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Bonjours messieurs dames, bienvenue.

Malik : vas-y tu sors d'ici.

Moi : mon bébé..

Malik : il est mort ton bébé ! Comme le premier ! Bouge toi.

Moi : pourquoi t'as fais ça..

Malik : oh ferme la. Bouge toi. Tu tiens même plus debout là.

Il disait vrai, mes jambes étaient toute molles, j'étais très fatiguée mais aussi très triste, je me sentais seule, sale, horrible, j'avais honte de moi.

Je n'ai pas su protéger mon bébé, je n'ai pas su le sauver.. et je m'en voudrais toute ma vie.

Malik : j'ai fais comme pour la petite hein

Mes larmes ont directement coulé, il a noyé mes bébés.. j'ai eu deux enfants.. et il les a noyés tous les deux..

Je suis monté dans la salle de bain avec le peu de force qu'il me restait, c'était compliqué mais j'ai fini par y arriver. J'ai posé ma tête contre la porte et je me suis laissé tomber en soufflant, je touchais le fond.

Moi : j'en peux plus.. j'en peux plus.. aidez moi.. s'il vous plaît.. sortez moi de là..

Je m'étais promise de ne pas lui donner ma peur, je m'étais promise de ne pas lui laisser ce plaisir, mais c'était trop tard.

J'étais terrorisée, j'avais la boule au ventre, juste en pensant à lui j'avais envie de vomir, je ne voulais plus le voir.

Le soir même, j'étais dans le salon, lui il était sorti je ne sais pas où et tant mieux. J'étais entrain de réfléchir à ce que j'allais faire, est-ce que je reste ? Est-ce que je pars ? Mais si je pars je vais où ? Dans la rue ? Quoi que ça sera toujours mieux qu'ici.. mais si il me retrouve ? Il me tuera alors !

J'étais complètement paniquée, je me suis levé et j'ai essayer d'ouvrir la porte mais bien évidemment elle était fermée à clef, je suis allé dans le jardin, où j'aurais pu enjamber le portail pour sortir par derrière mais..

J'avais peur.

Alors je suis rentrée, je suis montée me coucher en pleurant, et ça, tous les jours.

Je suis restée longtemps comme ça, j'avais plein d'idée pour partir mais une fois que j'arrivais dehors j'avais la boule au ventre. Je me demandais comment j'allais faire quand je serais sans lui.

Il a ma carte bleu, mes papiers, mes clés de voiture.. j'ai plus rien sans lui, j'ai besoin de lui.

Un soir, quelques semaines plus tard j'étais seule à la maison quand la sonnette c'est fait entendre. Je n'ai pas réagis tout de suite parce que j'étais allongé et presque endormie mais la personne persistait donc je me suis levé et je suis descendu doucement sans faire de bruit.

J'ai regardé à l'œil de la porte et c'était un homme, un homme avec le visage fermé, encore plus que celui de Malik.

Il a tapé très fort sur la porte donc je me suis éloignée en restant très silencieuse, j'avais peur d'ouvrir.

... : OH FILS DE PUTE !!!

J'ai sursauter en reculant encore, j'ai commencé à pleurer quand je l'ai vue s'acharner sur la poignée.

Puis d'un coup plus rien, alors je me suis approché de la porte mais elle s'est ouverte d'un coup, elle a calqué sur le mur violemment.

Moi j'ai pris mes jambes à mon cou et je suis vite partie m'enfermer en haut, je ne le sentais absolument pas.

Ça sera nous jusqu'à la fin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant