Chroniques Charnelles

Baignade Nocturne

Il était tard, j'étais au bar de l'hôtel, attendant le mojito que j'avais commandé. Mes ongles tapaient d'impatience contre le comptoir. Le spectacle allait bientôt commencer.
Quand enfin on me servi mon verre. J'allais pour me chercher une place assise, quand j'ai repéré des cheveux noirs bouclés. Ses cheveux noirs bouclés ? Je suis resté bloqué là quelques secondes, stupéfaite, douteuse.

Je parti m'asseoir quelques rangées derrière. Je ne l'ai pas quitté des yeux du spectacle. Quand il fût enfin fini, il se leva et se perdit dans la foule qui se rendait dans la salle de restauration boire un dernier verre. J'allais pour m'y rendre à mon tour, mais en passant devant la baie vitrée qui donnait sur la terrasse à l'arrière de l'hôtel, je le vis, là, seul, assis sur un transat à regarder les étoiles. Cette fois j'étais sûre, c'était lui, comme une évidence.

Mon coeur se mit à battre plus fort, j'avais chaud, j'étais sûrement un peu rouge aussi. Je pris une profonde inspiration et alla chercher deux verres au bar. Je me rend sur la terrasse, je m'avance vers lui d'un pas lent. Malgré le bruit de mes talons il ne se retourne pas. Alors je me place derrière lui et en me penchant par-dessus son épaule je lui offre son verre en lui glissant à l'oreille en chuchotant "J'espérais que ce soit toi".

Il a reconnu ma voix.

Je m'installe sur le transat d'à côté, il me regarde. Comme moi, il n'en revient pas que nous nous soyons trouvé là, au même endroit, au même moment. Je ne savais pas pourquoi il était là et je m'en fichais pas mal, l'important était qu'il soit là, en face de moi.
Nous buvons nos verres en échangeant quelques banalités, mais sans se lâcher du regard. Je porte une robe en satin bordeau mi-longue fendue sur le côté, lacée dans le dos, avec un joli décolleté qu'il ne cessait de zyeuter. Lui est habillé d'un pantalon de costume noir à carreaux, une ceinture en cuir marron et une chemise blanche légèrement ouverte avec des manches retroussées, qui met en valeur ses jolies mains que je ne peux m'empêcher d'imaginer sur mon corps.

J'ai les pensées en vrac, sûrement parce qu'il me déstabilise un peu.

Sans l'envie de réfléchir je me retrouve à califourchon sur ses genoux, face à lui. Ses mains s'agrippent fortement mes hanches comme s'il ne voulait plus que je parte. On est là dans cette position comme si il n'y avait plus personne autour, dans notre cocon de passion, nos lèvres et nos langues se cherchent et nos corps frissonnent à ce contact chaud.
Quand je sens alors l'odeur du chlore de la piscine à quelques mètres de nous, je me lève. Ça moue déçue m'arrache un petit sourire mesquin. Je prend sa main et l'emmène vers la piscine, fermée à cette heure tardive. J'enlève mes chaussures et sans un mot il m'aide à franchir la petite barrière qui clôturait la piscine, il fit de même sans aucune difficulté. Il ne proteste pas, il me fait confiance, et me suis dans cette petite escapade interdite.

Nous nous dirigeons vers l'eau, enlevant les vêtements de l'autre qu'on laisse tomber sur notre chemin. L'eau était chaude, ça nous détend. On descend les marches jusqu'à ce que l'eau nous arrive à la taille. Je le regarde, me mord les lèvres. Il s'approche et m'embrasse un peu plus fougueusement, il me pousse lentement contre le rebord de la piscine, il met ses bras de part et autre de mes épaules, j'étais comme prisonnière de son corps, sa prisonnière.

Il sait comment faire monter ma pression, tantôt ses lèvres dans mon cou, sur mes seins .. tantôt ses mains sur mon cou, ou qui tire mes cheveux.

Je sais comment faire monter sa pression, tantôt mes lèvres dans son cou, mes mains dans ses cheveux, tantôt mes jambes autour de sa taille et mon bassin qui ondule.

Mais je sais ce qu'il attend le plus .. alors je lui murmure à l'oreille "assis toi sur le rebord" avant de la lui mordiller. Il me regarde plein de malice, il sait ce qui l'attend. Il s'exécute. Je le regarde, mes mains descendent le long de ton torse pour arriver jusqu'à son érection. Je commence par le lécher doucement, sa tête part en arrière. Je continue, je suce juste le bout, puis descend de plus en plus loin, resserrant de plus en plus mes lèvres autour de lui, s'est allé très vite. Je le laisse alors finir sur ma langue avant de laisser couler son sperme sur ma poitrine nue.
Il reprends ses esprits et revient dans l'eau, me soulève pour me faire asseoir sur le rebord à mon tour, prends mes jambes sur ses épaules et commence à me titiller avec le bout de sa langue, augmentant la pression de celle-ci petit à petit, j'ai de petits sursauts quand il touche mon point sensible. Ma main agrippe ses cheveux, il comprend et me pénètre avec ses doigts. Je laisse mon corps tomber en arrière. J'offre mes seins aux étoiles. Là aussi, s'est aller très vite. Sûrement parce que le temps passe trop vite quand nos corps sont unis.

On reste un moment dans l'eau, dans les bras l'un de l'autre. On ne s'attendait pas à se voir ce soir, on ne veut pas que ce moment se finisse.
Quelques longues minutes plus tard nous retournons à l'hôtel, un peu chamboulé de ce qui venait de se passer.

Il me raccompagne à ma chambre, m'embrasse tendrement et me souhaite bonne nuit de son joli accent du sud qui me fait tant craquer.
Mais au moment d'ouvrir la porte, il plaque sa main sur celle-ci, ce qui me fit sursauter et me susurre à l'oreille "tu ne croyais quand même pas que j'allais te laisser seule ce soir .."