Chapitre 6 : Première mission

8 0 0
                                    

Chichi était très contente.

La vie était la même. Son mari faisait les mêmes choses qu'avant, mais cette fois il était légitimement payé pour ça. Elle recevait des bulletins de salaire et avait même rempli sa déclaration d'impôts ! Quel bonheur de normalité.

Quelques mois plus tard, en fin d'après-midi, sa première vraie mission arriva.

- Maman, dit Goten en descendant les escaliers, le téléphone y me parle.

- Arrête de jouer avec, dit Chichi. C'est le téléphone de papa.

- Mais c'est pas un jeu que je connais. C'est la voix d'un monsieur qui parle.

- Quoi ? Mais enfin ! C'est un appel ! Donne-moi ça !

La voix étouffée de l'interlocuteur parvint à son oreille. Il était tout énervé.

- Allo ?

- Enfin quelqu'un qui répond ! C'est un numéro d'urgence je rappelle ! Où est Gokû ?

- Je ne sais pas, je vais voir.

- Comment ça vous ne... Il doit avoir ce téléphone vingt-quatre heures sur vingt-quatre !

- S'il faisait ça, ce téléphone serait cassé depuis longtemps, soupira Chichi. Mon petit Goten chéri, tu peux trouver ton père ?

Goten ferma les yeux. Il posa ses doigts sur sa tête, chaque main d'un côté du front, se concentra très, très fort et cria dans ses pensées aussi loin qu'il put : PAPA !! Et se transforma en super-Saiyen.

Son père se téléporta dans la maison.

- Goten ! Qu'est ce qu'il y a, ça va ?

- Téléphone pour toi, dit-il en reprenant sa forme normale. Pointant de l'index vers la main de sa maman.

- Ah, bon.

Il prit l'appareil que sa femme lui tendait.

- Allo ?

- Vous êtes bien Gokû ? Donnez votre code secret !

- Oui. Le code c'est Gokû.

C'est au terme de longues concertations et d'inutiles explications sur la sécurité qu'on avait permis à Gokû d'utiliser son propre nom comme code. Après tout, ce n'était pas plus devinable qu'un mot au hasard.

Le général soupira.

- Oui... c'est bien ça. C'est malheureusement bien ça. Bref ! Venez de toute urgence au quartier général !

- Pas de problème, dit Gokû en posant deux doigts sur son front, ce qui l'aidait à se concentrer. Il se tourna vers le nord-est, où il savait que le QG était.

Une fois prêt il continua :

- Demandez à votre soldat le plus fort de donner plein de coups de poings dans le vide !

Le général se couvrit le front d'une main et transmit l'ordre, qui fut répété à la fenêtre où s'échauffaient les membres d'une troupe.

- On parle de moi ! Lança Vervein, un arrogant soldat qui avait raison de l'être car il était dans le top 1% mondial en puissance physique. Il s'exécuta immédiatement, plein d'enthousiasme, et exécuta une pluie de coups dans le vide devant lui. Jusqu'à ce qu'au lieu d'un vide, il y eut Gokû, sur qui les deux poings s'écrasèrent en plein dans le visage.

Reconnaissant l'invincible guerrier, Vervein se jeta au sol, en panique et suppliant :

- Désolé, désolé grand Maître ! Je ne sais pas ce qui est arrivé ! Jamais je ne vous aurais frappé !

Héros OfficielWhere stories live. Discover now