Je te vois dans mes yeux bien que tu sois loin,
Et je te vois encore à travers moi-même
Une rencontre douce, parfumée du destin
Toi à qui j'ai ouvert mon coeur et dont tu as pris mon oxygène
Lui qui volait ma force et trahissait mon sourire
J'écris ces mots dans une douleur et des soupirs
Miroir de mon âme qui a franchis ces barrières
Par petits bouts, j'accepte que cet amour se désaltère
M'évanouissant souvent dans notre passé confus
Et comme un roman, comme une histoire,
Ecrivons notre futur au-delà de tout, au-delà des malentendus
Aussi éphèmere qu'il eut lieu
Inconscient et esprit se protégeant comme ils ont pu
J'accepte de le laisser partir pour toujours cette fois
Espoirs et rêves tourmentés ne trouvant voie
Je redoute nos moments sans qu'on ne voit mes pleurs et blessures
Je redoute ma peine m'empêchant de voir son image et entendre ses mots
Fuir loin, oublier mon chagrin, est ma seule couverture
