Chapitre 11

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Buck était dans la chambre d'hôpital d'Eddie. Il lui tenait sa main droite dans ses mains. Le médecin lui avait dit que son homme n'avait rien de grave, qu'il avait juste besoin de repos, mais il y croirait qu'en voyant Eddie réveillé.

Cela arriva quelques minutes plus tard.

- Hey.

- Hey. Souffla-t-il de soulagement.

- Que s'est-il passé ?

- Un connard a grillé le feu rouge et il t'est rentré dedans. D'après Athéna, il était bourré, drogué et il y avait du gaz hilarant dans la voiture. Il est en garde à vue. Heureusement que tu n'as rien, sinon...

- Evan. Je suis là.

- Oui. Par contre, repos complet pendant un mois.

- Repos complet ?

- Oui. Pas de caserne et pas de galipettes.

- Tu plaisantes ?

- Non.

Son homme soupira. Il sourit. Il se redressa puis il l'embrassa avec tendresse.

On frappa à la porte de la chambre.

- Heureux de te voir réveillé, Eddie.

- Merci Bobby.

- Je vais te remplacer auprès de lui car tu es demandé ailleurs Buck.

- Comment ça ?

- Ta nièce vient de naître. Chimney vient d'appeler.

- Allez oncle Buck. Vas-y.

- D'accord.

Il embrassa son homme puis après un étreinte paternelle de la part de Bobby il partit à la maternité.

¤¤¤

Il tenait sa nièce dans ses bras. Elle était si petite.

- Elle est magnifique. Vous avez décidé de son nom ?

- Nous allons l'appeler comme la mère de Chimney. Jee-Yun.

Il les regarda.

- Très beau prénom. Bienvenue dans la famille Jee-Yun.

Il posa un baiser sur le front de sa nièce.

- Evan.

Il regarda sa sœur.

- Comment va Eddie ?

- Il s'en sort bien. Son épaule a été touchée, mais rien de casser. Il doit juste faire attention pendant un mois.

- Tant mieux.

¤¤¤

Il était de retour auprès de son homme. Il lui montrait des photos de sa nièce.

- Elle est adorable. Comme son oncle.

Il sourit puis embrassa son homme.

- Eddie, tu pourras me montrer des photos de Christopher petit ?

- Bien sûr.

Il le vit grimacer.

- Tu as mal ?

- Mon épaule. Le docteur a dit qu'elle serait sensible, mais je ne pensais pas que ce serait autant.

- Tu veux que j'aille appeler une infirmière pour qu'elle te donne quelque chose ?

- Non. J'ai supporté pire.

- Oui, mais...

Son homme l'attira à lui pour l'embrasser.

- Je vais bien Evan.

- Tu pourras dire ça dans un mois.

Son brun sourit puis l'embrassa de nouveau.

¤¤¤

- Buck, le four à sonner. Dit Christopher.

- D'accord, j'y vais.

Aujourd'hui, Eddie rentrait chez lui. Ils lui préparaient une petite fête en famille. C'était la tante Pepa de son homme qui allait le chercher. Ce dernier le pensait à la caserne.

- Finit la banderole, Evan, je vais voir le four.

- Merci abuela.

Isabel lui sourit puis alla dans la cuisine. Du moment où il l'avait prévenu de l'accident d'Eddie, la grand-mère lui avait demandé de l'appeler abuela car il faisait parti de la famille.

Il reçut un message de tante Pepa disant qu'ils étaient en bas.

- Ils sont là.

Quand ils entendirent la porte s'ouvrir, ils s'écrièrent ''Surprise''. Eddie répondit au câlin de son fils puis il vint l'embrasser. Il était un peu gêné devant les femmes Diaz, mais il était heureux que son homme assume ses sentiments devant elles.

- Bienvenue chez toi.

- Chez nous. Lui répondit son homme.

Sans lui laisser le temps de répondre, il alla enlacer sa grand-mère.

¤¤¤

Enfin seul, dans le lit, il regarda son homme.

- Eddie, tout à l'heure, à ton arrivée, tu as dit, enfin...

- Chez nous. Je me souviens.

- Pourquoi ? Tu parlais de Christopher et toi, que je suis bête.

- Oui et non. Je parlais aussi de toi.

- Eddie...

- Je ne veux plus être séparé de toi Evan. Je veux pouvoir m'endormir tous les soirs en regardant ton visage et je veux me réveiller en voyant ton sourire. Je veux aussi voir tous les jours la joie de Christopher de te voir dans la cuisine entrain de préparer le petit déjeuner. Je veux pouvoir...

Il le fit taire en l'embrassant.

- Je le veux aussi. Mais tu es sûr que ce n'est pas trop tôt ?

- Je dirais que j'ai perdu trop de temps. Je n'assumais pas ce que je ressentais pour toi au début de notre relation, mais depuis notre première nuit je suis amoureux de toi.

Il sourit le cœur battant la chamade.

- Moi aussi.

Ils s'embrassèrent.

- Je t'aime tellement Evan.

- Je t'aime tout autant Eddie.


Mon hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant