Atsumu x oc (Tome 1)

Chapitre 13 : Les nationales

« Ça suffit les garçons soit vous vous séparez, soit vous jouerez pas le premier match ! »

Kita avait dit ça d'un ton sec aux jumeaux qui n'arrêtaient pas de se battre, se lançant des objets qui finissaient par atterrir sur le chauffeur.
Le coach, désespéré, lui avait demandé d'intervenir.
À la surprise de plusieurs joueurs, Suna, qui était à côté de Nao, se leva et pris la place d'Osamu.
Celui-ci s'assit donc à côté d'elle.

Le calme revenu et un accident évité, le capitaine put se rassoir.
Cependant l'un de ses gestes n'échappa aux trois fouines du club de volley, Rintarō, Atsumu et Nao.
Le jeune homme avait entrelacé ses doigts avec ceux d'Aran, avant de mettre leur deux mains dans sa poche.

Atsumu semblait être profondément choqué.
Nao l'entendait déjà dire « Et vous avez vu ? Il a prit sa main ! Comme le fait un couple ! ».
Elle l'entendait déjà piqué un fard parce qu'il était le seul à ne pas l'avoir compris.
Et pourtant entre les nombreuses fois où ils se sont appelés par leur prénom, les fois où Kita lui souriait, leurs nombreuses soirées passées tous les deux « entre amis », il y avait de quoi se poser des questions.

Elle tourna la tête vers le Miya à côté d'elle.
Il était d'ailleurs entrain de regarder des photos de nourriture sur son téléphone

« Il y en a pas un pour rattraper l'autre »
Marmonna-t-elle

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« OH QUELLE TRAÎTRESSE ! »

Pourquoi fallait-il toujours qu'il crie ?
Surtout quand elle dormait ?
Nao était sûre que le blond avait quelque chose contre le fait qu'elle dorme.
Elle releva la tête et ouvrit les yeux, se demandant qu'elle était (encore) la raison de tous ses cris.

Atsumu la regardait, l'air énervé.

- Je te prête mon épaule pour dormir et toi tu vas voir ailleurs ?
- Arrête de te plaindre Tsum. C'est pas de ma faute si je suis plus attirant que toi, répondit Osamu à la place de la brune.
- Arrête de faire genre tu veux la pécho, je sais que t'es gay !

Et ils commencèrent à se battre. Encore. Nao lança l'une de ses chaussures sur Atsumu et lui ordonna de la fermer si il ne voulait pas se recevoir l'autre. Si elle pouvait rattraper ses heures de sommeil perdues, alors personne ne devait l'en empêcher. Et surtout pas cet abruti arrogant qu'était le numéro 7.
Nao remit ses écouteurs et se rendormit.

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Après un trajet mouvementé, l'équipe arriva à Tokyo et ils rejoignirent les autres équipes dans le hall.
La manageuse cherchait des yeux sa bouteille d'oxygène, son pote à la compote, son libéro préféré, son...

- Komori !
- Ito-chan !
- Comment tu vas ?
- Super et toi ?
- Nickel. J'ai surtout le sentiment qu'on va vous défoncer !
- Tu peux toujours courir !

Atsumu arriva et le salua à son tour.

- Il est pas là Sakusa, demanda la brune.
- Si, il doit être dans le coin.

Nao observa les alentours et comprit. Ça pour être dans le coin, il était dans le coin. Dans le coin de la salle même.
Elle sortit un masque de son sac et partit lui dire bonjour.

Voyant que le courant passait bien entre les deux, Atsumu pesta.

- J'arrive pas à savoir si t'es jaloux de Sakusa ou de Nao, lui dit Aran, arrivé de nulle part.
- Je suis jaloux de...de..., il réfléchit un instant, bien joué je suis jaloux des deux maintenant.

Le brun ricana et partit. Atsumu, lui, repartit dans sa contemplation puis, au bout de quelques minutes s'écria :

- Mais c'est qu'elle le drague en plus !

Les deux concernés se retournèrent et le regardèrent d'un air dégoûté. Le blond put entendre son frère se moquer au loin.

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Le premier match avait lieu bientôt et l'équipe était celle de Kageyama Tobio, Karasuno. Les joueurs étaient préparés et motivés.
Nao avait tout fait pour les soutenir au maximum, exauçant les moindres souhaits de chacun, dont celui d'Atsumu.
Elle était donc actuellement entrain de lui masser le dos, soit disant parce que « s'il avait mal au dos, il ne pourrait pas faire ses passes de génie ».
Les autres membres de l'équipe ne paraissait pas tant étonnés. À vrai dire les moments qu'ils passaient tous les deux étaient toujours particuliers.
Leur relation entière était particulière.
Rien que la veille, la brune lui avait claqué une porte au nez parce qu'elle avait envie de passer du temps avec son Rin.
Le blond s'était donc retrouvé à errer dans les couloirs, cherchant désespérément quelqu'un à embêter.

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- Miya ! Qu'est-ce que tu fous là ? Tu devrais être entrain de t'entraîner ! Arrête de te croire au dessus de tout !

La jeune fille l'avait aperçu effrayer les joueurs de Karasuno et n'avait pas pu s'empêcher de le réprimander.

- Ah, salut Tobio-chan !

Soudain, un garçon de petite taille glissa et atterrit à ses pieds. Elle se baissa, inquiète et lui demanda s'il avait besoin d'aide.

- Non, t'inquiètes. Je suis juste tombé sous ton charme !

La réflexion l'ayant prise de court, elle se mit à rire et l'aida à se relever.
Un autre garçon s'approcha.

- Attends, t'as fait tomber ça...

Il fit mine de ramasser quelque chose par terre et lui fourra un bout de papier dans la main. Dessus était écrit « mon cœur »

- Mais vous avez de la merde dans les yeux à Karasuno ??

Une blondasse venait d'interrompre les déclarations des deux joueurs.

- Sérieux, vous pouvez trouver mille fois mieux, dit-il en regardant Nao avec dégoût.
- C'est pas ce que tu disais hier soir, pourtant, répondit la manageuse, pleine de confiance.

Le numéro 7 se rapprocha d'elle et murmura d'une voix suave.

- Et je disais quoi hier soir ?

Nao rougit et balbutia quelque chose comme « Aller, on va retourner nous entraîner. »

Fier de son effet, le jeune homme ricana et reprit son entraînement.

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Dévastés.
Voilà comment ils se sentaient tous.
Éliminés dès leur premier match ?
La dernière année de Kita-senpai ?
C'était lamentable.

Ils rentrèrent, abattus, a l'hôtel. Finalement le voyage à Tokyo serait de courte durée...

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J'ai vu qu'on avait dépassé les 300 vues, merci à tous ceux qui lisent et à ceux qui votent, j'espère que mon histoire vous plait !
J'ai eu une (petite) panne d'inspi. Le pire c'est que j'ai 1 milliard de chapitres d'avance...
Le prochain chapitre sera sur leur dernier jour de deuxième année !