Si c'était son père qui s'en chargeait il avait bien
peur de ce qu'il pourrait faire, il ne comptait pas laisser son père lui faire le moindre mal.

C'était sa responsabilité, il avait joué avec le feu,
il avait perdu. Ça ne veut pas dire qu'il était amoureux mais qu'il tenait à elle plus qu'à lui,
mais pas au point de gâcher sa vie et finir en
prison.

Toujours sous l'adrénaline il décide d'envoyer un message à Joyce pour dire qu'il ne pourrait pas
venir au dîner de ce soir parce qu'il ne se sentait pas bien. Il avait besoin de réfléchir encore un peu, il avait 48 heure pour ça.

***

De son côté Joyce venait de sortir du travail, elle regarde seulement son téléphone à ce moment et s'aperçoit que Rafe lui à envoyé un message il y a quelques heures pour annuler pour ce soir car il
était malade.

Elle était déjà stressée, mais savoir qu'elle allait devoir aller là-bas seule, c'est encore pire.

Rafe lui avait promis d'être là dans ce moment,
mais ce n'était pas sa faute si il était malade, en
tout cas ça n'arrangeait vraiment pas la jeune femme.

Elle prends donc la route jusque chez son père,
une fois sur le parking, elle serre le volant avec
ses mains et souffle un bon coup avant de sortir.

Devant le palier son cœur bat à sang à l'heure,
elle prend son courage à deux mains et sonne.

Le sheriff vient lui ouvrir avec un grand sourire
aux lèvres, la prenant immédiatement dans ses bras.

Ça sentait très bon, il avait un tablier avec un torchon dans la petite poche du devant, ça
faisait bizarre de le voir comme ça.

Il lui fait signe de rentrer puis elle aperçoit la fameuse nouvelle copine de son père assisse à la table.

Elle se lève pour s'approcher avec un grand
sourire, Joyce essaie d'en faire autant même si
c'est compliqué.

La femme avait à peu près la cinquantaine, des cheveux mi-long raide et noir comme ses yeux, une peau légèrement dorée.

Je te présente Carole, et voici Joyce, il fait
les présentations.

Enchantée Joyce, j'ai beaucoup entendu parler
de toi.

Elle lui fait un petit sourire timide en guise
réponse, ensuite le père leur demande à retourner
à table car le repas était bientôt prêt.

Il y a évidemment une assiette en plus, celle de
Rafe, quand son père ramène le plat de poulet
et s'assoit, il finit par le faire remarquer.

Rafe à du retard ? Il demande surprit.

Non il ne se sentait pas bien, je n'ai pas pu te prévenir, je l'ai appris à l'instant désolé.

Pas grave ma chérie, mais c'est dommage je
suis sûr qu'il aurait apprécié Carole, tout comme
toi,  tu vas l'adorer! Il lui lance un clin d'œil.

Je n'en doute pas, se racle la gorge.

Rafe est vraiment un brave jeune homme,
il est parfait pour ma fille, tu verras à l'occasion,
ils sont fait l'un pour l'autre, ça saute aux yeux, il déclare à sa nouvelle copine.

A ce moment elle ce sentait un peu coupable
son père était si aimable avec elle, il avait toujours été là pour elle dans les bons et mauvais moment,
et l'avait toujours soutenue.

Il adorait Rafe et avait toujours tout fait pour l'intégrer et se réjouissait toujours pour le bonheur de Joyce, et le passer avant le sien, alors il méritait bien qu'elle fasse un effort pour une fois qu'il semblait enfin être entièrement heureux.

Alors pendant toute la soirée elle fit son possible pour être là plus aimable et s'intéresser à la nouvelle copine de son père, tout c'était bien passé, Carol était quelqu'un de bienveillant et d'intéressante elle comprenait pourquoi elle plaisait à son père.

Sa visite se termina vers 22 heures, avant qu'elle ne rejoigne Rafe chez lui.

Effectivement elle ne passait presque plus à l'appartement, elle vivait presque chez les Cameron.

En rentrant elle avait remarquée que la voiture de Ward était là mais elle ne l'avait pas croisé en montant dans la chambre de son copain.

Elle ouvre la porte et dépose ses affaires, Rafe
était entrain de jouer à la console sur son écran plat, elle rentre dans le lit et l'embrasse puis passe sa main sur son ventre en se blottissant contre lui.

Ça a l'air d'aller mieux toi.

Ouais, il répond sèchement.

Elle fait abstraction car Rafe était souvent comme
ça, des fois il pouvait être très enjoué
à l'idée de parler et d'autre fois il pouvait être
aussi dur que de la glace.

Elle ne pouvait jamais savoir si il était normal,
fâché, triste, sans lui tirer les vers du nez car il exprimait presque toutes ses émotions par de la mauvaise humeur ou de la colère.

Psycho - OUTERBANKSWhere stories live. Discover now