Guérire même du pire

10 2 0
                                    

C'est ce qui c'est passé pour moi. La depression est la maladie du bonheur.
Je n'avais plus de bonheur en moi, alors j'ai entraîné mon cerveau à croire que j'étais heureuse, en riant tous les jours, en souriant aux gens autour de moi, en plaisantant sur des choses du quotidien et en m'attardant sur chaque chose positive qui se produisait dans mes journées.
Mais pour ça, il faut être capable de sortir de notre zone de confort et d'accepter de créer de nouvelles manières de penser, de nouveaux circuits et de les entraîner tous les jours pour que ceux-ci deviennent des habitudes.
Et c'est ce qui différencie sûrement les gens malades des personnes saines. Car comme je l'ai brièvement expliqué dans le chapitre ''Quand changer n'est plus qu'une option", il y a des situations où le choix de changer ou non n'est pas un luxe à la portée de tous.
Les malades n'ont d'autres choix que de changer s'il veulent guérir, cela devient instinctif puisqu'il s'agit de survie.
Tandis que les gens sains, eux, n'ont pas la pression de devoir changer. Oui ils ne se sentent pas bien dans leur quotidien et oui ils aspirent à une vie meilleure, mais cela n'est pas suffisant pour leur donner le courage et l'envie de sortir de leur zone de confort et c'est bien dommage.
Parce que, je peux vous dire que pour avoir vécu la "reprogrammation de mon cerveau", même si le chemin est long et fastidieux, le jeu en vaut vraiment la chandelle...

Trouver le bonheur par la force de ses penséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant