À une condition !

22 4 17
                                        

  « Railey Wilson vous êtes en état d'arrestation pour tentative de meurtre. »
  Tels avaient été les paroles de l'officier, 2 heures plus tôt. Ils avaient continués à pointé leurs armes sur moi, et l'officier m'avais passé les menottes. En s'avançant, il avait fait un léger signe de la tête à Amaël, et celui-ci avais reculé d'un pas, sans pour autant lâcher mon bras. Sous le regard insistant de l'officier, il avais lâché mon bras, sauté dans une des voitures et parti en trombe sans m'adresser un regard. Maintenant je me trouve dans la plus abjecte des cellules. Le sol est plein de terre, les murs portent des inscriptions grossières, et la pièce empeste tellement l'urine que ma tête tourne. Un des policiers m'a expliqué que l'affaire allait être remonté au procureur, et que j'allais passé devant le tribunal dans les prochaines 24 heures. C'est parti d'une simple bagarre, et maintenant je vais être juger pour un crime que je n'ai pas commis. Génial ! Quand le policier m'a expliqué la procédure qui allais suivre - procédure que je connaissais déjà, je l'ai écouté d'une oreille distraite. J'étais encore beaucoup trop énervée par l'attitude d'Amaël. Et je le suis encore ! Il était partit, comme ça, sans un au revoir, sans un regard en arrière. Bien sûr, il ne pouvais pas faire grand chose, mais tout de même. Pff et dire que j'avais failli m'attacher à lui. Comme tout le monde celui-là, a la première galère il m'abandonne. Mais... Il m'as tout de même soigné et aidé à courir. Il avais même l'air soucieux quand il a appris que mon père me battais. Son regard bienveillant apparaît dans mon esprit et je ne peut m'empêcher de penser que c'est une bonne personne. Rah, n'importe quoi ! Tout ça c'est juste de la mascarade. Je parviens tout juste à chasser son visage d'ange de mon esprit, lorsque j'entends le bruit caractéristique d'une clé tournant dans la serrure.
- Salut poupée
Nom de dieu.
- Oh salut le lâcheur, ça va ? Je suppose que tu sors d'une bonne sieste ?
- Ouais, manquais plus que toi pour me masser les pieds, répond il avec un air narquois
- T'en veut une ?!
Il s'esclaffe
- Ça va je rigole
- Ça va ? Ça va ? Tu rigoles j'espère ?
- Oui, en effet je rigoles, dit il en souriant
Bon. Je crois que je viens de trouver le type le plus suicidaire de l'histoire.
- Bon. Je crois que je suis le type le plus suicidaire de l'histoire.
Je me sens blêmir. Il vient de...
- Bon trêve de plaisanterie. Ça va faire 2 heures que je suis à la recherche de mon père. C'est pour ça que j'ai autant tardé, désolée, dit il avec un air gêné
- Qu'est-ce que ton père vient faire là dedans, je demande perplexe
A peine ma phrase prononcée, qu'une silhouette se découpe dans l'embrasure de la porte. C'est une très, très grande personne. Quand Amaël fait au moins 1m80, cet personne, elle, fait au moins 2m ! La personne s'avance et je peut enfin découvrir son visage. C'est un homme. Âgée d'une trentaine d'année, il porte un pantalon treillis vert, un teeshirt noir, méga moulant et porte par dessus un gilet pare-balle. Il a les mêmes yeux qu' Amaël, mais ses cheveux sont...
- Rose ?! Vous avez les cheveux rose.
Il éclate de rire.
- Voilà une demoiselle au sens de l'observation plus que développer.
Bon. Tel père, tel fils. Ils ont l'air aussi cinglé l'un que l'autre.
Il se racle la gorge et essaie de reprendre son sérieux.
- Bon assez plaisanté, passons aux présentations. Je suis l'agent Ikaël Williams. J'ai 22 ans.
- Quoaaaaa ?? Vous avez 22 ans, il en as 19. Comment vous pouvez être son père ??
Ils me regardent un instant et éclatent de rire. Ils rient tellement qu'ils en sont pliés. Ils me gonfle même.
- Bon ça va, vous avez fini ? Nan parce que si vous voulez rire, y'a un cirque pas loins, mais ici on est dans une cellule, en prison !
- Ouais t'as raison dit Amaël, mais ...
Et il explose encore de rire.
- T'es si drôle.
La situation est tellement ridicule qu'elle en deviens amusante. Même si ça m'énerve un peu j'esquisse tout de même un sourire.
- Ouais je sais Ils lâchent encore quelques larmes de rires, avant de retrouver leurs sérieux.
- Bon je recommence les présentations. Je suis l'agent Ikaël Williams , j'ai 36 ans.
Ikaël, Amaël... ok. C'est un agent. C'est donc pour ça qu'Amaël a pris une des voitures de police !
- Je m'appelle...
- Railey Wilson, oui je sais. Bon nous n'avons pas de temps à perdre, passons aux choses sérieuses.
Pour le coup, il a vraiment l'assurance d'un agent digne de ce nom.
- Quelles chose sérieuse ?
- Il peut te faire sortir d'ici sans que tu ne sois poursuivie en justice, me réponds Amaël
Quoi ? Sérieux ? Fantastique !!
- Mais à une condition.
Ah... Bien sûr... Je croise les bras sur ma poitrine et le toise d'un air méfiant.
- De quoi s'agit-il ?
Ikaël se racle la gorge et donne un rapide coup d'œil à son fils, qui lui a les yeux rivés aux sol. Genial, c'est vraiment rassurant.
Ikaël me regarde droit dans les yeux.
- Nous avons besoin de ton aide.

An unsolved investigationDove le storie prendono vita. Scoprilo ora