épaule....

NESMA - On s'a(b)imera jusqu'à la fin. [𝐑𝐞𝐞𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]  Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα