makumi asatu ne muanda mukulu.

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Je pose une main sur ma poitrine en me redressant subitement.

Je vais vomir.

Je donne avec nonchalance le téléphone de Daiana à Ornella, avant de courir du mieux que je pouvais vers la plage.

Une fois les pieds sur le sable humide, j'ai cherché nos affaires que j'ai trouvé au loin, bien trop loin pour que je les rejoigne sans vomir.

J'ai donc cherché un sac, vers lequel j'ai couru le plus rapidement possiblement.

Mes genoux se cognent violemment au sable, je saisis le sac puis l'ouvre, avant de vomir tout ce que j'avais mangé ce matin dedans.

Encore heureux que mes locks étaient attachées.

J'ai tout vomi, avec ce goût nauséabond dans le fond de ma gorge. À chaque fois que je pensais que c'était fini, je vomissais à nouveau. Je crachais toutes mes tripes. C'était écoeurant.

J'espère que la personne à qui appartient ce sac me pardonnera.

Je crache une dernière fois dans le sac, espérant que le goût partirait — en vain —, puis je passe ma main sur ma bouche en ravalant difficilement ma salive.

Ma langue est sèche, et je sens des sueurs froides le long de mes tempes et de mon dos, à moins que ce ne soit les goutes de la mer.

J'ai l'impression que chacun de mes muscles se tiraillent, se tendent et se détendent, se déchirent de part en part sans aucune douceur.

J'ai la sensation que mon corps est saisi par de violents spasmes, c'est atroce. Ma vue s'amuse à se flouter puis redevenir nette.

Je passe cette fois-ci ma main sur mon front en soupirant longuement, un arrière goût nauséabond dans le fond de mon palais.

Une main se pose sur mon épaule provoquant un sursaut de ma part. Mes yeux se cognent presque immédiatement à ceux de Daiana.

Daiana - Bon sang, tu vas bien ? T'es toute blême !

Je secoue négativement la tête.

— J'ai- j'ai la nausée, des vertiges...

Ornella - Peut-être qu'on devrait rentré...

Je secoue à nouveau la tête, négativement.

— Ne gâchez pas votre aprem à cause de moi-

Ornella - Il nous reste 8 jours ma belle. La plage on aura le temps d'y goûter autant de fois qu'on le voudra. Rentrons maintenant, tu pourras te reposer. Peut-être que c'est parce qu'on s'est endormi très tard hier soir...

Impossible.

J'aimerai bien y croire, du fond du cœur... Mais quelque chose cloche...

Je ferme les yeux, en fronçant légèrement les sourcils.

Des vertiges, des nausées, prise du bas ventre, de violents spasmes...

Ce sont tous mes symptômes de grossesse...

Mais pourtant, la dernière fois que j'ai couché avec Kelvyn ce devait être il y'a un mois, voire deux.

«Start all over again».Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora