Chapitre 3 ➪ Céleste | Une paysanne parmi les nobles

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Malheureusement, l'Université de nobles où j'allais peut-être étudier – si par chance j'étais admise... – n'autorisait pas les animaux. Dans ma valisette, j'avais donc seulement emporté une image représentant ma famille, mon nécessaire d'écriture, quelques vêtements et cinq Astra de cristal (notre monnaie, à l'effigie de la bonne Reine Astra).

— Allons-y, murmurais-je pour moi-même.

Je demandai à Oya de marcher d'un petit coup de talon, puis de trotter. Debout, assis. Debout, assis. Oya fila comme le vent dont elle était issu. Quelques secondes plus tard, nous fûmes devant l'ouragaut. Je descendis d'Oya et la laissai libre dans la prairie. Je savais qu'elle reviendrait vers ma famille si cette dernière l'appelait.

Je fis quelque pas et entrai dans l'ouragaut. En une fraction de seconde, je fus en haut, sur la Grande Place de sa Majesté royale Astra. Je tournai les talons et partis vers l'Académie Venteuse en pressant le pas pour ne pas arriver en retard aux tests d'entrée. Lorsque j'arrivai devant l'Académie, essoufflée d'avoir couru, j'eu la grande surprise de voir une jeune adulte assise devant la porte, maussade, l'air d'attendre quelqu'un. Elle avait de grands yeux violets qui lui mangeaient sa face pâle, ce qui lui donnait un air enfantin et innocent. Ses vêtements, une longue robe immaculé surmontée d'un fin châle transparent, étaient typique de la haute noblesse. Elle me regarda en fronçant les sourcils puis souffla d'un air agacé.

— Tu es Céleste ? me demanda-t-elle soudainement.

— Oui, Mademoiselle, répondis-je aussitôt.

— Tu es en retard.

— Mais...

— Pas de « mais ». Toutes les autres sont déjà entrée, dit-elle d'un ton agacé.

— Me voilà, maintenant, lui répondis-je sur le même ton.

Je voyais bien que je l'énervais. Mais je n'étais pas en retard alors je n'allais pas me laisser faire ! Oui, j'étais très entêtée, et alors ? Mon père me l'avait souvent dit ; mais on ne change  pas les gens.

— Je me nomme Bisa des Tornades et serai ta marraine pour cette journée d'évaluation, fit enfin la jeune femme. Suis-moi, le premier test, celui de combat, commence dans deux minutes ! dit-elle en allant ouvrir la porte.

Je la suivis dans un long couloir décoré de portraits des « grandes personnalité qui avait contribué au prestige de l'Université de la Venteuse et sur qui je devais prendre exemple », d'après Mademoiselle Bisa.

Pendant le trajet, je songeai à ma marraine. Je la trouvais plutôt snob, en partie à cause du regard dégouté qu'elle m'avait jeté quand j'étais arrivée. Elle m'avait observé de bas en haut si longuement que cela m'avait gêné.

Je portais mes plus beaux vêtements, ne lui déplaise, une robe grise vaporeuse avec des manches bouffantes et une cape qui me couvrait seulement les épaules. Certes, la cape avait dû être raccourcie et ma mère y avait ajouté un revêtement en plumes pour couvrir les nombreux trous et taches. Cette cape avait été porté par toute ma fratrie, elle n'était pas neuve ; mais j'aimais la porter. Elle me rappelait ma famille.

— Tiens, dit-elle en me tendant une pochette qui devait contenir une tenue retenue par un cintre. Ceci est ta tenue pour les tests de ta matinée.

— Je ne peux pas garder la mienne ?

Elle soupira et m'expliqua que « non, toutes les élèves doivent porter la même tenue ».

Je pris la tenue et entrai dans la salle que m'indiquait Mademoiselle Bisa.

Luxueuse et très bruyante ; de nombreuses filles s'y changeaient et se coiffaient. Elles bavardaient et se vantaient de leur honneur et du luxe avec lequel elles vivaient. Cela m'insupportait déjà.

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