Elle se lève en silence. Pieds nu, elle part à l'entrée et se couvre d'un manteau. Elle dissimule son visage avec la capuche. Elle tourne doucement la poignée de la porte qui se met à grincer. Elle grimace en entendant le bruit et se tourne vers la chambre. Thor dormait encore d'après les lourds ronflements. Elle souffle en silence, et ouvre la porte la refermant immédiatement. Elle regarde dans le couloir, personne. Elle marche, baissant la tête et prêtant attention au moindre bruits suspects. Elle s'arrête devant une porte et entre sans frapper. Elle la referme doucement et retire sa capuche. Tout était calme et dans le noir. La personne devait être couché. Elle retire son manteau et le dépose à l'entrée. June s'approche de la chambre à coucher. Elle voit la silhouette de l'homme dans le lit à baldaquin, de couleur vert. Elle le voit paisiblement endormi. Elle sourit faiblement avant de s'asseoir à côté de lui. Son poids provoque légèrement un creux sur le matelas, mais il ne se réveilla pas. Elle tend doucement sa main pour la poser sur son bras. Elle ne réfléchissait pas. D'ordinaire, elle n'aurait jamais fait ça. Mais l'attente était insupportable. Mais l'homme se réveille lui saisissant brutalement le poignet et plaquant une dague contre sa gorge. June ne bougea plus. Elle le regarda, les yeux légèrement écarquillé. Elle avait été surprise. Elle en avait couper sa respiration. Le dieu de la Malice la fixa sans rien dire, avant de se détendre.

Loki : June, qu'est-ce-que tu fais là ? Dit-il en retirant la dague de sa gorge.

Il la remet sous son oreiller, à sa place habituelle.

June : Et que fais-tu avec une dague sous le matelas ? Réplique-t-elle.

Loki : Pour des cas de ce genre. Et tu ne m'as pas répondu. Sourit-il

Comment allait-elle s'y prendre à présent ? Elle pensait que l'explication allait lui venir naturellement. Mais ses mots restent bloquer dans sa gorge. Elle reste donc muette devant lui. Elle s'en veut de se retrouver dans cette position qui n'est pas représentatif d'elle.

Loki : Aurais-tu perdu ta langue ? Ricane-t-il en s'asseyant mieux dans son lit.

Il ne devait pas être naïf à ce point. Quelle femme s'introduit en pleine nuit dans sa chambre ? À part des assassins et encore. Elle soupire tout en plongeant son regard dans le sien. Pourquoi cette idée lui traverse-t-elle l'esprit ? Elle se penche et l'embrasse sans lui laisser le temps de riposter. Ses lèvres se moulent aux siennes. Le dieu de la Malice avait été surpris mais il ne la repousse pas pour autant. Et il ne lui répond pas pour autant. S'est-elle ridiculisée ? S'est-elle imaginée des choses ?

June : J'ai écouté ma première intuition. Répond-t-elle enfin.

Loki la regarde. La croyait-il ? Riait-il intérieurement ? Son attitude lui fait penser ça. Si elle était émotive, elle aurait pleuré immédiatement et quitter la chambre. Mais non. June est June. Elle ne montre jamais ses faiblesses. Elle résistera. Elle persistera. Et elle affrontera les épreuves et les regards des autres.

June : Ce n'est pas lui que j'aime. C'est toi. Avoue-t-elle enfin.

Tout deux se regardent, droit dans les yeux. Aucun mots n'est prononcé. Aucun des deux ne baissent le regard. Aucun ne bouge. Se fut le visage de Loki qui coupe le moment d'incertitude. Le dieu a affiché un petit rictus. June arque un sourcil en réponse.

Loki : Je suis très satisfait que tu l'es écouté dans ce cas. Sourit-il en glissant sa main sur son genou.

Ce toucher la saisit. Ses yeux bleu sont attiré par les vert du dieu de la Malice. Ses doigts agrippent doucement le genou de la rousse, avant de remonter sur son corps qui s'enflamme au fur et à mesure qu'il la touche. Il la saisit doucement et la met à califourchon sur lui, avec un grand sourire. June était resté silencieuse et statique, surprise de ne pas avoir été prise pour une folle. C'est quand elle se retrouve assise sur lui, qu'elle reprend contact avec la réalité. Elle esquisse un large sourire avant de se pencher sensuellement sur lui pour atteindre son visage. Loki scelle ses lèvres aux siennes sans attendre plus d'elle. Au début il fut fougueux avant d'être tendre et profond. June sent la fraîcheur de ses mains toucher son corps bouillant, encore recouvert de sa robe de nuit. Ses touchers n'étaient pas ceux qu'elle connaissait. Ils sont plus doux, précis et ils éveillent davantage ses sens. Revivre ses sensations, ses pulsions, ses envies éveillent en elle des désirs camouflées. Les mains du dieu la malaxe au niveau des reins, et tente de soulever cette robe de nuit fine.

ToxicKde žijí příběhy. Začni objevovat