Sorry's not good enough [Terminée]

Chapitre 3

Arrivés chez moi je découvris une expression pas souvent vu sur le visage de ce cher Doug : l'inquiétude.

- Tu habites ici ?
- Ah... oui c'est le seul logement que je puisse me payer...
- Ok tu viens habiter chez moi
- Que/ quoi ? Non je t'ai déjà apporté assez d'ennuis et puis ce n'est pas si mal que ça !
- Mya ! Y'a des cafard ici, la fenêtre ne se ferme pas, la porte non plus et je ne sais pas si tu as vu comment le proprio te regarde
- Hé ne t'énerve pas je veux juste pas être un problème
- Mais tu es mon problème et je veux te résoudre et pour ça je ne veux pas te laisser habiter ici c'est... lugubre !
- ...

Je sais pas quoi répondre... On ne se connaît pas... Pff j'ai faillit sauter d'un pont je pense pas que ça puisse être pire. Je n'ai plus rien a perdre.

- T.. Tu es gentil...

Je le vois partir dans ma chambre.

- Tu fais quoi ?
- Bah je cherche ta valise pourquoi ?
- Au-dessus de l'armoire
- D'accord. Je suppose que tout ce qui a de la couleur c'est à toi ? On dirait que tu habites dans un appartement en sépia, il est trop triste!
- Ahaha c'est exactement ça ! et tu supposes bien.

Je souris. Je suis heureuse, vraiment, je ne pense plus à lui. C'est bizarre cet effet que Doug me fait, il m'apaise. Je devrais me morfondre sur mon sort, ne plus sortir, pleurer et manger des chocolats mais je n'ai pas envie, non, je suis juste... bien...

- Hého ? Je te demande si tu n'as rien oublié ?
- Hein ? Pardon j'étais ailleurs, non c'est bon on peut y aller.

Après avoir chargé la voiture de mes nombreux baguages nous sommes remontés fermer et dire au revoir à mon si doux et lumineux appartement... Sarcasme... En descendant on croise cet horrible propriétaire qui me proposait de payer mon loyer en nature... dégueulasse !!!

- Alors ma p'tite 'faut l'payer ce loyer hein
- Monsieur Smith, je m'en vais. Genre définitivement.
- Ah oui et qui va payer le loyer des 6 prochains mois hein ? eh oui tu ne peux pas partir comme ça !
- Moi je vous le paye après vous la laisser tranquille. Intervint Doug
- Non je/
- Ce n'est toujours pas une question

Dougie s'occupa de régler ce que demandais le propriétaire tandis que moi comme une cruche j'attendais...

- On est parti
- Je n'ai pas trop le choix du coup ...
- Absolument pas

Il sourit et passe son bras autour de ma tête. Et nous sommes partis.