Maki est inquiète. Elle a peut être tapé un peu trop fort. En effet, la brunette rencontrée d'une manière assez... originale dans les rues de Tokyo est toujours allongée sur son canapé, les yeux clos. « Il est quand même 11h et elle a toujours pas bougé d'un poil. Les cours d'art martiaux ont peut être un peu trop marché au final. » pensa-t-elle avec un rictus nerveux sur le visage. « Bon, c'est pas tout ça, mais ça va être l'heure de mon temps de sortie pour les courses. Je vais la laisser ici, de toute manière si elle fait quelque chose de suspect, elle se fera attraper par les gardes qui la prendront pour un intruse. Je risque rien. »
Nobara reprend peu à peu conscience. Sa tête bourdonne horriblement et elle se sent faible et vide. Malgré tout, elle trouve la force d'entre ouvrir ses paupières. Premier problème. Elle ne reconnaît pas l'endroit qu'elle arrive à apercevoir. Ce n'est ni l'appartement de Yuuji, ni le château, ni un hôpital. Ses yeux s'ouvrent entièrement et elle distingue qu'elle est allongée sur un canapé qui n'est effectivement pas le sien. Après plusieurs secondes, elle arrive à se lever. « Mais qu'est que je fous là ? Je suis pas chez moi ? »
Puis tout revient. La fugue, Tokyo, la femme Zenin, puis le trou noir. Plus rien.
« J'ai été assommée ? Mais je suis où, merde ! Y'a quelqu'un ?» beugla Nobara, visiblement à bout de nerfs. « Bon, Nobara, tais toi, et bouge toi faire un tour, ça sera plus productif. » se répéta t-elle à elle-même lorsqu'elle s'aperçut qu'elle était apparemment seule.
Elle décide donc de visiter à l'improviste l'endroit où elle se trouve. Elle constate que c'est un tout petit appartement, avec une grande pièce qui réuni cuisine et le salon dans lequel elle était allongée. Il y aussi une petite salle de bain, mais le plus intéressant est le bureau. Des dizaines, voire des centaines de croquis de bâtiments de tout les styles et toutes les époques y sont entassés. « C'est vraiment... impressionnant. Ça déborde de talent. » pense Nobara en feuilletant les dessins, les yeux écarquillés. « Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai pas retrouvé mes affaires. J'ai pas dû assez fouiller le salon. »
Sur ces pensées, elle retourne dans le salon. Mais elle est très vite arrêtée par la poignée de la porte d'entrée qui se baisse. La porte s'ouvre, pour y laisser apparaître Maki, des sacs plein les bras.« Hein ? » prononcent-elles en même temps.
NDA :
Désolée...
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I want to spend the night in your arms (nobamaki)
General FictionDeux femmes, deux destins. La première, architecte de génie et exploitée par sa famille. Elle rêve de liberté. La seconde, fille de l'empereur du Japon, destinée à épouser un homme qu'elle hait du plus profond d'elle même. Elle rêve de liberté. De...