Chapitre 22

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29 Juillet 2015 :

SYDNEY, Maison, 10H30 :

Un bruit de vibration persistant me réveilla, de mauvaise humeur. Je pris mon téléphone et décrochai.

- Quoi ? Crachais-je.
- Oui, bonjour. Ça va ma chérie ? Demanda faussement ma mère.
- Je dormais. Qu'est-ce que tu veux ?
- Te dire que ton père est en retard. Me dit-elle joyeusement.
- Je t'ai déjà dit que je ne voulais rien savoir. Ceux sont vos problèmes.
- Il n'est jamais joignable. Donc fais en sorte qu'il me rappelle avant demain.
- Au revoir. Dis-je durement.

Je raccrochai sèchement. De quoi parlait-elle ?

Un raclement de gorge se fit entendre. Et je me retournai vers Ashton. Il se frotta les yeux, baillant longuement, puis me sourit. Je me penchai vers lui, collant ma poitrine contre la sienne, et l'embrassai.

Il embrassa chaque partie de mon visage, me faisant rire aux éclats. Il me plaqua sur le dos, échangeant nos positions, et m'embrassa langoureusement. Je passai mes mains sur son torse nu et chaud pendant qu'il gainait pour ne pas m'écraser. Il m'embrassa une dernière fois et se leva, m'entraînant avec lui.

On descendit prendre un petit déjeuner devant la télévision, et je montai à la salle de bain. Je m'habillai dans ma chambre et pris mon téléphone, SMS 3. Abigail me demandait des nouvelles. Luke m'avait envoyé un message groupé que je lirais plus tard. Puis je me mis à trembler comme une feuille, prête à pleurer en lisant le message de ma mère qui me menaçait.

SYDNEY, Maison, 13H00 :

J'étais restée dans ma chambre, à méditer. Tout devenait trop compliqué, même les choses simples me torturaient le cerveau. On toqua à ma porte et je m'empressai d'essuyer mes larmes avant de me retourner vers Ashton. Lorsqu'il vit mon visage, son sourire tomba et il s'approcha doucement. Il s'agenouilla devant moi, appuyant ses mains sur mes genoux. Il me sourit tristement.

- Qu'est-ce qu'il se passe Lilou ? S'inquiéta-t-il.
- Oh rien, ne t'inquiètes pas. Dis-je, un petit sourire accroché aux lèvres.
- Tu es triste. Alors, oui, je m'inquiète. Me dit-il gentiment.
- Tout va bien, Ash. Le rassurais-je.
- C'est en rapport avec tes cauchemars ? Demanda-t-il hésitant.
- M-Mes cauchemars ? De quoi tu parles ? Bégayais-je.
- Ce n'est pas la première fois, tu sais ? Tu trembles quand tu dors, Lilou.
- J'avais peut être froid, et-
- Lilou, ce n'est pas la première fois. S'il te plait. Je peux t'aider. Me coupa-t-il.
- Non. Non tu ne peux rien faire. Dis-je tristement.
- C'est quelqu'un ? Demanda-t-il soudainement.
- Ashton, arrêtes. Dis-je d'une voix à peine audible.
- Quelqu'un te fais du mal ? Lilou, il faut me répondre honnêtement !
- Non, personne ne me blesse. Ashton. Écoutes moi. Le supliais-je.

Il me regardait mais ses yeux étaient marrons, brillants et vifs. Je pris son visage entre mes mains et le força à me regarder. Il se calma directement, encrant ses yeux dans les miens. Il souffla d'impatience et baissa le regard. Il se mordait la lèvre inférieur, réfléchissant. Je montai son visage vers le mien, et l'embrassai amoureusement. Il se détacha lentement de moi et me regarda, un petit sourire sur son visage.

- Ashton ? L'interpelais-je.
- Hm ?
- Ce n'est rien. Juste quelques problèmes familiales. Ok ? Le rassurais-je.
- Est-ce que je dois m'inquiéter ? Me demanda-t-il d'une voix douce.
- Non. Lui souriais-je.

Il m'embrassa langoureusement, m'allongeant sur le lit et se plaça à califourchon sur moi. Je poussai un long soupir, passant mes bras autour de sa nuque. Ses mains douces se baladaient sur mon corps. J'enroulai mes jambes à son bassin, nous rapprochant. Et il se releva, m'entraînant avec lui lorsqu'il tomba en arrière pour échanger nos positions. Je détachai lentement mes lèvres des siennes, lui arrachant un soupir grave.

Je restai assise sur son ventre. Je n'arrêtais pas de le regarder, cherchant les nouveaux détails de son magnifique visage. Une barbe naissante lui donnait un air plus mature, ce qu'il me fit sourire. Il passa une main sur mon visage, caressant ma joue. Il se redressa en s'appuyant sur son autre bras, et rapprocha mon visage du sien, m'embrassant encore une fois.

Moi et mon "demi-frère", Ashton Irwin - 5 SOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant