«Que... s'est-il passé...»
Semblant avoir perdue la mémoire lors d'un étrange incident, t/p devra se débrouiller seule dans son voyage à travers Teyvat.
Seule... Enfin... Pas réellement...
Un but oublié, un avenir incertain, et des compagnons de rou...
Le garçon qui m'accompagnait m'avait laissée derrière pour se lancer à l'assaut de monstres qui avaient été attirés par la délicieuse odeur de plats provenant du centre-ville.
Alors c'est ça qu'il entendait par "s'amuser"...
Perché sur un grand rocher et arc à la main, il visait de la pointe de sa flèche hydro, un géosaure qui avait trouvé le sommeil suite à son festin.
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Childe : "3...2...1..." Décompta-t-il avant de ne lâcher la corde, qui donna l'impulsion nécessaire à son arme pour toucher sa cible.
Le monstre reçut son attaque de plein fouet. Aveuglé par l'eau de la flèche, il secoua la tête pour sécher ses écailles de la solution aqueuse.
Il est super précis !! Enfin, je présume que c'est normal...
Par contre il ne serait pas désavantagé si cela devenait un combat rapproché ??
Comme si le dragon avait lu dans mes pensées, il nous fonça dessus en se repliant sur lui-même avec le but de nous donner un coup de patte.
Wouahh !! Il est trop rapide pour lui tirer dessus-
Cependant, à ma grande surprise, avant que le monstre ne nous atteigne, j'observais sur le sol une ombre se dirigeant droit sur ce dernier.
Je fixais alors celui qui combattait, et me rendis compte que ce fut Childe. Mais cette fois, il avait des skirks à la main.
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Il maîtrise deux armes ??
Son arme de prédilection sortie, le combat prit fin en un rien de temps.
Childe : "C'est déjà terminé..." Soupira-t-il de déception en me rejoignant.
T/p : "Donc nous avons fait tout ce chemin pour ça ?..."
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Childe : "Hmm quoi de mieux pour se dépenser tout en en tirant de la satisfaction, non ?"
T/p : "Je reste quand même mitigée..." Le réfutai-je en jetant des poignards qui passèrent au-dessus de son épaule.
Cette soudaine intervention eût pour but d'achever les petits des monstres qui allaient se venger.
Leur corps inanimés tombèrent alors au sol, et se baignaient dans leur propre sang.
Le réflexe que j'eus me laissa bouche bée. Ces gestes m'étaient si familiers et étaient si fluides que cela m'effrayait.
Cette action était si instinctive, que j'en demeurais troublée même après plusieurs minutes.
Je ne sais pas d'où provient cette force et ce sang-froid...
J'ai la sensation... que je pourrais ôter la vie de quiconque sans problème...
Ce n'est vraiment pas rassurant...
Cette réflexion me fit douter de moi... De ma capacité à me contrôler et à contrôler la soif de combat qui semblait couler dans mes veines.
En baissant mon regard, je vis mes mains entachées de rouge. C'était le sang de mes victimes qui m'avait éclaboussé.
Mon visage et le fait que je me recroquevillais sur moi-même, tremblante, trahirent alors mon angoisse. L'exécuteur tenta donc de me réconforter, voyant bien mon bouleversement.
Ce n'est pas une peur... Mais ce n'est pas forcément quelque chose que j'apprécie non plus...
Tuer mon adversaire n'est pas ce que je cherche... Mais le combattre était plaisant...
J-Je ne comprends pas... Suis-je...une tueuse....?? N-non... Je ne veux pas...
J'étais si focalisée sur les questions que je me posais, que le moindre acte du roux me faisait sursauter.
Détachant son écharpe en laine, ce dernier m'enroula dans celle-ci, souhaitant me calmer.
T/p : "Si chaud...." Fis-je d'une petite voix.
Il ressemble à un grand frère...
C'est si apaisant d'être près de lui. C'est comme si toutes mes frayeurs avaient disparues.
...Je me sens en sécurité avec lui...
En effet, le sentiment de paralysie s'était volatilisé, ainsi que mes pensées négatives.
T/p : "....Grand frère...." Murmurai-je.
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Mon appellation si spontanée laissa un instant le jeune homme sans voix, tandis que je me blottis dans le doux tissu.
Peu après, à mon agréable surprise, le prêt de son écharpe ne fut pas la seule action qu'entreprit ce dernier pour m'apaiser.
Il s'était accroupi derrière moi, et m'enveloppait dans ses grands bras musclés, ses mains touchant facilement mes jambes qui étaient repliées vers ma poitrine. Son torse chaleureux couvrait mon dos en proie au froid.
Son étreinte était comparable au cocon d'un papillon ou à la coquille d'un poussin, qui ne céderaient que lorsque les petits êtres qu'ils abritaient étaient prêts à faire leur grand saut dans le monde cruel qui les attendait.
Il en faisait de même. Il n'avait pas besoin de prononcer un seul mot que je savais qu'il ne me lâcherait que lorsque je me sentirai capable d'affronter ce qui me restait à découvrir, à me faire face.
T/p : "..."
Je faisais ainsi durer ce moment pendant une quinzaine de minutes avant de n'oser dire quoique ce soit.
Puis, d'un souffle qui allait se perdre dans les bruits d'explosions de feux d'artifices, je lui donnai mon nom.
T/p : "T/p...."
Cette capitulation de ma part le fit alors sourire, sous les étincelles irisées de la nuit. Et en échange, il s'approcha de mon oreille, et me dévoila un de ses secrets.
