chapitre 11

5.2K 347 62
                                    

Le commentaire complètement inutile qu'Harry venait d'ajouter ne m'était d'aucune aide. Au contraire, j'étais doublement plus nerveuse qu'au départ. Est-ce si dangereux que ça là-bas? Que va-t-il m'arriver? Je n'en avais pas la moindre idée, mais ce n'était pas très rassurant.

Moi: Tant que ça?

Harry: Si c'est l'endroit où je pense, les chances de te retrouver sont échouées.

Zayn: Il y en a aucune.

Moi: Super...

Pourquoi a-t-il tué sa copine? S'il n'avait pas agi de la sorte, nous serions encore dans cette petite maison et je dormirais encore. Et nous ne serions pas en train de nous enfuir de la police.

Durant le trajet, qui n'était pas encore fini, j'avais essayé de me rendormir plusieurs fois étant fatiguée, mais je n'ai pas réussi à fermer l'œil une seule fois. Normalement, être en plein transport m'endort en peu de temps, mais je suppose que le stress mélangé avec l'inquiétude et le fait de ne rien savoir m'empêche de sommeiller. Je dois faire attention à tous les gestes que je fais, donc je ne vois pas comment je pourrais être calme et ne pas m'en faire. Et comme si ce n'était pas assez, chaque fois que j'essayais de voir à travers la vitre pour avoir un petit indice qui pourrait m'indiquer où nous étions, Harry me donnait un coup de pied pour me faire comprendre que je n'avais pas d'affaire a regarder dehors.

Harry: Pas la peine de vouloir regarder à l'extérieur, c'est sur et certain que tu ne sais pas où nous sommes. Tu ne le sauras jamais d'ailleurs.

Moi: Qu'est-ce qui te fait croire que je ne suis jamais venue ici?

Harry: C'est simple, personne n'est venu ici à part moi et les autres. Cet endroit est inexistant et personne ne connait ce lieu.

Je ne répondis pas ayant maintenant une raison de plus de craindre pour ma vie. Si ces êtres inhumains sont les seuls à connaître cette place, je n'ai absolument aucune chance de survivre. Plus jamais on ne me reverra et nul ne saura où je me situerai. J'en avais des frissons lorsque j'y pensais et ça ne me soulageait pas vraiment.

Zayn: Hey vieux, qu'est-ce qui c'est passé au juste pour que Britney appelle la police?

Harry: Je l'ai dit, on s'est engueulé.

Zayn: Faut croire qu'elle ne savait pas garder un secret.

Harry: En fait, elle voulait que j'arrête de tuer, mais j'avais bon lui expliquer que c'était impossible et que si elle était à ma place, elle comprendrait mieux, mais elle n'a rien voulu savoir.

Zayn: Honnêtement, sa mort ne me dérange pas du tout!

Harry: Tu ne l'as jamais aimé, c'est normal.

Les gars rirent un peu. Comment pouvaient-ils rirent du fait qu'Harry avait assassiné sa propre copine? C'est complètement ridicule!

Harry: Quand j'ai vu qu'elle avait tout avoué à la police, j'étais hors de moi. J'étais complètement aveuglé par la colère que je l'ai tué.

Zayn: Tu as bien fait!

Louis: Ouais, sinon elle nous aurait dénoncé pour plein d'autres trucs.

Zayn: Justement!

La voiture freina suite à leur discussion très animée. Harry ouvrit la porte de la valise arrière et sortit avant de me faire signe de débarquer à mon tour. Lorsque je fus à l'extérieur, j'ai compris pourquoi j'avais raison de m'inquiéter. Nous étions au bon milieu de nul part dans une forêt éloignée de tout. Tout ce qu'il y avait autour de l'immense maison qui se situait derrière nous, était des sapins. Rien que ça, je ne voyais pas de chemin qui nous aurait amené jusqu'ici. C'était impossible de voir s'il y avait l'autoroute plus loin et il n'y avait aucun son, mit à part le vent qui soufflait plutôt fort. Il faisait encore nuit et c'était obscure comme endroit. J'en avais la chair de poule.

The kidnappingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant