I Know places

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- Parle doucement ! On risque de nous faire repérer. 

- Il fait nuit Karol, comment voudrais tu qu'on nous retrouve dans cette ruelle si sombre. 

- Mais_

- Hey détends toi d'accord, on saura rester discret.

Je roule des yeux et finis par hocher la tête. Ruggero pouvait être si têtu quand il le voulait. Je me demande s'il prend conscience du risque auquel on est exposé dans cette endroit. Il pose ses mains sur ma taille et colle son front au mien, je me détendis un peu face à ce contact.

J'entendis soudainement des chuchotements accompagnés de  quelques flashes qui se faisaient plus fort. Comme si on était observé.  

- Attend ! Tu entends ce bruit ?

Il lève automatiquement la tête et fronce un sourcil. 

- Non, qu'as tu entendu ?

- Je n'en suis pas sûr, on aurait dit un flash...

- Ce n'est pas bon signe. Ils ont dû nous retrouver aller viens !

- Ou est ce qu'on va ?

- Je connais des endroits ou nous pourrons nous cacher, mais quoi qu'il arrive ne lâche surtout pas ma main d'accord ?

J'acquiesce légèrement et il prie ma main. Nous nous mîmes à courir comme si notre vie en dépendait. Juste derrière, on avait une dizaine de paparazzis à nos trousses essayant de prendre le moindre cliché. Cette course pouvait être comparer à une chasse où ils étaient les chasseurs armées de cages et de fusils et nous étions les proies tentant de trouver un abris. Plus je courais, plus j'entendais leur voix nous interpellés et nous posés des questions à distances : " Karol, Ruggero est ce vrai que vous êtes en couple ?" " Ce petit rendez nocturne signifierait un retour Ruggarol ?" " Karol avez vous quitté Benjamin pour vous remettre avec Ruggero ?" . Et d'autres questions déplacées auxquelles  j'essayais de ne pas faire attention. Ruggero lui avait le visage ferme et sans émotion.

Au fur et à mesure que notre vitesse augmentait, je sentais le vent frais heurtait les parcelles de mon visage. Les battements de mon cœur se faisait plus fort et mes jambes me menaçaient déjà de lâcher à tout moment. Arrivé à un certain stade, Ruggero s'arrêta si brusquement que je manquai de me heurter à son torse. Il faisait si sombre que je ne savais pas ou l'on était, mais je voyais assez pour constater qu'il y avait une grande clôture juste devant nous. 

- Ou est ce qu'on est ? lui dis - je entre deux respirations.

Il se retourne et me pose son doigts sur mes lèvres pour me faire taire.

- C'est une jardin privé qui se trouve derrière mon appart, chuchote t'il.

- Mais elle est fermée Ruggero, comment veux - tu  qu'on y est accès ? 

- On va l'escalader.

Je le regarde subitement avec de gros yeux pour déceler la moindre faille sur son visage mais il n'avait pas l'air de plaisanter.

- Quoi ?! Mais c'est illégale tu veux qu'on se fasse prendre ?

- C'est ça où on fera la une des magazines demain matin, aller dépêche toi avant qu'il ne nous retrouve.

Je soupire bruyamment pour lui part de mon désaccord mais il m'ignora complétement. Il s'abaissa légèrement les deux mains jointes pour me permettre de sauter de l'autre côté ayant la taille d'une ado de 13 ans. Heureusement pour moi, la clôture n'était pas si grande et était facile à traverser.  Après mon passage de l'autre côté, Ruggero m'y rejoignis la minute d'après à croire qu'il a fait ça toute sa vie. A la place de la chasse, je sentais qu'on était maintenant dans une série criminelle où on essayait de fuir la police après avoir cambriolé une banque. Cette situation devenait très compliquée. 

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