L'amour est le plus dangereux des fléaux, il tourmente de passion même les plus cruels d'entres nous avant de disparaître comme si cette passion ardente n'avait jamais existé.
Que se passera-t-il lorsqu'une jeune fille ne correspondant pas au critè...
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Quand tombe le soir, à cette heure du crépuscule, la terre harassée dégorge une vapeur tiède et grasse, une espèce de sueur qu'il faut toute la nuit pour dissoudre. Le soleil était suspendu aux portes du couchant dans des draperies de pourpre et d'or, tu admirais du haut de ta fenêtre le paysage erubescent. Cet horizon rouge faisait transcendée en toi un sentiment poétique ne prêtant nullement attention aux explications de ta professeure.
Du coin de l'œil tu pouvais observer ces créatures immondes qui ne te faisait plus peur désormais. Ils étaient tous différents, avec des couleurs, des formes et des tailles différentes.
En ta présence ses bestioles qui semblaient si cruelles et monstrueuses prenaient des formes et des expressions rassurantes. Et lorsqu'elles semblaient ressentir ta peur grandissante elles partaient avec une expression peiné sur leurs visages, te causant même parfois de la peine.
Tu avais l'impression qu'elles t'aimaient ? Mais cela ne se réduisait pas uniquement à ces bestioles mais également aux humains.
En ta présence les plus brutaux devenaient silencieux et aimables et quant au plus introverti ils devenaient volubiles et tactiles. Ce qui avait le don de te mettre très mal à l'aise.
Tu n'aimais pas que l'on te touche, ni d'ailleurs que l'on te parle, car tout semblait faux. C'était comme si ils étaient obligés d'agir de la sorte. De plus tu ne comprenais pas pourquoi est-ce qu'ils agissaient avec toi de la sorte en vu de ton physique et ce moquaient de ceux ayant une physionomie semblable à la tienne.
Tout était faux.
Bientôt tu entends la sonnerie de l'université retentir te sortant de ta transe. Tu ranges rapidement tes affaires et t'apprête à sortir lorsque subitement la professeure t'interpelle.
- (Y/n) ! La semaine dernière tu as oubliée ta copie ! Te dit-elle gentiment en te la tendant avec un sourire charmeur.
- Merci. Lui dis-tu simplement en la prenant mais en la regardant tu soupires.
C'était un contrôle que tu n'avais nullement réviser. Tout était faux, pourtant une excellente note y figurait.
Tu sors de la salle seulement pour constater que des filles t'attendaient. C'était les plus jolies filles de l'université. D'ailleurs tu ne comprenais pas pourquoi elles s'obstinaient à t'attendre et à te parler alors que tu ne correspondait nullement à leurs critères de beauté, alors la plupart du temps elles s'amusaient à commérer sur les filles de ton genre. Tu avais l'impression qu'elles se moquaient de toi.
