Mal de vivre

[6]

PDV CAMILO

Je regarde au loin, t/p venait de partir. Je m'avance un peu plus vers le stand sur lequel elle bavait littéralement.

- Bonjour, souhaitez-vous quelque chose ? Me questionne la dame qui se trouvait en tête du stand.

Je dirige mon regard vers elle.

- Bonjour, répondis-je timidement. Je pourrais voir ce collier de plus près s'il vous plaît ?

Elle acquiesce et prends délicatement le bijoux dans ses mains. Elle me le tend et je le saisit. Je l'examine longuement. Ce collier était absolument magnifique. Je regarde le prix, et mon visage se décompose. C'était quand même une grande somme. Je mets ma main dans ma poche et en sort mon petit porte monnaie jaune et orange sur lequel était représenté un caméléon. C'était t/p qui me l'avait fabriquée, elle à vraiment beaucoup de talent. Je l'ouvre et regarde le contenu. Il me restait pile assez d'argent pour ce bijoux. Si j'utilise ce qu'il me reste, je n'aurais absolument plus rien, mais après tout, c'était pour une bonne cause, n'est-ce pas ?

- Je vous le prends ! Déclarait-je avec entrain.

Elle hoche la tête, abordant un énorme sourire. Je lui redonne le collier qu'elle rangea avec douceur dans une petite boîte blanche. Je la remercie et lui donne l'argent.

- Merci beaucoup ! Bonne journée à vous !

- Merci à vous, passez une bonne journée également. Lui dis-je en retour et en partant.

Je range la petite boîte dans ma poche, et marche dans les rues, cherchant t/p du regard. Je l'aperçois quelques minutes plus tard, assise sur un banc, regardant l'horizon, le sourire aux lèvres. Je m'approche d'elle, et elle me remarque enfin.

- Tu en as pris du temps, râle-t-elle en fronçant
les sourcils.

Je m'assieds à ses côtés.

- Désolé, j'ai eu du mal à te retrouver, affirmais-je
en soufflant.

- Tu as acheté quoi ? Questionne-t-elle.

- Oh, rien de spécial, juste des petites gourmandises, lui dis-je en sortant deux pommes d'amour de l'un de mes sacs en plastiques.

Elle affiche un énorme sourire et m'arrache l'une des pommes d'amours de mes mains, se dépêchant de déballer la sucrerie.

- T'es le meilleur Camilo ! Merci !

Elle enlève l'emballage, et commence en moins de deux secondes à déguster la fameuse pomme. Je souris face à sa réaction et déballe la mienne par
la même occasion. Quelques minutes plus tard, alors que nous continuons de manger notre sucrerie, je lui mets un léger coup d'épaule, la pomme qu'elle dirigeait alors vers sa bouche s'étale sur sa joue, elle en avait partout et me regarde méchamment.

- Camilo ! Hurla-t-elle.

En retour, elle me mît un coup, beaucoup plus violent ce qui fit tomber ma pomme d'amour sur le sol. Je regarde la scène de crime, d'un air offusqué tandis qu'elle éclate de rire.

- Bien fait ! Rigole-t-elle.

Je relève mon regard vers elle, qui rigolait toujours autant. Je lui rendis son coup, et sa pomme tomba à son tour. Et désormais, c'était à mon tour d'éclater de rire. Elle me regarde durement, avec cruauté.
À ce moment-là, je comprends que je ne m'en sortirai pas indemne. Mon fou rire cesse petit à petit, et s'arrête complètement au bout d'une
courte durée. J'observe sa pomme d'amour sur le sol et la regarde à nouveau, toujours avec son regard menaçant. Mon visage se défigure entièrement, et je me lève doucement, appréhendant ce qu'il allait se passer. Je recule à petit pas, tremblotant.

- Je vais te tuer Camilo.

En peu de temps, elle se lève et me poursuit. J'avance avec difficulté, mes nombreux sacs dans
les mains. Je traverse les rues de la ville, d'une vitesse folle. J'évite les obstacles tout comme les villageois ou même les stands. Je me dirige toujours en courant vers la rivière, traversant l'énorme forêt. Je ne l'aperçoit plus. Je m'arrête devant le courant d'eau, pose mes mains contre mes hanches, reprenant mon souffle. J'étais complètement mort, cette course m'avait complètement achevé.

Je regarde autour de moi, personne.
Je l'avais donc semé..

- T'es mort ! Hurla une voix aiguë à mes côtés.

En une fraction de secondes, je me retrouve allongé sur l'herbe fraîchement étendue sur le sol. Mes yeux s'étaient fermés automatiquement, et lorsque que je les ouvrent, ils rencontrèrent ceux de t/p. Elle était au dessus de moi, presque entièrement allongée sur mon corps. Ses mains tenaient fermement mes poignets et son souffle était saccadé dû à la course qu'elle venait d'accomplir. Son visage bilieux disparaît pour laisser place à un fou rire incontrôlable. Elle éclate de rire, et je l'a suivie rapidement.

- Ne crois pas que tu vas t'en tirer si facilement, m'informe-t-elle en reprenant son souffle.

- Même avec ça ?

J'attrape la petite boîte qui se trouvait dans ma poche droite avec peine. Je dispose le petit paquet cadeau devant ses yeux et elle fit les gros yeux.

- T'as pas fait ça..

- Ouvre-le, dis-je en lui donnant la petite boîte.

Elle me l'arrache presque des mains et commence à le déballer, toujours assise sur moi. Elle ouvre la boîte et y découvre le collier qu'elle aimait tant.

- Mais t'es malade ! Ça à dû te coûter extrêmement cher !

- Ce n'est pas un problème, répondit-je en souriant.

- Il est magnifique.. murmure-t-elle en le caressant doucement de ses doigts.

Elle affiche un énorme sourire et me regarde dans les yeux, d'une manière presque étrange. Je soutiens son regard, et nous ne parlions pas.

- Merci Camilo..  remercie-t-elle en brisant le silence.

Son visage s'approche dangereusement du miens,
et je retiens inconsciemment mon souffle. Mes jouent s'enflammèrent, tandis que son visage avançait toujours. Nos respirations se mélangèrent et nos lèvres s'effleurent. Nos bouches se rapprochent de plus en plus, se frôlant de plus en plus. Cependant, alors quelles allaient enfin faire qu'un, t/p se recula brusquement, les joues complètement carminés. Je me redresse sur mes coudes, et mon esprit s'affole.

- Je- je suis désolé ! S'excuse-t-elle en cachant son visage de ses mains.

Étant bouleversé par ce qu'il venait de se passer, je ne dis rien et ne bouge plus. Est-ce que nous allions réellement nous embrasser ? Et si elle ne s'était pas retiré ? Et si nos lèvres se seraient touchées ?

Je deviens de plus en plus rouge et anxieux avec toutes ces images qui me passaient par la tête.

——
J'écris vraiment comme une merde mais je suis fatiguée flemme 😭