Chapitre 4

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«Ils sont plusieurs, c'est obligé! S'exclame louis
- Mais non, elle ou il a fait une erreur de frappe c'est tout, louis.
- Liam, si c'était une erreur de frappe elle ou il aurait juste dit "je savons exactement ou vous vous trouvez" ou encore "Nous sais exactement", ils sont plusieurs. Répond Zayn
- Oui. Il a peut être un correcteur automatique. Enchaîné Liam.
-Mais...» la porte s'ouvre en grand, laissant apparaître Niall et Diana, coupant Louis dans son élans pour répliquer contre Liam.
«Salut les gars vous faites quoi? Demande la fille du blondinet
-Salut Diana! Rien, vraiment rien, on discute, et vous? S'exclame Harry en souriant
-Papa était venu me chercher a l'école de danse.» elle lui répond en lui rendant un sourire.

L'adolescente se dirige dans l'entrée poser ses affaires au pied de la petite table a coter de la porte, sachant qu'elle n'est pas chez elle mais chez Liam. Elle a toujours aimée venir ici, tout d'abord parce que ça lui rappelle son enfance, mais en plus parce que c'est majoritairement ici que son père et le groupe travaillent, et elle a toujours aimée les entendres.

Elle tourne les talons et retourne dans le salon, ou sont les garçons, qui parlent tranquillement avant de se mettre a travailler sur deux ou trois nouvelles chansons. Elle s'assoit dans l'un des grands canapés blanc, regardant avec amusement Louis et Harry se titiller. L'un jouant avec les bouclettes de l'autre, et l'autre chatouillant l'un. Ils profitent de se genre de moments, ou ils peuvent être ensemble, étant donnée qu'en public ils ne peuvent pas se le permettre. Et à la joie de tous, et surtout de ces deux la, ils s'aiment comme au premier jours depuis leurs 16ans. Qui a dit qu'un amour de deux être d'un même sex ne pouvaient pas autant s'aimer qu'un couple hetero?

«Salut papa! Je...» s'exclame julien, en rentrant dans la pièce précipitamment, le sourire aux lèvres, qui se décompose peu a peu en voyant que Diana est présente, avec la bande.
Les garçons saluent le fils de Liam en cœur, et Niall donne un léger coup de coude à sa fille, ne comprenant pas pourquoi celle-ci ne dit pas bonjour à Julien.
Oui, le blond ne sait pas ce qu'il s'est passer entre les deux meilleurs amis. D'ailleurs personne ne le sait, à part lui. Même Diana ne comprend pas. Mais il semblerai que celle-ci ait abandonner l'idée de comprendre ce qu'il s'est passer dans la tête de son meilleur ami.
«Tu voulais quelque chose?» demande Liam à son fils.
«J'ai des amis qui dorment a la maison ce soir, c'est déjà régler avec maman mais... Je. Je voulais seulement te tenir au courant. Voilà, voilà.» dit-il tout en essayant de ne croiser aucuns regards à part celui de Liam.
«D'accord. En attendant, Diana tu peux le rejoindre si tu...
-Oh j'aimerai beaucoup, mais ça fait longtemps que je ne vous ai pas écoutez... Le coupe-t-elle
- Mais ma chérie, tu est restée toute cette semaine à toute les répétitions... S'exclame son père en arquant un sourcil pour exprimer son incompréhension.
-Oui mais j'aime bien.
-Diana. »Reprend Niall fermement
Elle soupire un cour instant «bien c'est bon j'y vais», elle se lève et rejoint julien, qui était resté sur le pas de la porte. Les deux adolescent tournent les talons et se dirigent a l'étage, dans la salle de détente. La jeune brune s'allonge dans un sofa au coin de la pièce, se fichant de la présence de son ancien ami.
Un silence pesant s'installe dans la pièce. Pendant que l'un est occuper a discuter avec ses amis sur son ordinateur, l'autre essaie nerveusement de se calmer.
Tout deux se demande qui craquera le premiers, à oser l'ouvrir, pour cracher tout leurs haines aux visage. Même s'il reste un fond d'amour réciproque et fraternel, jamais ils n'oseront se l'avouer. Question de fierté pour lui, quant a elle, elle ne veux pas se montrer vulnérable.

Julien
J'aimerai tellement lui dire, tout ce que je pense, tout ce qu'il me passe par la tête, mais non. Je sais qu'elle en meurt elle aussi d'envie. Je l'a connais trop.
Mais c'est devenu un petit jeu, un défi. Qui craquera le premier? Je ne perdrais sûrement pas. Je n'abandonnerai pas tout de suite. C'est salaud hein? Ouais, je sais. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Vous savez c'est un peu comme un jeu de séduction: le premier qui tombe amoureux, ou qui s'élance trop vite, il a perdu.
La, le premier qui commence la bataille, donne le coup d'envoi pour une troisième guerre mondial.
Elle craquera en première. J'en suis sûre. Elle est trop vulnérable, et je suis trop joueur et imbécile pour m'emporter et en placer une.
J'ai hâte de voir ou tout cela nous mènera. Parce que c'est sûre qu'à la base, tout n'étais pas censé se dérouler comme ça. Diana ne m'a rien fait. C'est moi. Je me rendais compte de beaucoup de choses par rapport à elle qui m'ont fait flippé. Alors j'ai décidé de fuir. J'ai eu tord, parce que j'aurai pu arranger les choses, du moins essayer. Mais non. Et tout s'empire depuis que je me suis éloigné d'elle. Toutes les choses dont je me suis rendu compte, ont empiré.
Je suis un lâche. Un putain de lâche. Je ne sais pas pourquoi je fais ça. C'est ridicule. Je devrais simplement m'excuser. Lui dire que c'est pas trop tard, qu'on devrait tout recommencer, que j'ai merder mais que ce n'était pas sa faute, je devrais lui gueuler qu'elle n'a rien fait, qu'elle ni ait pour rien. Mais je n'y arrive pas. C'est trop dur.

Diana est allongé sur le sofa, fixant le plafond, comme fascinée par toutes ses fissures. Elle est jolie dans sa robe rose pale, et ses yeux d'un bleu azure, qui sont comme hypnotisés.
Elle revient à elle en sentant son téléphone vibrer contre sa cuisse. Elle l'attrape d'un geste las, et décroche.
«Allo?» dit elle en continuant de regarder le plafond sans relâche.
«Qui êtes vous?» répond-t-elle a son interlocuteur en arquant un sourcil.
«Pourquoi vous ne pouvez pas me le dire? Bordel mais qu'est ce qu'il se passe!» s'exclame t'elle en se redressant d'un coup sur le canapé. Ses poings et sa mâchoires sont tellement serrés, que je ferais limite mieux d'enlever tout ce qu'il y a de fragile dans les environs.
«Ma mère? Quoi? Mais elle est morte, ma mère!» elle hausse de plus en plus le ton. Et j'assiste a la scène comme un débile mentale qui ne sait pas réagir.
«Qui êtes vous?» continue-t-elle de demander en boucle.
«Pourquoi vous ne pouvez pas me le dire? Comment savez vous qui je suis? Comment avez vous eu mon numéro, et que me voulez vous?» sa voix se brise, et j'aperçois une larmes couler le long de sa joue, qui vient s'écraser sur sa robe.
«Je ne vous dirait rien sur ma famille, et mon entourage. Si vous êtes aussi malins que vous le prétendez, vous n'avez qu'à faire vos propres recherches sur ma famille et moi même. Mais vous n'obtiendrez rien de ma part. Et de personne d'autre d'ailleurs.» elle raccroche, essaie de se calmer, et jette son téléphone sur le premier murs qu'elle aperçois. Je suis sur le point d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais elle me coupe subitement.
«Toi tu te la fermes, tu me parles pas, tu vas te faire foutre.» sexclame-t-elle en me regardant d'une manière assez... Assez.. Haineuse. C'était sec, dur mais très compréhensif. Bon. Ça s'est fait.
Elle part de la pièce en courant, puis s'enferme dans la salle de bain. Et je l'entends d'ici, entrain de pleurer et dire des choses que je n'arrive pas a comprendre, des choses dont je ne devrais sûrement pas me mêler.
Alors je reste à ma place initial, a fixer son téléphone qui recommence à vibrer sur le sol.
Mais qu'est ce qu'il se passe? Qui était à l'appareil? Que lui a dit la personne?
Non. Je ne dois pas m'en mêler. Ça ne me regarde pas. Je crois.

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⏰ Last updated: Mar 22, 2015 ⏰

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