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Je suis descendue du train hier soir. J'ai dormis dans un hôtel en centre-ville de Londres. Je me suis levée à sept heures et suis arrivée au chemin de traverse à huit heures.

À huit heures quatres, je buvais une potion transformant mes cheveux blonds et lisses en cheveux bruns roux. Je ne voulais pas que tout le monde sache que j'étais une Malefoy.

À neuf heures moins le quart, je rentrais dans la Banque de Gringots et à dix heures, j'en sortais exténuée mais satisfaite. Les Gobelins étaient les créatures les plus dur en affaires que je connaisse et c'était un exploit pour quelqu'un étranger au monde de la magie comme moi que d'obtenir un coffre et converti mon argent moldu en sorcier.

J'écrivis une lettre à Albus Dumbledore tout en buvant une bière au beurre au Chaudron baveur. J'y pris une chambre avant de confier ma lettre à une chouette du service de poste. Puis, j'allai remplir mes réserves d'ingrédients pour mes potions.

Quelques jours plus tard, je reçu la réponse du directeur de Poudlard:

Chère mademoiselle dont le nom m'est inconnu,

Tout d'abord, je crois que vous avez oublié de signer votre lettre.

Ensuite, pour répondre à votre demande, ce serait un plaisir de vous rencontrer et je serait ravis de pouvoir vous aider comme vous l'espérez tant. Bien que je ne connaisse pas encore votre problème.

Je ne pourrais malheureusement pas quitter l'école d'ici peu et vous invite donc à venir à Poudlard lorsque de la rentrée scolaire pour que nous puissions en discuter. (Vous pourrez goûter à mes délicieux bonbons au citron, vous verrez, ils sont miraculeux !)

P.S. ne vous inquiétez pas pour le mur de la gare, je l'ai prévenu de votre passage.

Mon plus grand rêve se réalisait, j'allais à Poudlard ! Ce qu'il me restai à faire était de convaincre Dumbledore de me laisser y rester et se n'était pas la partie la plus simple de mon plan. Mais aujourd'hui, je m'en fichais. J'étais bien trop heureuse d'avoir obtenu ce rendez vous. En réalité, je n'étais pas du tout sûre de moi et mon plan était tout sauf solide. Je devais avouer que j'y allais un peu à l'aveugle mais c'était ma façon de faire car voyez-vous, j'étais la personne la plus chanceuse qui puisse exister. Donc je ne doutais pas vraiment de ma réussite et vous me connaissez, cet échec ne m'aurait pas empêché d'atteindre mon but. Pourtant je devais avouer que cette petite victoire m'avais un peu rassurée

Le soir, j'étais descendue de ma chambre et m'étais assise au bar. Il y avait pas mal de monde car c'était le week-end mais ça restait silencieux. C'était exactement ce dont j'avais besoin, du calme. J'avais commandé une bière au beurre et observais le petit groupe de musiciens au fond de la sale. Ils jouaient un aire doux et apaisant qui me plus dès les premières notes. Malheureusement, je ne pu pas entendre la fin.

Trois personnes firent leur entrée dans le bar. Ils étaient bruyants à tel point que je n'entendais plus la chanson. Puis, comme si ça ne suffisait pas, l'un d'eux s'approcha des musiciens, ils échangèrent quelques mots et il repartit. Immédiatement, la musique cessa, laissant place à un aire entrainant et bientôt, les gens se mettaient à danser.

Même si cela était loin de m'enjouer, je ne le laissai pas plomber ma bonne humeur. J'avalai mon verre cul sec et en pris un autre. Finalement, avec un peu d'alcool, la musique n'était pas si horrible que ça et je restai là à regarder la danse.

À un moment, je reconnu la personne responsable de mon ivresse. C'était un garçon aux cheveux noirs assez longs et aux yeux gris, il devait avoir mon âge et je le reconnu immédiatement. Un Black.

Non, je devais me tromper.Un Black ne mettrait jamais les pieds dans un endroit pareil et surtout, ne danserai pas une bière au beurre dans chaque main tout en embrassant une fille. Cette dernière lui donna une gifle phénoménale et s'enfuit en courant. Lui explosé de rire et revin vers les deux autres avec qui il était arrivé. Non, en effet, ce n'était pas un Black.

Je comptai m'en aller mais n'arrivais pas à quitter des yeux ces trois là. L'un, un brun complètement décoiffé, les lunettes de travers, étaient tellement bourré qu'il chantait (ou criait) une chanson sans véritable aire et dont les paroles étaient plus qu'étranges:

- ...Liiiily, oh ma Lily joliiiie. Tu es plus belle qu'un pissenlit, tu es plus belle qu'une sourie, tu es plus belle que ma mamiiiiie!...

Il s'écroula et tomba de la chaise sûr laquelle il était debout. Personne ne paraissait s'en préoccuper et au bout d'un moment, j'entendis des ronflements.

Le deuxième étaient assez petit et un peu rond, il rigolait bêtement en prenant le vers que le faux Black lui tendait et le bu cul sec. Dès qu'il reposant le vers, son sourire se fana et il pris une teinte verdâtre. Le faux Black hilare pris un sac à main de la table de derrière et l'ouvrit sous le nez du petit gros qui y vomis toute se qu'il avait dans le ventre. Après avoir gentiment replacé le sac là où il était ils retournèrent sur la piste de danse.

Je ne savais pas si je devais rire ou être exaspérée,ils étaient complètement fous! Après un dernier verre, qui était sûrement de trop, je retournait dans ma chambre où je m'écroulai sur mon lit, épuisée.

Cracmolle (Sirius x oc) Where stories live. Discover now