Pour appréhender sa réaction, Je l'ai rejoins sur place.

— Non, mais qu'est ce qui t'a prit de faire ça. Tu n'avais pas à lui trancher la gorge, je ne cautionne pas cette façon de faire, commettre un meurtre requiert un peu plus d'élégance, rien qu'une balle aurez suffit. T'aurais pu éviter cette effusion de sang.

— Tu aurais préféré que je lui tires dessus le temps de permettre aux deux autres de s'éclipser.

— Tout est sous contrôle.

— Vraiment ? Aziz, rends pas les choses plus compliqué qu'elles ne le sont déjà. Tu veux m'aider ? Restes là, je n'en ai que pour un moment.

— Sans rire.

En vrai, je m'attendais à pas à ce qu'elle revienne. J'étais prédisposé à la secourir. Je me réjouissais de l'attendre dire " Aziz, finalement j'ai eu tort ". Ce fut ne pas le cas, ça lui a même pas prit plus de cinq minutes. Elle était là en face de moi, et à côté d'elle les enfants qu'elle a ramené. Ces deux garnements m'ont tout de suite reconnus. Ils se sont cru hors de danger, en agrippant la main de leur cher oncle Aziz.

— Qu'est ce que tu disais ? disait la cinglée qui je ne sais par quel miracle s'est chargée des ravisseurs.

— Attends tu les as ?

J'allais dire " assassiner devant les enfants "

— Voyons pas devant les enfants, faut pas exagérer aussi, je suis lucide ! Par contre ils ont du les entendre crier. Mince !

— ....

— Quoi? abréger leur souffrance s'est avéré être un peu plus compliqué.

J'ai mis fin à la conversation. Décidément elle était cinglé, il valait mieux qu'elle se tienne à carreaux des enfants. Je devais lui faire comprendre ça au moins.
Si on avait pas des intérêts communs, je l'aurais tué à la seconde où elle a accepté d'orchestrer le kidnapping. Je n'aime pas traîner avec plus dangereux que moi. On ne sait jamais !

— louy deal bi. ( Bon qu'est qu'on fait ?)

— Disparaître tout simplement et faire parler de nous, au moment où mon frère, et sa bande Aicha y compris s'y attendront le moins.

Je donnerai tout pour voir comment mon cher frère, vit ces heures sombres. Je lui ai pris tout ce qui comptait à ses yeux. Ceux pour qui il a réussi à tenir toutes ces années, le désespoir va le consumer jusqu'à ce qu'il m'implore de l'achever. En ce qui concerne ce bon vieux Kader, il a même pas idée des horreurs que le fils prodige lui réserve très prochainement. Les choses ne font que commencer !


Kader

— Mr le maire? Ça a commencé.

Je devais , m'exprimer publiquement sur l'arrestation malencontreuse de ma femme, qui s'est fait avoir si bêtement par cette traînée de Dalanda. Je la croyais morte en plus ? Comment elle a pu survivre ? Beaucoup trop de choses m'échappent ces jours-ci, de petits mis à jours s'imposent et d'agir en conséquence.

— Mr le maire ?

— Allons y.

J'ai arraché le discours des mains de mon attaché de presse, et j'ai arpenté les escaliers pour me rendre au troisième où la presse attendait de m'achever.

J'ai même pas eu le temps de bien ajuster le micro, qu'ils ont commencé à me bombarder de questions.

— Mr le maire, qu'en pensez vous vous de l'arrestation soudaine de Ramata ?

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