Mendoguerra 1/2

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Mendoza rentra dans la Nef pour aider Laguerra à s'en échapper. Laguerra entendit le parquet grincer, elle prit une arme et se retourna brusquement.

Laguerra: Mendoza...

Celui-ci lui sourit et baissa son arme.

Mendoza: C'est inutile, tu as déjà percé ma carapace.

Il l'embrassa. Laguerra lâcha son arme et passe ses bras autour du cou du capitaine. Elle attendait impatiemment ce moment depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus à la cité de sable. Mendoza aussi attendait cet instant avec hâte, depuis qu'ils se sont quittés elle avait hanté toutes ses pensées.

Laguerra: Que fais-tu ici ?

Mendoza: On m'a dit que tu étais prisonnière, mais j'aurais du me douter que tu te débrouillerais toute seule, dit-il en attrapant son menton.

Elle enleva violemment la main du marin. Il fut surpris par sa réaction.

Laguerra: Ah ah ah.

Mendoza: Ah ah ah.

Mendoza: Fichons le camp, dit-il en se dirigeant vers la porte.
Elle l'arrêta.

Laguerra: Impossible. Ambrosius à une nouvelle base secrète, avec des Olmèques à son service...

Mendoza: Des Olmèques ? Ici ?

Laguerra: Il est persuadé qu'il va trouver la pierre philosophale.

Mendoza: Et tu te dis que ça pourrait intéresser ton maître ?

Laguerra: De quoi parles-tu ?

Mendoza: Du fait que tu espionnes Ambrosius pour le compte du roi d'Espagne Charles Quint, tu comptais m'en parler ?

Elle soupira.

Laguerra: J'ai une mission je dois m'en acquitter jusqu'au bout.

Mendoza: Tu as mieux à faire, le monde est vaste et nous appartient, nous n'avons nul besoin de maître.

Laguerra: Je ne peux pas...

Elle s'éloigna.

Laguerra: Je dois servir mon roi et mon pays, j'ai prêté serment...

Mendoza: Et nous...

Elle s'avança vers lui, et l'embrassa.

Laguerra: Mendoza, je n'ai aucune envie que l'on soit séparé encore une fois...

Mendoza: Alors pourquoi...

La bretteuse alla s'assoir sur le sofa et lui fit signe de s'assoir à côté d'elle. Il alla auprès de la femme qu'il aime.

Laguerra: C'était la mission de mon père...

Mendoza: Et tu l'as fini.

Laguerra: Oui. Je vraiment désolée...

Mendoza: Tu n'as pas à t'excuser, Je comprends parfaitement le fait que ton père passe avant moi.

Laguerra: Merci.

Mendoza resta une heure avec Laguerra, puis repartit à contrecœur.


1 mois plus tard.

Mendoza et les enfants remontent les villages du Bako. Pendant ce temps à la Nef, Laguerra se réveille. Elle est prise de vertiges. Elle s'assit au bord de son lit et réfléchi. Lorsque ses yeux se posèrent sur son ventre, elle remarqua qu'elle avait un peu pris du ventre ces derniers temps. Elle posa la main sur son ventre, une larme glissa sur sa joue.

Recueil d'OsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant