Un soleil bien trop chaud qui réchauffait un cœur bien trop fragile.
Un bien-être bien trop agréable et une tranquillité bien trop placide aussi près d'un esprit aussi fiévreux.
Un corps si malingre qui ne faisait qu'éclore tel le bourgeon d'un pauvre et mélancolique géranium aux feuilles vert foncées qui au départ se pelotonnait sur lui-même tel un malheureux enfant à qui l'on aurait autant brisé le cœur que détruit ses misérables rêves. Ce même être qui était à présent en train de germer tel le plant d'un banal et taciturne pélargonium triste. Si triste que la désolation de son être tout entier avait pour un instant provoqué une profonde asthénie dans laquelle elle avait fini par apercevoir une légère beauté qui l'avait doucement prise dans ses bras comme personne d'autre ne l'avait fait avant.
Et pourtant, elle l'avait repoussé.
Elle avait préféré se dégager de ses grandes et chaleureuses mains qui l'avaient recueillie pour se retrouver à nouveau au fond d'une grotte froide et silencieuse dans laquelle elle seule avait pu accomplir l'exploit d'avoir retrouvé son chemin.
Et elle était là.
Couchée sur le dos au milieu d'un champ de géranium triste dont la morosité n'atteignait pas la sienne, non.
Lasse, elle fixait le ciel d'un bleu si clair qu'il aurait pu chasser toute once de cette épaisse brume qui flottait tout autour d'elle et de son champ de fleurs mortes.
Elle attendait que le faucheur vienne l'emmener comme il l'avait si injustement fait avec toutes ses fleurs qui étaient d'un rose si plat.
Pourtant, lorsqu'il s'était présenté à elle,
Bam.
Sous son épaisse et effrayante capuche noire,
Bam.
De magnifiques émeraudes luisaient comme les étoiles qui brillent à la nuit tombée.
Bam.
Et une sensation nouvelle lui avait soudainement envahie la poitrine.
Badum.
Un cœur qui ne battait plus, pouvait-il réellement se remettre à frapper fort dans la cage thoracique tout simplement parce qu'elle avait voulu y croire ?
Badum.
Un infime espoir enterré mille lieux sous terre avait suffit à revigorer l'âme, mais sera-t-il suffisant pour effacer les maux d'un corps malade ?
Badum.
L'âme n'est rien sans corps.
Et le silence fut de nouveau.
︵‿︵‿୨♡ Ｉ ｗｒｏｔｅ ｙｏｕ ♡୧‿︵‿︵
♡❤︎♡
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J'ai pris teeeellement de temps avant d'enfin finir et poster cette fanfic ! Je suis tellement contente d'enfin pouvoir la poster.
Avant, j'aimerais m'excuser pour les quelconques fautes d'orthographe ou de français car bon.
De plus, les écarts d'écriture entre les chapitres sont tellement grand que je pense que ça peut être difficile à lire entre tous les changements incompréhensibles 💀 Je m'excuse.
Enfin bref.
Je vous remercie d'avoir laisser une quelconque chance à cette histoire.
