Chapitre 1 Dans la rue noir

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P.S. J'ai fais faire la cover de mon livre par Avah-Moon. Elle est très douée. Merci Avah!


Je claque la porte derrière moi et file vers la rue mécontent. 

Dire que mère veut se marier avec ce fumier de Robert! Il est même pas beau! Et je ne veux surtout pas être à son mariage débile! 

Je bottai du pied nu un petit caillou, les mains dans les poche de mon short. 

-Quel âneries! 

Et papa me dit que pour le respect de ma mère, je dois y aller! Quel crétin!

Il fait noir, la nuit est tombé depuis trois heures. Mon père viens de me faire lire l'invitation que nous à envoyé ma mère pour son mariage. Je suis mécontent et contre. Je n'aime pas Robert, encore moins que elle elle l'aime. 

Je sais même pas pourquoi elle tient à ce que je sois là?! Elle qui ma laisser tomber alors que j'avais seulement trois ans! 

Je marche et arrive sur le bout de la rue où l'asphalte commence. Le sol dur sous mes pieds est encore chaud malgré que l'air est frais. Une légère brise souffle doucement entre les feuilles des arbres le long du chemin.  Soudain, j'aperçois une silhouette plus loin à l'avant, je vais pour faire demi-tour mais je m'arrête en en apercevant  trois de plus qui sortent des bois et se dirige vers la première. Quelqu'un cris, c'est la voix d'une fille. C'est un cris de détresse mais son volume est plutôt bas. J'entends des coups alors je me décide et m'élance vers là pour intervenir. 

J'agrippe un mec par le dos et le tire pour qu'il lâche la demoiselle. Je bouscule l'autre et envoie un coup de poing dans la face du dernier. La jeune fille est au sol recroquevillé sur elle même. Elle ne bouge pas, ne réagie pas. Les mecs sont cagoulé et ils commencent à me frapper. Je frappe durement le nez du plus grand et continue sur les deux autres. Bien vite ils sont au sol et gémissent. Alors que je secouai mon poing pour chasser la douleur, une véhicule arrive et s'arrête devant nous. 

- Bouge pas! m'ordonne le chauffeur. 

Je fronce les sourcils. 

Derrière lui, deux voiture de flics arrivent et les policiers me visent avec leurs armes. 

Quoi?! Je fait le gentil et j'ai droit à ça?! Quel société de merde! 

- Levez les mains jeune homme! m'ordonne le chef en sortant de sa caisse, toujours en pointant son arme sur moi. 

J'obéis à contre cœur et lève les mains et me retourne pour les laisser faire leurs boulots.  

Le gars en voiture devait nous avoir vue nous battre avec la lumière du véhicule et avoir appelé les flics et bien sûr, je vais passer un mauvais moment à me faire poser un questionnaire interminable.

Il me menotte les mains dans le dos et me fait monter dans sa voiture. Il reste un long moment avec son équipe et examine la cène.  

Dans quel galère je me suis fourré? Bah, peut-être que ça me ferra un excuse pour pas être au mariage. 

Finalement, une ambulance arrive, je pensai que c'était pour la fille mais il y firent monter un type la figure en sang. Ils embarquèrent les deux autres dans le deuxième police car et firent monter la fille dans l'ambulance mais assise à l'avant avec le chauffeur. 

Au moins elle va pas trop mal. 

Au bureau police, ils contactèrent ma mère puis mon père. Ils m'installèrent dans une salle blanche devant une table et une caméra. Un type moche s'assit sur la chaise d'en face et m'examine attentivement. 

- Alors mon jeune, raconte moi en détails ce qui c'est passé. 

Je lui explique tout, sans oublier le pourquoi je me suis retrouver dans la rue cette nuit. Mais, avec un ennui pitoyable. 

- Et dis moi, pourquoi t'as pas de gilet? me demande-t-il en haussant un sourcil. Et pas de baskets?

Je soupire, toujours les même foutus questions. 

- Je suis partie de chez moi comme ça, j'ai pas pris le temps de m'en mettre! râlais-je en m'évachant dans ma chaise inconfortable. 

- Bien, j'avais probablement d'autre questions à te posé, mais pour le moment je vais te laisser avec tes parents. 

Il se releva et sortit pendant que mon père et ma mère eux entraient. 

Merde, pourquoi? Je peux pas être seul deux seconde?

- Ti-loup, qu'est-ce qui c'est passé? me salut mon père. 

Bon et maintenant faut tout reraconter! Super j'aime trop raconter les mêmes histoires toute la nuit!

- J'ai juste botté les fesses de trois mecs qui agressaient une fille, expliquais-je brefement en détournant les yeux vers le mur à ma droite. 

- Mais que fessais-tu en pleine nuit dans la rue?! me demanda ma mère en prenant place devant moi d'un, air très sérieux.  

- Je marchais.

- Et pourquoi t'es vêtu comme ça?! Pierre ne peut pas t'acheter plus de vêtements? 

Encore! Non mais je peux pas juste traîner pieds nus et le torse à l'air?! On est an campagne dans un coin perdu, pourquoi faut toujours porter des baskets et des gilets? 

- C'est pas ça, grognais-je en baissant la tête de désespoir. Je voulais juste me balader dans le chemin les pieds à l'air. 

- Mon pauvre choux! Quand on sortira d'ici, je t'emmènerai t'acheter les gilets que t'aime et des pantalons modernes. 

Elle a rien écouté de ce que je viens de dire! Non, rien percuté.  

Je soupire d'ennuis. 

- Tout ira bien mon fils, cherche à me rassurer Pierre alors que j'ai super l'air paniqué. 

- Je te prendrai en même temps ton costume pour le mariage! continua Maria encore dans ses idées. 

Comme si j'allais y être! Maria, tu rêve en couleur.

- Tu voudrais quelque chose à boire? Ou à manger? me demande mon père comme si les flics allaient accepter de me laisser manger maintenant. Du lait? Ton lait au chocolat préféré?! 

- Voyons Pierre! Il n'est plus un gamin! lui reproche mère en lui lançant un regard noir. Ti-loup, je connais une jolie fille qui vit dans la même rue que moi. Si tu veux je t'arrange une rencontre. Elle est brune avec des yeux bleues. Elle est très jolie et aimable aussi. Et, j'ai une nouvelle maison, j'ai une chambre pour toi que tu peux décorer comme tu le souhaites.    

Non, j'aimerais bien mon lait au chocolat! Et moi en ville, même pas en rêve! Et franchement, comme si les filles m'intéressait! Laisse tomber ma', je n'irai pas vivre avec toi.  

- J'aime bien vivre avec pa' dans sa petite maison, répondis-je me concentrant sur la porte de sortie. 

- C'est toi Pierre qui lui oblige à dire des trucs pareilles? Dis, tu lui laisse au moins sortir avec des filles? 

Pierre ne répond pas, il roule les yeux et sort. 

Pourquoi tu me laisse avec elle?! Pitié non! 

- Je suis certaine que tu lui plairais aussi, ajouta Maria toujours sur son idée avec l'autre fille. Et l'école là bas est très bien! Je suis sûr que tu aurais beaucoup d'amis! 

Bla, bla, bla. Oublie pas mon lait papa! Que je ne meurs pas dans cette discussion débile avec mère! 


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