Chapitre 42

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Je me retourne et je vois les deux jeunes filles qui me regarde. Je me lève et fais une révérence.

A: Je suis une domestique Vos Altesses.

L: Pourquoi vous avez touché à nos jouets ?

A: Parce qu'on m'a demandé de les ranger.

Elles se déplacent dans la chambre.

J: Vous avez bougé nos boîtes ?

A: Oui... Je me suis dit que vous auriez plus de place pour jouer comme ça.

Elles se tournent vers moi et me dévisagent.

L: C'est gentil.

Elles me sourient et je leur souris à mon tour. Je me baisse à nouveau pour continuer à ramasser et elles ne disent rien. Elles vont dans la salle de bain, pour se changer, je pense.

Je suis allé cueillir quelques fleurs que je mets dans le vase qui est dans la chambre des filles. J'ai fini de tout ranger. Je mets les fleurs en place et j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir. Elles ouvrent de grands yeux.

L et J: Wouaw ! C'est trop beau !

Je souris et fais une révérence.

Je commence à partir, mais elles courent dans ma direction et m'attrape chacune par une main.

L: Tu veux pas rester jouer avec nous ?

A: Moi ? Je suis une domestique, je n'ai pas le droit de...

J: T'as l'air gentille et puis c'est super jolie ce que t'as fait de notre chambre.

L: Aller dit oui !

Elles sautent en me tirant les mains.

A: Vous devez pas vous coucher ?

L: Reste un petit peu !

Je suis exténuée et je dois encore passer dans la chambre d'Ethen. Je ne suis pas sûr d'avoir le droit de  faire cela... 

A: Bon d'accord mais on ne dérange pas tout car je vais devoir tout reranger après !

Elles se regardent avec un petit sourire complice.

L et J: C'est nous qui rangerons tous !

Elles sont tellement mignonnes, comment refuser ? Nous nous installons par terre et commençons à jouer.

Nous avons bien rigolé. Je ne sais pas combien de temps, c'est écouler depuis que nous avons commencé. Les filles viennent de s'endormir. Je ne peux pas les porter, elles sont trop grandes. Je prends deux couvertures et les poses sur elles. Je range un peu en silence pour ne pas les réveiller.

?: Qu'est-ce qui s'est passe ici ?

Je me retrouve et découvre Ethen à l'entrée de la porte. Il a la chemise ouverte, les cheveux en bataille et ne porte plus sa veste. Il est trop beau même comme ça. Il a un air inquiet.

Je mets un doigt sur ma bouche pour lui dire de ne pas faire de bruit. Il s'agenouille à mes côtés.

A: Rien de spécial pourquoi ?

E: C'est le chantier ! Vous avez fait quoi ?

Je souris.

A: On a juste joué ! 

E: C'est violent de jouer avec toi.

Je lui donne une tape sur le torse et on explose de rire. Il me serre fort dans ses bras.

E: J'ai eu peur pour toi !

A: Pourquoi ?

E: Tu devais me rejoindre dans ma chambre. Je t'ai cherché partout ! 

A: Désoler j'ai pas vu le temps passé. J'ai rangé la chambre de tes cousines et elles ont voulus que je joue avec elles. Mais maintenant je joue toute seule !

Il sourit et reprend mon visage entre ses mains. Je pose les miennes sur les siennes et on se regarde dans les yeux. Il baisse la tête et on s'embrasse tendrement. Moi qui devais lui dire que tout devait s'arrêter que l'on ne pouvait pas continuer à flirter comme ça, c'est pas gagné. Quand mon regard se plonge dans le sien j'oublie tout et je n'ai qu'une envie : qu'il me prenne dans ses bras et qu'il ne me lâche jamais.

E: Toi tu jouais avec mes cousines ?

A: Oui pourquoi ?

E: C'est horrible de jouer avec elles !

A: Non je trouve pas, je me suis bien amusé.

Nous nous regardons en souriant. Il se lève et m'aide à me lever. 

A: On devrait pas les laisser par terre.

Il lâche un petit rire et prend Lina dans ses bras. Il la dépose dans son lit et passe ensuite à Joy.

A: Je vais continuer de ranger un peu.

E: Tu rigole ? Viens plutôt avec moi.

Il me prend par la main et me tire vers la sortie. Si Owen passe par la, je suis morte.

A: pourquoi ?

E: J'ai quelque chose à te dire.

A: Ah bon ? Qu'est-ce que c'est ?

E: [...]

A suivre...

Une vie de château [ En Réécriture ]Onde histórias criam vida. Descubra agora