Vole Et Armes

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Je ne vais pas vous faire un schéma, deux mois s'étaient écoulés depuis la dernière fois. Ma vie n'était pas très intéressante mais au moins je travaillais et j'avais de quoi vivre. Je n'avais pas revu l'inconnu depuis l'autre fois. Je m'en fichais. Je n'avais pas eu de nouvelles du casting non plu, j'en concluai que je ne leur avais pas plu. J'étais un peu déçu, mais je m'en étais douté. J'étais bloqué dans une routine pesante mais je ressentais que je n'avais pas le droit de m'en plaindre. Malgré les appels réguliers de Olma, j'avais l'impression qu'il manquait quelque chose à ma vie, mais je ne savais pas quoi.

Ce matin, il n'y avait pas beaucoup de clients, alors je m'étais assise sur une chaise du bar, et je m'étais assoupie. J'avais du mal à dormir en ce moment, je pensais trop. Heureusement pour moi, le patron n'était pas là, sinon il m'aurait déjà renvoyé. Une voix vint perturbé mon sommeil.

- Tu vas devenir une vraie star ! Cria une voix.

Je me relevai immédiatement, 3 clients venaient d'entrer. Ils s'approchaient du bar. Je retournais de l'autre côté, à ma place.

- Bonjour ! Commença une voix.

Je ne les regardai pas.

- Bonjour, dis-je.

- J'avais oublié que vous travaillez ici, dit une voix.

Je l'avais déjà entendu quelque part. Je relevai immédiatement la tête. Évidemment, c'était l'inconnu. Il me souriait.

- Ah... Heu ouai, dis-je.

- Pour une fois, on s'est pas bousculé, riai-je.

Mais qu'est ce qui me prenait ? Il allait me prendre pour une folle. J'arrêtais immédiatement de rire.

- Qu'est-ce que je vous serre ? Demandai-je.

L'inconnu me scrutait du regard. Je l'ignorais.

- 3 bonnes bières, se réjouissa l'un d'entre eux. Vous savez, il va devenir-

L'inconnu posa sa main sur la bouche de son ami. Je haussai les sourcils. Ils partirent à une table. Je me demandais ce qu'il voulait dire. Ça ne devait pas plaire à l'inconnu en tout cas. Je les entendais rire depuis leur table. Je préparais leurs verres et leurs apportai.

- Voilà pour vous, dis-je.

- Merci, dit l'inconnu.

Je repartis vers le contoire. Je sentais un regard sur moi, mais je n'y prêtais pas attention.

Cette journée aurait pu être complètement banale, elle aurait dû l'être, comme toutes les autres, mais 5 minutes plus tard, un homme avec une cagoule entra dans le bar. Je manquai de m'étouffer.

- Personne ne bouge ! Cria-t-il.

Au début, je n'y croyais pas trop. Les clients se retournaient brusquement.

- Très drôle, partez d'ici, dis-je.

L'inconnu et ses amis regardaient la scène attentivement. Je n'avais pas très peur, on m'avait déjà fait le coup, un gamin qui voulait faire une mauvaise blague.

- La caisse, souffla l'homme.

Je me mis à rire. On aurait pu me prendre pour une folle. Mais cette scène était improbable, c'était sûrement un gosse. Je remarquai le regard outré de l'inconnu.

- On m'a déjà fait le coup plusieurs fois, rentre chez tes parents, dis-je.

Il me fusillait du regard. Le pauvre, j'avais sûrement fais rater son plan.

- J'ai dis la caisse ! Cria-t-il.

Au même moment, il avait sortit un flingue de sa poche, j'avais immédiatement reculé et levé les bras. C'était peut-être pas une simple blague de gamin finalement. Je tournais la tête vers l'inconnu et ses amis, ils semblaient aussi anxieux que moi. Je n'avais pas été préparé à ce genre de situation.

- Qu'est-ce que vous voulez ? Demandai-je.

- La caisse ! Hurla-t-il.

Je le voyais s'approcher dangereusement de moi avec son arme. Je reculais pour atteindre la caisse. Il était derrière moi. Je tapais un code pour l'ouvrir. Dans la tête c'était l'apocalypse, je m'imaginais tout les moyens qu'il avait pour me tuer, et il y en avait beaucoup. Je me trompai de code.

- Plus vite, souffla-t-il.

À cause de la pression, je tremblais, et ratai à nouveau le code. Cette fois-ci, je sentis quelque chose de dure sur l'arrière de ma tête.

– Je vous en supplie, ne me faite pas de mal, je vais l'ouvrir, dis-je.

J'étais morte de peur.

– Dépêches toi, souffla-t-il.

- Vous pouvez peut-être poser votre arme, dit l'inconnu.

Je m'étais paralysé à l'entente de sa voix. L'homme armé se retourna vers lui. Il ne me regardait plus. Une idée me vint alors à l'esprit. Alors qu'il était de dos, j'attrapai une bouteille qui se trouvait derrière le contoire et la frappa sur sa tête. Il s'écroula sur le sol, faisant tombé son arme. Un des garçon se rua vers nous et attrapa l'arme. Il observa longuement l'arme. Je sentais enfin mon pouls se calmer.

- C'est une fausse, dit-il.

Oh bordel. Je donnais un petit coup dans la tête de l'homme pour qu'il se réveille. Quel connard !

- Dégage, connard, dis-je.

Il se releva avec difficulté et partis rapidement sans nous regarder. J'espérai qu'il avait honte.

- Putain, dis-je.

Je me baissai pour ramasser les bouts de verre.

- Tout va bien ? Demanda l'inconnu.

- Oui, ce n'était qu'un gamin, dis-je sèchement.

– Vous devriez en parler à votre patron, ou même aller voir la police, dit-il.

Je posai mon regard dans le siens, avant d'arrêter.

– Ce n'est qu'un enfant, dis-je.

Il semblait surpris.

- On devrait y aller, dit un de ses amis.

Je sentais le regard de l'inconnu sur moi.

- Je peux vous aidez ? Demanda-t-il.

Je me relevai. J'avais pas besoin de lui, vraiment pas.

- Non, dis-je.

Il était mal à l'aise. Il déposa un billet sur le contoire et partit. Alors qu'il franchissait la porte, il s'arrêta et se tourna.

- Vous savez, on peut pas tout gérer seule, dit-il.

Il partit juste après. Mon regard était fixé sur l'endroit où il était il y a quelques instants. Sa phrase était encré dans mon cerveau. Je n'allais pas l'oublier de si tôt.

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Bonjour !

J'espère que vous allez bien.

Petit chapitre mais j'espère qu'il vous a plu.

Je voulais vous remerciez pour les 100k de vues sur The Freak, c'est dingue.

Merci infiniment,

Je vous aimes <3

Maintenant C'est Nous (avec Joseph Quinn) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant