-HAFSATOU OUREYE DIALLO !
Je lève la tête désintéressé.
-Vous êtes libres , venez avec moi !
Je me lève prenant mon sac déjà prêt depuis hier nuit . Je tourne la tête vers Kama, elle me sourit tendrement. Silencieusement je me dirige vers elle et la prend dans mes bras . On se caresse le dos ensemble et je sentis derrière qu'elle pleurait .
-Je suis vraiment contente pour toi , n'oublie pas tout ce que je t'ai dit . C'est une nouvelle ère pour toi , saisie la chance que tu as et vie !
Je souris à mon tour et lui donne un bisous sur la joue .
-C'est noté je reviendrai te voir sache le ! Je t'aime !
-Je t'aime aussi jumelle !
-Grouille toi Diallo je n'ai pas que ça à faire !
Crit cette gorille devant la grille . Je souffle , embrasse une dernière fois ma jumelle et sort . Suivant la pénitentiaire qui marchait devant moi, on longeaient ce couloir communément appelé couloir de la mort , tellement sa longueur est fatiguante . Arrivé devant une grille , elle sort une carte métallique et déverrouille facilement. Nous continuons notre chemin jusqu'à ce qu'on arrive devant une porte .
-Reste là !
M'ordonne t'elle , puis elle entre . Comme une vidéo mis sur pause je patiente tranquillement et quelques minutes après elle sort me demandant d'entrer à mon tour . J'entre et on me dit de m'assoir, ensuite on me fis signer des papiers , puis me tend une boîte où était inscrit mon nom . Je la saisie et ouvre , voyant qu'il contient mes anciens affaires je la referme et on me dit que je peux partir .
Je me lève et sort de ce bureau, cette fois ci j'étais seul , donc maîtrisant toujours chaque recoins de cette endroit, c'est sans difficulté que je me dirige vers la sortie .
A bout du couloir, ce fut le soleil qui me tapa au yeux et direct je les ferme . Deux secondes après je me décide à affronter cette forte lumière. J'ouvre les yeux et pousse la dernière grille , sans regarder les gardes je fais mon chemin jusqu'à la dernière porte, l'ultime et là je lève les yeux au ciel . Je fixe ce plafond bleu , au nuage blanc et soyeux comme de la soie , j'essaie de côtoyer à nouveau ce soleil et je le défie du regard . A bout d'effort je baisse les yeux sur la terre ferme , croisant le sourire du gardien .
-Ça fait du bien hein ?
Dit il . Je l'observe sans rien répondre et il continue de me sourire .
-Tâche de ne plus perdre cette liberté , car la liberté vaut de l'or . Envole toi petit papillon !
Sur cette belle phrase il m'ouvre la porte , je lui offre quelques chose de rare chez moi : mon sourire , puis je sort et il referme la porte .
Je souffle un bon coup et d'un pas décidé je marche , je pars décidé à chercher mon destin !
*****
-Idiot ! Abrutie ! Comment ? Hein vous êtes des bandes d'incapables ! Sortez ! Dehors je dis !!
Hurle t'il rageux . Comme de petit rats ils courent tous vers la sortie, craignant encore un autre assaut de leur patron .
Seul dans cette immense salle qu'était la salle de réunion, il tournait en rond tel un lion dans sa cage . La colère le submerger, et la haine le rendait fiévreux !
-Je n'arrive pas à le croire ! Comment j'ai pû être aussi naïf bordel de patate douce !
Remonté à bloc il prend sa veste violemment et sort de cette pièce , n'oubliant pas de claqué la porte comme à l'accoutumée. D'un pas décidé il prend son ascenseur et quitte l'entreprise. Arrivé au parking il monte dans sa voiture et conduit à vive allure.
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TALION
RomanceToute vengeance est permise du moment où elle atteint le coupable. Et quand le déshonneur est public, il faut que la vengeance le soit aussi.