Chapitre 2 News

10 4 9
                                    

Je patiente et patiente encore, on m'a mit dans une pièce blanche ou il y a un lit et des chiottes. Les flics semblent se douter que je fasse partie du complot avec les autres gars.

N'importe quoi! Je suis innocent! Dans les deux sens alors relâcher moi et que je disparaisse!

La porte est verrouillé mais j'ai réussis à avoir mon lait. L'horloge à aiguille sur le mur en haut de la porte indique qu'il est deux heure de l'après midi. J'en ai marre mais je suis obligé de rester. Et juste pour mal faire, les parents de la jeune fille portent plainte.

J'aurais peut-être dû mettre un gilet et des shoes finalement, ça aurait peut-être mieux passé. C'est vrai, un mec sans chandail ni chaussures qui dit avoir protégé une fille pendant qu'elle se fessait battre par d'autre mecs, c'est assez bizarre non?

On frappe à la porte et je sors la réponse la plus débile de tout les temps.

- Entrer!

Comme si je pouvais l'en empêcher!

- Bonjour, me lance le drôle d'agent à moustache d'hier.

Il s'installe sur mon lit, me poussant les pieds sans se gêner.

- Les parents de la jeune fille portent plainte tu le sais. Deux des mecs de la bagarre avouent que tu es du groupe et l'autres il est toujours inconscient.

Quoi?! Quel âneries! Je ne suis certainement pas du groupe! Je ne l'ai connais même pas.

- Désolé, mais je crois que vos deux autres gars vous radotent des âneries, je ne suis pas de la bande. Je l'ai dis, je me baladais simplement dans la rues après avoir lus la lettre de ma mère pour son mariage.

- Et le fait que tu n'avais pas de vêtement sur le dos ni de chaussures, met en doute ton innocence, poursuivit-il comme si je n'avais rien dis.

- Et que dit la fille?

Il hausse les épaules.

- Ses parents disent qu'elle s'en remettra. C'est tout, j'ai pas plus de news pour toi.

Quel merde!

- Alors que plaides-tu? Coupable ou non coupable?

Quel question!

- Non coupable.

C'est cons d'autres gars, ils me le payeront si tout ça tourne mal pour moi.

- Bien, alors patiente encore, me dit-il en se relevant lentement comme s'il en avait marre de toute cette histoire.

Tout ça est très louche. Ben, je suis un mec louche aussi.

Il reparti enfin et je retombai dans mais pensées.

Je suis non coupable, c'est simple non?! Je ne suis pas de la bande, je suis toujours seul et pour toujours! Qu'est-ce qui est dur à comprendre là dedans?! Pourquoi y a fallu que je me foute dans ça?! T'es qu'un pauvre crétin Ishan, t'as voulu bien faire comme toujours et voilà ce que ça t'a donner! Maintenant, tu peux même faire de la tôle pour avoir protégé une pauvre fille. C'est super comme truc non? C'est une société de merde, ouais c'est super merdique!

Je reste encore un jour complet dans cette maudite pièce, pour m'annoncer que je vais finalement être jugé par la cour.

Merde, je vais mourir! J'espère que mon avoc' saura me défendre comme un pro'.

Dimanche, alors que le mariage de ma mère aurait dû avoir lieux, je suis, toute habillé cette fois, sur une chaise devant le grand bureau du juge. Des gens sont là en grands nombres et ça m'énerve. Mes parents son là, Richard aussi, ils sont sur des bancs un peu plus loin. Mon avoc' se trouve avoir un crâne d'œuf pour chapeau. Il semble vraiment nul, je croise les doigts pour que non.

C'est vraiment bidon de faire tout un chaudron pour une si petite chose dans le monde.

Le Juge... Je devrais plutôt dire la Juge se montre enfin la face et c'est partie!

Mais tout ça vire mal, j'ai chaud et mon père aussi. Ma mère à les larmes aux yeux. Rien n'est certains mais ça sens mauvais. Les petits pieds plus précisément. Après tout ce temps à avoir des baskets dans les pieds...

- Rien ne prouve qu'il ne fessait pas partie de la bande, sauf sa propre parole! lance le défendeur de la fille.

Je vois deux adulte sur leurs sièges, il me jettent des regards noirs. Ce sont les parents de la fille j'en suis sûr.

- Mais pourquoi aura-t-il battu ses co-équipier? rétorque le chauve avec permission.

- La réponse est toute simple, il n'avait pas besoin d'eux pour mal mené une jeune fille! Ils auraient probablement étés un obstacle pour ses projets! répond l'autre.

De quel projets parle-t-il? Je ne suis pas un violeur ni un tueur de jeune fille!

- Mais il n'a aucun dossier criminel! Et pourquoi ne pourrait-il pas tout simplement avoir agit comme il nous l'a décrit? reprend le chauve en pointant le cartable dans sa main.

Oui! pourquoi pas?!

- Il n'avait aucun vêtement sur lui, excepter un short. Même ses pieds n'avaient pas de chaussures. C'est un portrait parfait pour quelqu'un qui souhaite faire du mal à une jeune femme.

- Et depuis quand les gens ne peuvent plus se promener pieds nus en campagne et les homme sans gilet?

Je soupire, encore l'histoire des fringues.

- Les hommes qui ont participé à cette violence, ont affirmé que M. Black était des leurs.

Mais ils mentent!

Soudain, tout le monde regardent par derrière et dévisage quelqu'un. Je me retourne et vois difficilement le visage d'une jeune fille blonde qui avance.

- Alana! Qu'est-ce que tu... s'eclame la femme du couple adversaire.

- Maman, j'ai dix-huit ans, j'ai le droit de participer! la coupe le jeune fille en arrivant devant la foule.

Super une autre pour me condamné!

- J'annule la plainte! Cet homme est innocent! déclara-t-elle en me pointant du doit. C'est mon sauveur vous n'allez pas le condamner!

Quoi! Je vais m'évanouir!

Je me pince pour m'assurer que je ne rêve pas.

- Mais chérie... fait la sa mère mécontente.

- Il m'a porter secours quand trois hommes mon attaqué. Je peux vous le dire, les trois autres étaient cagoulé mais pas lui. Il a frappé à mort l'un des hommes qui m'attaquaient. Et je l'avait aperçu sortir de l'entrer de sa maison!

La juge leva le menton et frappa quelques petits coups de son marteau de bois miniature.

- L'affaire est close! M. Black est déclaré non coupable car la plainte a été annulé! Déclara-t-elle avant de se lever.

Je n'y croyais pas. Ma tête tournait et mes membres tremblaient je ne sais pourquoi.

L'avocat me fit lever et sortir de derrière le bureau devant nous. Aussitôt, la jeune fille me sauta dans les bras et je me figeai. Tout le monde nous observaient.

- Merci, me chuchota-t-elle avant de me relâcher et de me laisser repartir.

Attends quoi? Elle me dit merci? Je ne comprend plus rien.

Mes parents règle quelques papiers et je signe. finalement ma mère me fait promettre de réfléchir à sa proposition de venir vivre avec elle et repart. Je monte dans la voiture de Pierre et nous repartons à la maison.

Il est onze heures du soir mais Pierre arrête m'acheter plein de lait au chocolat dans un dépanneur. C'est pour me détendre. Le lait à toujours eu cet effet sur moi. Mais c'est normal j'imagine. J'en calle trois bouteilles de cartons avant de m'endormir sous le ronronnement du moteur.




Mes erreursWhere stories live. Discover now