Mon homme

Prologue

Buck effleurait les hanches de son amant tout en dégustant la peau de son torse.

- Evan... Je t'en prie.

- Non, je ne vais pas plus vite. Neufs jours que je n'ai pas pu avoir ton corps, je veux prendre mon temps.

- Tu me le paieras.

- J'y compte bien.

Il se redressa pour venir embrasser son amant. Il sourit dans le baiser en sentant les mains de son amant se poser sur ses fesses puis les agripper fermement.

- On prendra notre temps après, là, j'ai vraiment envie de m'enfoncer en toi.

- Comment dire non quand tu me regardes comme ça ?

À peine avait-il fini sa phrase qu'il se retrouva le dos sur le matelas.

Son amant leva sa jambe gauche puis la posa sur sa hanche pour pouvoir se placer en ses jambes. Ils s'embrassèrent tendrement puis il gémit en sentant son amant entrer en lui.

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Son amant caressa ses cheveux après leurs étreintes.

- Ne passons plus neufs jours sans se toucher. Dit-il en se blottissant dans ses bras.

- Oui.

- Si on officialisait les choses, nous pourrions...

- Evan. Soupira son amant. Je t'ai déjà dit que ça n'arriverait jamais.

Il se redressa.

- Alors tu vas juste me baiser de temps en temps jusqu'à ce que tu te lasses ?

- C'était le deal après notre première fois.

- Tu ne ressens rien pour moi que le fait que je sois ton vide couilles ?

- Tu n'es pas qu'un vide couilles. Tu es mon meilleur ami. Un meilleur ami avec qui je couche.

- Bien. Alors nous devrions arrêter.

- Evan.

- Non. Cette relation ne me convient pas. Moi je n'ai pas honte de ce que nous faisons. Je tiens à toi. Tu es plus que mon meilleur ami Eddie. J'ai des sentiments pour toi. Quand nous sommes avec Christopher, je me sens en famille, quand je vois ton sourire, je veux t'embrasser. Je veux pouvoir te tenir la main quand je le souhaite, t'enlacer. Tu ne peux pas savoir combien c'est dur pour moi de te voir sourire à cette professeur, de ne pas pouvoir ne serait-ce que t'effleurer à la caserne. Je ne comptais pas avoir des sentiments pour toi quand on a commencé à coucher ensemble, mais c'est arrivé. Et puis-ce que tu ne ressens rien pour moi qu'un copain de baise, nous devrions arrêter et redevenir de simples collègues, et amis simplement quand nous sommes avec Christopher.

- Si c'est ce que tu veux.

Eddie se rhabilla puis quitta son appartement. En entendant la porte se fermer, il laissa les larmes qu'il retenait glisser sur ses joues. Il avait espérer qu'Eddie refuse de ne plus le voir, qu'ils allaient se laisser une chance. Mais non. Il n'était vraiment qu'un vide couilles, qu'un mec qu'il baissait pour se soulager.

Un haut le cœur le força à partir en courant dans sa salle de bain où il vida son estomac.

Il était tombé amoureux d'Eddie et ce dernier venait de le briser.